Parc zoologique du château de Branféré

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Parc animalier et botanique de Branféré

Image illustrative de l’article Parc zoologique du château de Branféré

Date d'ouverture 1965
Situation Le Guerno
Superficie 45 ha
Latitude
Longitude
47° 35′ 42″ nord, 2° 23′ 44″ ouest
Nombre d'animaux 1 500
Nombre d'espèces 150
Accréditations EAZA, CEPA
À voir lémuriens, pandas roux, wallabies, girafes, okapis…
Site web http://www.branfere.com
Géolocalisation sur la carte : France
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Parc zoologique du château de Branféré
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Parc zoologique du château de Branféré
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Le Parc animalier et botanique de Branféré est un parc zoologique et botanique français situé au Guerno dans le Morbihan. Il est membre de l'Association européenne des zoos et aquariums[1] (EAZA). Implanté sur 45 hectares[2], le parc abrite près de 1 500 animaux[3] des cinq continents. Le parc botanique offre également une collection importante de plantes des quatre coins du monde. En 2012, il a accueilli 200 572 visiteurs[4], 2014 : 238 300[5], 2016 : 243 000[2]et 2022: 300 105.

Il est la propriété de la Fondation de France.

Le parc animalier et botanique fait partie du Pôle Branféré avec l'École de la nature de Branféré qui assure un rôle pédagogique et le Parcabout, parc de loisirs, qui apporte une dimension ludique avec ses 2500 m2 de filets dans les arbres.

Histoire

Maras devant le château.

Édifié en 1848, le château de Branféré devient la propriété de la famille Jourde en 1884[6]. La légende veut que Casimir Jourde ait acquis la propriété en gagnant une partie de poker[7]. En 1932, Paul Jourde, petit-fils de Casimir, hérite du domaine de 40 hectares ainsi que de la fortune de son aïeul. En 1935, il épouse Elena Castori, aristocrate italienne et peintre naturaliste, avec laquelle il partagera, sa passion pour la faune et la flore[6].

À la suite d’un voyage en Inde, ils rencontrent le Maharadjah de Kutch et découvrent ainsi le concept novateur pour l’époque d’une réserve animalière où les animaux vivent en liberté[6]. Ils décident d’un commun accord de faire du parc de Branféré, le « paradis des animaux ». Voyageurs dans l’âme, ils parcourent alors les cinq continents et ramènent des espèces animales exotiques ainsi que des essences végétales. Ils révolutionnent les pratiques zoologiques de l’époque en recréant un biotope préservé pour les différentes espèces présentes sur le site[7].

De nombreux scientifiques ou simplement des passionnés sont enthousiasmés par ce concept ambitieux et novateur. Le journaliste François de La Grange et l’éthologue Konrad Lorenz vont contribuer à faire de Branféré un parc renommé et reconnu[8]. Dès son ouverture, le , le Parc animalier et botanique de Branféré rencontre un franc succès qui ne s’estompe pas avec le temps. En effet, l’émergence de l’écologie amène une prise de conscience générale, celle de la nécessité de préserver la biodiversité.

Afin d’assurer la pérennité de leur démarche, les époux Jourde lèguent le parc à la Fondation de France en 1988. Dans les années 90, la Fondation de France et la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme se rapprochent liées par des intérêts communs, celui de l’éducation à l’environnement. De ce partenariat naît l’Ecole Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme qui ouvre ses portes en 2004.

En 2000, la Fondation de France lance un grand concours pour son projet de réaménagement du site avec réalisation d'un restaurant et d'un centre d'accueil avec boutique pour le parc animalier. Le lauréat est l'architecte Jean de Gastines qui livre son travail en 2004.

En 2010, le parc lance le Parcabout®, un ensemble de filets dans les arbres inspirés de l’accastillage des voiliers de course. Un concept innovant et écologique qui apporte un supplément ludique à la visite du parc.

En 2013, fort de ces engagements en faveur du développement durable, le parc obtient la certification internationale Green Globe.

En 2022, le parc de Branféré rejoint le réseau Produit en Bretagne, entreprise associative visant à promouvoir les savoir-faire des entreprises bretonnes et leurs produits[9].

Présentation du site

Le concept

De nos jours, le Parc animalier et botanique de Branféré se distingue des autres parcs zoologiques par sa vocation pédagogique prononcée. L’objectif avoué est d’amener le visiteur à s’émerveiller des richesses que lui offre la nature pour le sensibiliser au respect de la biodiversité[10]. Habitués à l’homme, les animaux ne craignent pas la présence des visiteurs. Il leur est seulement demandé de ne pas nourrir les animaux au régime alimentaire strict et de ne pas empiéter sur le territoire des animaux[6]. On[style à revoir] ne peut toucher les animaux que dans l’« espace contact » prévu à cet effet.

