Neublans-Abergement

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Neublans-Abergement
Neublans-Abergement
Le château à Neublans-Abergement.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine Jurassienne
Maire
Mandat
Guy Savoye
2020-2026
Code postal 39120
Code commune 39385
Démographie
Population
municipale
542 hab. (2021 en augmentation de 2,65 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 37″ nord, 5° 19′ 50″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 215 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tavaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Neublans-Abergement
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Neublans-Abergement est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

La commune de Neublans est constituée de trois parties :

  • le haut de Neublans ;
  • le bas de Neublans ;
  • l'Abergement.

Le bas du village est situé dans la vallée du Doubs, sur la rive gauche, puis le village est construit sur un talus et finit de s'étaler sur un petit plateau de 200 mètres d'altitude environ.

Le Nord du territoire communal est occupé par la vallée du Doubs, qui a formé là deux anciennes îles occupées par une ripisylve, mise en valeur par l'agriculture (champs, prairies); la partie Sud de la commune est plus vallonnée, sur un plateau dépassant les 200 mètres d'altitude, couvert de bois et d'étangs (étang de Barbe, étang du Meix).

La commune est située à l'extrémité septentrionale de la vaste plaine de Bresse et au sud-ouest de la ville de Dole. Le village est desservi par les routes D9 et D13E. Le territoire de la commune, situé dans le Jura, est limitrophe du département voisin, la Saône-et-Loire :

Rose des vents Fretterans (Saône-et-Loire) Petit-Noir Rose des vents
Authumes (Saône-et-Loire) N Petit-Noir
O    Neublans-Abergement    E
S
Mouthier-en-Bresse (Saône-et-Loire)

Neublanc-Abergement est, avec la commune limitrophe de Petit-Noir, la dernière commune du Jura - et donc de l'ancienne région de Franche-Comté - sur le cours de la rivière Doubs, qui pénètre ensuite dans le département de Saône-et-Loire quelques kilomètres avant de confluer avec la Saône à Verdun.

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bourgogne-Franche-Comté et Climat du département du Jura.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tavaux Sa », sur la commune de Tavaux à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 868,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Neublans-Abergement est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,7 %), forêts (31 %), terres arables (14,5 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales[Note 4] (3,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

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Histoire

L'origine du village serait probablement celtique. Lors de fouilles archéologiques, des objets mérovingiens, notamment des sarcophages, furent trouvés dans la partie basse du village. En 1073, Humbert, seigneur de Neublans et de Navilly, donne l'église de Pontoux et celle du Château de Navilly, aux moines de l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon[14] et vers 1120, c'est au tour d'Étienne de Neublans de donner la villa de Pontoux aux mêmes religieux.

1275 : Hugues d'Antigny, seigneur issu de la Maison de Vienne, accorde une charte de franchise au village.

Dès le XIIIe siècle, on note la présence d'un château. Au XVe siècle, à la suite d'héritages et partages successifs de la vicomté de Neublans, il semble qu'il y ait eu deux châteaux, détruits par la suite.

1421 : on rapporte le miracle de Sainte Colette, qui venant de Poligny pour se rendre à Seurre, aurait fait halte à Neublans ; les eaux du Doubs étaient hautes : avec son escorte elle traverse la rivière à pied, comme marchant sur les eaux. Dans l'église paroissiale, un vitrail commémore ce pieux événement.

1535 : Philippe de Chabot, autrement connu comme l'Amiral de Brion, est propriétaire d'une partie des terres de Neublans. Il y reçoit le roi François Ier dans son château.

De 1610 à 1612, l'Assemblée des Commissaires chargés de trancher sur la délimitation entre Duché et Comté de Bourgogne siège à Neublans[15],[16].

Seigneurs

La famille seigneuriale de Neublans est d'abord possessionnée dans le nord de la plaine de Bresse, entre Saône (rive gauche, Est) et bas Doubs, depuis le XIe siècle au moins, voire la fin du XIIe siècle. C'est une Maison localement puissante, qui ne cesse de grandir par ses alliances, mais aussi de se diviser ; la branche cadette d'Antigny connaîtra un destin illustre sous le nom de Maison de Vienne à partir du XIIIe siècle. En fait, les titulaires de la seigneurie, fractionnée, s'enchevêtrent : l'historien franc-comtois Alphonse Rousset a pu dire (1854) : « Il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, d’établir une série exacte des Seigneurs de Neublans, parce que cette terre se divisait entre plusieurs familles dont les titres ne déterminent pas les droits d’une manière précise. Notons en particulier : Les Seigneurs de Neublans de la Maison de Vienne, les Seigneurs de Neublans en la partie de Longwy et les Seigneurs de Neublans en la partie de Rye »[17]. Neublans avait rang de vicomté.

