Normographe

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Trace-lettres de différentes tailles.

Un normographe ou trace-lettre (ou trace lettre, ou trace-lettres) est un outil permettant de tracer des lettres (généralement des caractères d'imprimerie), des chiffres ou d'autres caractères ainsi que des formes géométriques. Il est maintenu sur le support de destination du tracé, l'instrument de traçage épousant les découpes[notes 1].

Certains normographes comportent uniquement des formes géométriques comme les normographes pour les dessins techniques[1].

Il se présente généralement sous la forme d'une règle plate de 30 cm en matière plastique translucide, en ABS par exemple, dans laquelle sont découpées les lettres de l'alphabet en capitales et minuscules. Il en existe une grande quantité de modèles, adaptés à l'usage qu'on en attend.

Il est toujours utilisé dans le cadre scolaire, essentiellement à l'école primaire ou maternelle, mais aussi dans un cadre professionnel dans les bureaux et les ateliers de graphisme.

Histoire

Dessin du normographe de Georg Bahr.

En 1909, Georg Bahr, un professeur dans un lycée technique de Charlottenburg à Berlin, dépose un brevet pour un outil de dessin de lettres sous le nom de Kurvenlineal zum Aufzeichnen von Schriftzeichen («Règle courbe pour tracer des lettres»)[2].

Usages

  • Au collège et au lycée, le trace-lettre a été très utilisé dans les années 1970 à 1990, dans les cours de technologie et assimilés (dessins techniques). Il servait principalement au tracé des lettres de titre en dessin technique. Au collège, c'était la perfection du tracé au crayon à papier qui était recherchée.
  • Le trace-lettre servirait aussi à l'éveil à l'écriture en classe de maternelle. D'une part, il permet à l'enfant d'obtenir plus aisément et de façon quasi-ludique un résultat satisfaisant qui l'encouragerait à continuer son apprentissage de l'écriture ; d'autre part, il contribuerait à son développement psychomoteur (ce qui est contesté).
  • Il peut être utilisé pour écrire des lettres anonymes, ce qui a été le cas lors de l'affaire Grégory notamment[3].
  • Dans les bureaux, et certaines enseignes de magasins, il permet de rédiger aisément de courts messages de signalétique sans avoir à disposer d'un ordinateur.
  • On s'en sert encore fréquemment dans les écoles d'arts, notamment les écoles d'arts graphiques.

Notes et références

Notes

  1. D'après la définition : « normographe » dans le dictionnaire Larousse.

Références

  1. « Arrêté du 12 avril 1988 relatif à l'organisation des examens pour l'obtention des certificats, diplômes et brevets de la marine marchande » Accès libre, sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  2. Yves Robert (dir.), Ruedi Baur, Martin Lorenz, Vivien Philizot, Paul Rand et R. Roger Remington, Logos & identités visuelles (Revue), Centre national des arts plastiques, coll. « Graphisme en France » (no 23), , 52 p. (ISSN 2553-629X, lire en ligne), p. 33
  3. Jérémie Pham-Lê, « Affaire Grégory : le corbeau a menacé d’autres magistrats » Accès libre, sur Le Parisien, (consulté le )

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