Les animaux du parc

Le parc zoologique est membre de l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA) et abrite près de 1 500 animaux de 150 espèces différentes[3], parmi lesquels des primates comme les lémuriens, gibbons,capucins ou singes hurleurs ; des rongeurs : chien de prairies, maras, wallabies et cabias ou encore des girafes, tapirs, antilopes cervicapres, cerf axis, pandas roux, rhinocéros indiens, hippopotames pygmées, zèbres et gnous bleus... Deux zones aquatiques regroupent loutres cendrées et manchots de Humboldt. Aussi, près de 500 oiseaux sont présents, dont des aras, flamants du Chili, pélicans, et autruches.

Branféré est engagé dans la sauvegarde des espèces menacées. Le parc collabore avec le Programme européen pour les espèces menacées[11], qui a pour mission la gestion des populations en voie de disparition à l’état sauvage. Quatorze espèces en bénéficient parmi lesquelles le cerf sika du Vietnam, l’oryx algazelle ou le maki catta. Le Parc participe également au programme ESB[11] ("Stud-book Européen des Espèces menacées") qui assure le suivi d'une espèce et de l'évolution de sa population. En parallèle, Branféré est membre de l’association de Conservation des Espèces et des Populations Animales qui œuvre à la sauvegarde des espèces « oubliées », espèces dont les effectifs sont peu nombreux et/ou qui ne bénéficient d’aucune célébrité médiatique[12].

  • Panda roux
    Panda roux
  • Maki vari roux
    Maki vari roux
  • Ara chloroptera
    Ara chloroptera

Les espèces végétales

Le parc de Branféré compte des espèces végétales et quelques curiosités botaniques. Parmi lesquelles un platane pleureur d'Orient, âgé d'environ 300 ans, large de 40 m et classé « arbre remarquable de France » par l'Office national des forêts[13].

Au détour des allées, on[Qui ?] croise des sequoia sempevirens, qui présentent, outre sa taille impressionnante, la particularité de garder son feuillage vert tout au long de l'année, des eucalyptus maculata aux feuilles bleutées, des cyprès chauves du Mexique, parmi les rares conifères à perdre leurs feuilles en automne ou encore des liquidambars aux couleurs automnales remarquables[13]

La situation géographique du parc, localisé à moins d’un quart d’heure de l’océan Atlantique, offre un climat tempéré qui permet à la faune et à la flore de s’adapter dans un laps de temps relativement court[13].

Animations

Le spectacle d’oiseaux

Le Parc animalier et botanique de Branféré propose chaque jour un spectacle d’oiseaux où l’on peut voir évoluer des rapaces, des pélicans ou encore des perroquets[14]

La plaine africaine

La plaine africaine de Branféré est la plus grande d'Europe. Sur 5 hectares, elle regroupe des animaux de la savane africaine comme des girafes, des oryx, des blesboks, des zèbres de Grant, des grands Koudous, des gnous bleus, des hippopotames pygmées[15]

Le Parcabout

Le Parcabout est un concept mis au point par Cédric Chauvaud, Jean Luc Blain et François Desnoyers. C’est un lieu de loisirs inédits où le public peut évoluer en altitude dans les arbres grâce à des filets utilisés dans la marine[16]. Évoluer dans un Parcabout ne requiert aucun équipement si ce n’est des chaussures fermées.

Notes et références

  1. (en) « EAZA Member Zoos & Aquariums »,
  2. a et b « Le parc animalier et botanique de Branféré en chiffres », sur www.branfere.com (consulté le )
  3. a et b (fr) « Les animaux de Branféré », Parc zoologique du château de Branféré
  4. « Tourisme - Chiffres clés 2012 »
  5. « Tourisme - Chiffres clés 2015 (pour l'année 2014) », sur acteurs.tourismebretagne.com,
  6. a b c et d Histoire du Parc de Branféré, L'Internaute, novembre 2005.
  7. a et b L'école de la biodiversité a ouvert ses portes, Novethic, 30 juin 2004.
  8. Branféré hier, site officiel de Branféré.
  9. « Histoire du domaine animalier, botanique et ornithologique de Branféré », sur Domaine de Branféré (consulté le )
  10. A Branféré, les animaux viennent voir les visiteurs, Ouest France, 10 juillet 2003.
  11. a et b EAZA Membership.
  12. Au secours des espèces animales "oubliées", AFP Mondiales, 22 juillet 2003.
  13. a b et c Lien brisé Faune et flore du parc de Branféré, L'Internaute, Novembre 2005.
  14. Un spectacle de haut vol, Site officiel de Branféré.
  15. Découvrir Branféré, Site de la commune Le Guerno.
  16. Un Parcabout pour mieux observer la faune, Site officiel de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Parc zoologique du château de Branféré, sur Wikimedia Commons
  • Site officiel
v · m
Plus de 700 000 visiteurs
Entre 400 000 et 700 000 visiteurs
Entre 300 000 et 400 000 visiteurs
Entre 200 000 et 300 000 visiteurs
Entre 100 000 et 200 000 visiteurs
Cette palette s'appuie sur la fréquentation des parcs en 2016 (ou l'année la plus proche en cas de donnée absente), les chiffres exacts se trouvent dans la page de discussion de la palette, les sources se trouvent dans les articles correspondants.
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