Les tentatives de construction d'une généalogie semblent vouées à n'être que partielles et imprécises. Cependant, il apparaît que les familles de Neublans, de Neublans d'Antigny (alias de Vienne ou d'Antigny ou de Sainte-Croix ensuite), de Chaussin, de Longwy et de Rye, sont étroitement apparentées au début, étant issues d'une même souche et d'un même domaine, ce qui ne les empêche pas d'être rivales voire ennemies à l'occasion ; ainsi les de Vienne et les Longwy se font la guerre en 1275-1283, conflit qui mènera à la mort de Simonin de Longwy en 1283, d'où le mariage de réconciliation en 1288 entre Hugues V de Vienne et Gil(l)e/Gil(l)ette de Chaussin, dame de Longwy en (majeure) partie ; et l'érudit Alphonse Rousset rappelle que le pape Eugène IV accorde en 1436 une dispense de parenté pour le mariage entre Jeanne de Vienne, dame héritière de Neublans, Pagny et Binans, avec Jean III de Longwy sire de Gevry : une union négociée en vue de mettre fin aux guerres et procès entre les deux familles.

Sous toute réserve, cf. les essais de reconstruction et d'interprétation[17],[18],[19] et 2 :

Gautier de Neublans, fl. dans la deuxième moitié du XIe siècle, est père d'Étienne Ier de Neublans, † vers 1147, qu'on pense mari de Béatrice de Navilly, fille de Guichard, d'où les branches ♠ ♣ ♥ ♦ :

Branche aînée (branche de Neublans) ♠

- Le fils aîné d'Étienne Ier : Hugues Ier de Neublans, fl. vers le milieu du XIIe siècle, père de :

  • Étienne II, seigneur de Neublans (l'aîné ?), † 1174 ?,
    • Hugues II seigneur de Neublans, † après 1200
      • Étienne III seigneur de Neublans, † vers 1230
        • Hugues III seigneur de Neublans, † vers 1268, 1275 ?
          • Étienne IV seigneur de Neublans (vers 1235-1286)
            • Guillaume seigneur de Neublans, † vers 1300, x Marguerite de Bellevesvre
              • Comtesse, dame de Neublans, x 1° ♥ Jean Ier de Vienne seigneur de Pagny ci-dessous ; 2° Walter d'Hasenbourg/d'Asuel, † 1342 ; d'où postérité des deux unions, et transmission de la majeure partie de Neublans
          • Guillaume de Neublans serait un fils d'Hugues III (avec lequel il passe un accord en 1255) et la souche des seigneurs de Rye ? (thèse d'Alphonse Rousset, contradictoire avec celle exposée ci-après), père de : Guyot/Guy de Rye seigneur en partie de Neublans, † après 1297, d'où postérité : voir plus bas ♣ (branche de Rye)
        • Luquette, fille d'Étienne III et sœur d'Hugues III, x Amaury IV de Joux, d'où succession,
        • une sœur d'Hugues III et Luquette serait l'épouse d'Hugues de Rye, par là aussi seigneur en partie de Neublans ? (cette thèse est contradictoire avec la précédente, et suppose une famille de Rye bien antérieure, imaginaire selon Rousset, et dont Urbain Plancher donne cependant une généalogie), d'où : Péronne, qui épouserait son cousin germain Guillaume de Rye - fils de Félix de Rye, le frère d'Hugues - d'où : Guillaume, père d'Oudard/Edouard/Eudes, père de Guyot/Guy de Rye seigneur en partie de Neublans, cf. ci-dessus, et plus bas ♣ (Mais pour Dunod, Péronne serait une fille d'Hugues/Huguenin de Neublans, mariée en 1265 à un cousin d'une branche cadette des Neublans, Guillaume de Rye...)
 
