Nji Mohnlu Seidou Pokam

Nji Mohnlu Seidou Pokam
Illustration.
Titre
Roi des Bangangté
Prédécesseur Francois Njiké Pokam
Biographie
Nom de naissance Nji Monluh Seidou Pokam
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Bangangté
Nationalité Cameroun
Père Francois Njiké Pokam est son demi-frère qu'il remplace au trône des Bangangté. Les deux ayant Robert Njiké Pokam comme père.
Résidence Palais des Bangangté
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Nji Monluh Seidou Pokam est le chef des Bangangté, dans le département du Ndé, région de l'Ouest Cameroun. Il est intronisé à la mort de son demi-frere Francois Njiké Pokam en 1987.

Biographie

Enfance, éducation et débuts

Nji Mohnlu Seidou Pokam est ingénieur agronome de formation. Il accède au trône en 1987, succédant ainsi à Francois Njiké Pokam, son demi-frère[1].

Fonctions

Il est chef de premier degré, la plus haute hiérarchie de chef traditionnel au Cameroun.

Il assume le rôle de gardien de la collection des objets cultuels et culturels du royaume des Bangangté. Son royaume couvre une superficie de 605 km² et 45 000 sujets[2].

Il reçoit en audience et anoblit[3].

Il promeut le rassemblement des sujets du royaume Bangangté[4].

Critiques

Il est critiqué pour avoir contraint ses sujets et en particulier l'élite de Bangangté à soutenir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC)[5],[6] et le pouvoir de Paul Biya[7].

Notes et références

  1. ↑ (en) Pamela Feldman-Savelsberg, Plundered Kitchens, Empty Wombs : Threatened Reproduction and Identity in the Cameroon Grassfields, University of Michigan Press, , 257 p. (ISBN 978-0-472-10989-0, lire en ligne)
  2. ↑ « Les chefferies traditionnelles – Commune de Bangangté » (consulté le )
  3. ↑ Romain Nono, « Distinction : Elvis Kemayou intronisé à la cour royale Bangangté », sur Le Bled Parle (consulté le )
  4. ↑ « Cameroun : Nji Monluh Seidou veut rassembler les siens », sur Afrilao.com, (consulté le )
  5. ↑ « mincom.gov.cm/2018/10/07/le-ro… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. ↑ « Cameroun – Législatives et municipales 2020: Sa Majesté Nji Mohnlu Seidou Pokam, use de ses privilèges de roi des Bangangté pour contraindre ses sujets à assister à un important meeting du RDPC », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
  7. ↑ Sylvain Djache Nzefa, Les chefferies bamiléké dans l'enfer du modernisme-- : réflexion sur l'état actuel des chefferies bamiléké : --une chefferie de demain-- : renaissance, recherche et affirmation d'identité : architecture, art, ethnologie, S. Djache Nzefa, , 202 p. (ISBN 978-2-9508283-0-9, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

v · m
Chefferies et monarques régnants en pays Bamiléké
Chefferies de 1er degré
(11 entités)
  • Babadjou (1,4 ha)
  • Bafang (1 ha ; Haut-Nkam)
  • Bafou (5 ha ; Menoua)
  • Bamougoum (13,29 ha ; Mifi) : François Moumbé Fotso (2017)
  • Bana (2 ha ; Mifi) : Sikam Happi V (2003)
  • Bandjoun (55 ha ; Koung-Khi) : Honoré Djomo Kamga (2004)
  • Bangang (1 ha ; Bamboutos)
  • Bangangté (25 ha ; Ndé) : Nji Mohnlu Seidou Pokam (1987)
  • Banka (1 ha ; Haut-Nkam)
  • Batcham (1 ha ; Bamboutos) : Adrien Djeutsa Sonkoué (2016)
  • Foto-Dschang (2 ha ; Bamboutos) : Guy Bertrand Momo Soffack Ier (2010)
Chefferies de 2e degré
Articles liés
Légende : chefferie (superficie de la forêt sacrée en hectares ; département) ; roi régnant (date d'intronisation)
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