Branche cadette de Rye ♣
  • Guyot/Guy de Rye, sire de Neublans en partie (♠ ; † vers 1300) ; Père de Jean Ier de Rye (x Antoinette de Salins, dame de Balançon et de Corcondrai, † en mars 1339) ; Père lui-même de Jean II de Rye, marié vers 1320 à Yolande, fille de Hue de Belvoir de Rougemont, d'où Jean III de Rye. Ledit Jean III († 1384), sgr. de Balançon, maréchal de Bourgogne en 1359, fidèle du duc-comte Philippe de Rouvre, x Jeanne d'Asuel, fille de Walter V d'Hasenbourg d'Asuel et ♠ Comtesse de Neublans, veuve de Geoffroy de Frôlois, dont :
    • Henri de Rye, sgr. de Corcondray et d'Orchamps (fils cadet ; fl. entre 1391 et 1398), x Perrenette/Perenelle, fille de Jean de Rougemont : Parents de Jean de Rye († av. 1437 ; x Catherine de Bauffremont, dame de Trichâteau) et de Jeanne, dame de Rye, x 2° Girard/Gérard de Saulx-Vantoux (voir plus loin Louis de Rye, † 1477) ;
    • et Mathey/Mathée/Mathieu de Rye (fils aîné ; † en janvier 1420), sgr. de Balançon et de Fretterans, marié 1° à Marguerite de Rougemont († 1378 ; sans postérité ; sœur de Pernelle ci-dessus), puis 2° à Béatrice de Vienne-Ruffey, dame de Commenailles († ap. 1423 : en septembre 1429 ? ; fille de Guy de Vienne et Marie de Thoire-Villars), d'où (du 2°) (nous suivons ici les généalogies récentes, fondées sur Urbain Plancher, et non Dunod et Moréri dont les filiations reposent ici probablement sur des confusions) :
      • les cadets : - Philibert, sgr. de Rye, Cottebrune, Corcondray et Commenailles, x Alis, fille du maréchal de Bourgogne Jean de Cottebrune ; - Guyot de Rye, sgr. de Neublans et de Fretterans († ap. 1435), x Marie, fille de Jean II de Rupt ; - Claude, prieur de Frontenay et abbé de Bèze, sgr. de Boüans (Bouclans ?) ; - Louise de Rye, dame d'Ougney, x Etienne de Salins-La Tour de Poupet (frère cadet d'Henri de Salins-La-Tour ci-après) ; et leur frère aîné,
      • Jean IV de Rye († le 16 septembre 1462), sgr. de Balançon et Thervay et Corcondray, puis de Rye, Fretterans et Neublans, x Antoinette († en mars 1439/1440), fille d'Henri de de Salins-la-Tour ; Parents de (nous suivons ici Urbain Plancher) :
        • Jean (V) de Rye († en mai 1481), sgr. de Balançon, Corcondray, d'Issey (Dissey à Mouthier-en-Bresse) et St-Remy ; Louise (x 1° Jean de Saux du Meix, et 2° Jean de Lugny) ;
        • et Louis de Rye († 1477), sgr. de Rye, x 1443 Jeanne, fille de Jeanne de Rye et Girard/Gérard de Saulx-Vantoux (voir plus haut : Henri de Rye), dont Simon et Hugues de Rye, qui suivent :
  • Hugues de Rye († 1513 ; fils cadet), sgr. de Corcondray et de Boüans, x Marie de Lugny, d'où : - Jeanne, qui marie sans postérité Philibert de Coligny-Cressia (la descendance de Philibert vient de ses deux premières noces) ; et - Marie de Rye, abbesse de Château-Chalon en 1528-1555
  • Simon de Rye (fils aîné ; teste en 1518 et † en 1522), sgr. de Rye, Balançon, Dissey et Braux en Auxois, conseiller-chambellan de Philippe le Beau ; x 1497 Jeanne/Antoinette de La Baume-Montrevel, fille du comte Guy de Montrevel (fils de Pierre du Mont-Saint-Sorlin et petit-fils du maréchal Jean) et de Jeanne de Longwy/Longvy (fille de Jean II ou III de Longvy sire de Givry/Gevry, et de Jeanne de Vienne-Pagny dame de Neublans, Pagny et Binans : cf. les branches ♥ et ♦) (Jeanne de La Baume était la sœur du cardinal-évêque de Genève Pierre de La Baume, et la tante du cardinal-archevêque de Besançon Claude de La Baume), dont :
    • Joachim de Rye (1500-1560), seigneur de Rye, chevalier de la Toison d'Or en 1546, x 1532 sa cousine issue de germain Antoinette de Longwy/Longvy (fille de Christophe, sire de Longepierre, Rahon et Binans, et d'Anne, fille de Ferdinand de Neu(f)châtel-Bourgogne/Urtière-Montaigu ; Christophe de Longwy était un petit-fils de Jean II ou III de Longwy par son père Philippe de Longvy, ce dernier étant un des frères de Jeanne de Longwy/Longvy ci-dessus : voir ci-dessous > toutes les branches), d'où :
      • Françoise de Rye dame de Montaigu et dame de Longwy, x 1° son cousin germain Claude-François de Rye († 1567), puis x 2° 1568 son cousin issu de germain Léonor Chabot, comte de Charny et de Buzançais (cf. > toutes les branches ; Léonor était le fils aîné de l'amiral de Brion et de Françoise de Longwy, dame de Charny, Buzançais, Mirebeau et Fontaine-Française, cette dernière étant la nièce du roi François Ier et la fille de Jean IV de Longwy, ce dernier étant un des fils de Philippe de Longvy et le frère aîné de Christophe de Longwy ci-dessus). Postérité, dont :
    • Girard/Gérard de Rye († vers 1564/1575 ; frère puîné de Joachim), sgr. de Balançon et de Villafans, conseiller-chambellan de Charles Quint en 1531 ; x Louise de Longwy/Longvy (qui teste en 1598 ; fille de Christophe et d'Anne de Neufchâtel-Bourgogne ; sœur d'Antoinette de Longwy ci-dessus et de Jeanne ci-dessous), d'où (avec l'héritage La Palu(d) : Varax, Varambon, la Roche-en-Montagne, Maîche et St-Hippolyte, Villersexel, venu de Claudine de Rye, sœur de Girard : voir à la fin de la branche de Rye) :
    • Marc de Rye, baron de Dissey, acquéreur de Rougemont en 1555 ; x 1° Jeanne de Longwy (fille de Christophe et d'Anne de Neuchâtel, et sœur d'Antoinette et Louise de Longwy ci-dessus), et 2° Marie Raguier, d'où :
    • deux évêques de Genève et abbés de St-Claude : Louis de Rye († 1550) ; puis son frère Philibert de Rye († vers 1556)
    • Catherine de Rye, abbesse de Château-Chalon en 1555-1590
    • Jeanne de Rye, abbesse de Baume en 1571-1582
    • Diane-Marguerite de Rye, x 1526 Henri de Mâlain de Lux
    • Claudine/Claude de Rye († 1593), x 1533 Jean de La Palu(d) de Jarnosse († v. 1544/1545) : veuve héritière de son mari Jean et sans postérité survivante (leurs deux filles moururent avant leur mère, dont Marie de La Palud, 3e épouse sans postérité de René de Challant), Claudine transmet ainsi Varambon (dont elle est faite marquise le 9 mars 1576 par le duc Emmanuel-Philibert), Varax, La Roche, Maîche et St-Hippolyte, Villersexel (cf. Faucogney > branche de Villersexel)... (tous ces biens venus donc de son mari Jean de La Palu-Jarnosse), à ses neveux de Rye-La Palu(d) ci-dessus.

(La généalogie de Rye (cf. les notices Thervay et Rye, par le CEGFC d'après Alphonse Rousset) peut se lire dans Dunod[20] et Moréri[21], corrigés par Urbain Plancher[22], Richard[23] ou le site Man8Rove[24]).

 
Branche cadette (branche de Neublans d'Antigny dite de Vienne, seigneurs de Pagny)
  • Philippe Ier de Neublans (le frère cadet ♠ d'Étienne II ?) ; il garde probablement des droits sur Neublans ; de plus les Neublans d'Antigny ont la suzeraineté sur Longwy ; † vers 1204 ou dès 1180 ? ; il épouse Églantine de Pouilly (héritière d'un vaste domaine saônois, proche de Neublans, situé dans l'île de Pagny entre Doubs et Saône à proximité de leur confluent, avec Pouilly, Pagny, Seurre et Saint-Georges : motte et château au sud de Seurre), d'où :
    • Hugues (II) sire de Pagny,
    • Eudes de Neublans, sire de Bellevesvre : Postérité, dont Hugues de Neublans, mari d'Isabelle de Chaix et père de Marguerite de Bellevesvre qui épouse Gaucher II de Commercy,
    • et leur frère Guillaume Ier de Neublans d'Antigny, seigneur de Pagny et de Seurre, † vers 1228, premier mari de Flore d'Antigny (son second mari est Simon II de Chaussin ci-dessous) ; parents de :
      • Philippe Ier (le cadet), † vers 1250, seigneur d'Antigny, x Elisabeth/Isabelle de Champlitte fille de Guillaume d'Achaïe ci-dessous,
      • et Hugues (III) de Neublans d'Antigny (l'aîné) : il épouse Béatrice de Mâcon-Vienne, dame de Sainte-Croix, Pymont (à Boyer), Lons en partie avec Pymont (Jura), et Mirebel, héritière du comté de Vienne, issue d'Étienne Ier comte de Bourgogne, de Mâcon et de Vienne :
        • leur cadet, Henri Ier dit d'Antigny, comte de Vienne vers 1247-1250 (Henri II), poursuit les sires de Ste-Croix,
        • Leur fils aîné Hugues (IV), comte de Vienne, † vers 1277, seigneur de Pagny, Seurre, Lons en partie, Mirebel, accède au comté de Vienne (vers 1250-1263) et fonde l'illustre et prolifique Maison de Vienne ; il épouse Alix/Alais de Faucogney, fille d'Aimon III seigneur de Faucogney, Villersexel et vicomte de Vesoul, d'où :
          • Philippe Ier ou II de Vienne (1240-1303) (son frère cadet Jean poursuit les sires de Mirebel, d'où l'amiral de Vienne), épouse en deuxièmes noces Jeanne fille d'Aimon II de Genève, d'où :
            • son fils cadet Jean Ier de Vienne seigneur de Pagny, † 1328 (son demi-frère aîné Hugues V, † 1316, fils de Philippe et d'Agnès de Chalon-Bourgogne, épouse 1° ♦ Gil(l)e/Gil(l)ette de Chaussin dame de Longwy ci-dessous, d'où les seigneurs de Seurre, Longwy en majeure partie, et aussi de Sainte-Croix par un héritage : cf. leur arrière-petit-fils Guillaume ; et 2° Marguerite de Montmorot et Ruffey, d'où les seigneurs de Lons et Pymont (Jura), puis de Ruffey et Montmorot, Chevreaux, Antigny, Commarin) ; il épouse ♠ Comtesse, dame de Neublans ci-dessus, fille de Guillaume de Neublans et de Marguerite de Bellevesvre, d'où :
              • Philippe de Vienne (II ou III de Pagny), † 1353, x Jeanne de Chambly (fille de Pierre sire de Neaufles et de Torigni, et d'Isabelle fille d'Hugues IV duc de Bourgogne et Béatrice de Champagne-Navarre) ; parents de :
                • Hugues de Vienne, † 1374, x Henriette de Chalon-Auxerre, dame de Binans, fille de Jean II comte d'Auxerre et de Tonnerre et d'Alix de Bourgogne-Montbéliard ; parents de :
                  • Jean de Vienne à la (grande ou longue) Barbe (Jean II de Pagny), † 1436, x 1383 Henriette de Vergy (veuve avec postérité de ♦ Jean (II) de Longwy (prédécédé ; ci-dessous), sans postérité,
                  • son frère Henri de Vienne, † 1429, est seigneur de Neublans, x Jeanne de Gouhenans, d'où :
                    • Jean, † 1430, seigneur de Neublans, x 1405 Henriette de Gran(d)son-Pesmes fille de Jean Ier, d'où :
                      • Gérard/Girard (Ier de Pagny), † vers 1437 sans postérité, hérite Pagny et Binans de son grand-oncle Jean II à la Barbe,
                      • et sa sœur Jeanne de Vienne, † 1472, dame de Neublans, Pagny, Binans, x 1436 Jean II (ou III) de Longwy seigneur de Givry/Gevry, † vers 1462, ci-dessous ♦...
 

Ainsi, la branche aînée ♠ a reçu la seigneurie principale de Neublans, donc Étienne II et ses descendants ci-dessus. La branche cadette ♥ de Vienne-Pagny a sans doute gardé des droits secondaires, comme la branche ♦ de Chaussin-Longwy qui vient juste après. De toute façon, les droits de la famille de Vienne sur Neublans deviennent éclatants par le mariage de Jean Ier de Vienne seigneur de Pagny ci-dessus avec Comtesse de Neublans.

- Par ailleurs, Hugues cité plus haut donnant une charte en 1275, est-il Hugues III de Neublans ci-dessus, ou plutôt Hugues (IV) d'Antigny comte de Vienne ?

- Un frère cadet d'Hugues Ier (deux fils d'Etienne Ier) : Gautier (II), sire de Navilly, marie Mathilde de La Ferté ; ils sont les parents de Marguerite dame de Navilly, femme vers 1166/1170 d'Hugues le Roux (1122-1171), seigneur de Meursault, fils puîné du duc Hugues II de Bourgogne ; et Andrée, épouse d'Hugues de Palleau.

Autre branche cadette (branche de Neublans-Chaussin-Longwy)

- Un autre frère cadet ♠ d'Hugues Ier : Simon Ier de Chaussin, † vers 1158, père de :

  • Mathé(e)/Mathey/Mathieu Ier, seigneur de Chaussin, † vers 1204, (est-ce le même que Mathée mari d'une Elisabeth, cités en 1153 comme bienfaiteurs de St-Bénigne de Dijon ?), père de :
    • Simon II de Chaussin, † vers 1238/1245, vassal en 1222 et 1233 du duc de Bourgogne Hugues IV pour Tavaux (les Chaussin sont tiraillés entre l'hommage au duc ou au comte de Bourgogne), deuxième mari de Flore d'Antigny ci-dessus (Simon II aurait aussi épousé Alix de Champlitte-Pontailler, demi-tante de son gendre Eudes de Champlitte ci-après en tant que fille de Guillaume Ier prince d'Achaïe et de sa troisième femme Eustachie de Courtenay fille de Pierre : d'où postérité ?), d'où :
      • Pérenelle/Perrette, † vers 1255, x Eudes II de Champlitte, né vers 1195 ?-† 1251, seigneur de Lamarche, fils de Guillaume de Champlitte prince d'Achaïe (vers 1160-vers 1209) et de sa première femme Alix/Adélaïde fille d'Anséric III-IV de Montréal, d'où :
      • Mathé(e)/Mathey/Mathieu Ier de Chaussin et de Longvy, † 1284 (sans doute fils de Simon II) ; il fait hommage en 1257 — puis son neveu Simonin en 1267 — au comte de Bourgogne (Hugues de Chalon ou son père le comte-régent Jean l'Antique). Il s'intitule sire de Longwy/Longvy (au nord de Neublans), partie de la ; x Gil(l)e de Rahon fille de Mathieu de Rahon, d'où :
        • Simon III de Chaussin ou Simonin, seigneur de Longwy, † 1283 dans la guerre contre les de Vienne (voir ci-dessus), époux de Marguerite, fille de Perrot de Bellevesvre, (parfois donné comme le fils de Jean Ier qui suit, et qui serait alors son père et non son frère ?) ; père de :
          • Gil(l)e (Gil(l)ette) de Chaussin, dame de Longwy en partie (la ville et le Bourg-Dessous), première femme en 1288 d'Hugues V de Vienne seigneur de Seurre et de Lons en partie, le demi-frère aîné de ♥ Jean Ier de Vienne de Pagny ci-dessus (cf. l'article Ste-Croix) ; Gile meurt peu de temps après, en laissant un fils, Guillaume Ier-II de Vienne seigneur de Seurre et de Longwy : père lui-même de Jacques Ier de Longwy et d'Hugues VI de Seurre — ce dernier étant père de Guillaume II-III-IV), d'où la suite des seigneurs de Longwy en majeure partie ; les personnages qui suivent restent seigneurs secondaires de Longvy,
        • Jean Ier de Longwy, sire de Rahon[25] et de Longwy en partie : le Bourg-Dessus (ou de tout le fief si Simon/Simonin III qui précède est son fils plutôt que son frère ?), (est-ce le même Jean de Longwy-Chaussin - à moins que ce soit Mathieu/Mathée - qui marie Guillemette Bezort de Chazeu(l), Lucenay et Bussy, et est le père d'Agnès de Chaussin, femme vers 1280 de Jean III de Châtillon-en-Bazois ?), père de :
          • Simone, x Aymon de Faucogney seigneur de Villersexel, † 1309
          • et Mathée/Mathieu II de Longwy seigneur de Rahon ; il épouse en 1314/1324 Alix, fille de ♥ Hugues V de Vienne et de sa deuxième épouse Marguerite dame de Montmorot et Ruffey ; Mathée donne à sa femme Alix, en douaire, Rahon, Port-Albey/Port-Aubert et Molay, Précey/Parrecey ; parents de :
            • Henri de Longwy seigneur de Rahon, † vers 1390, x Philiberte de Bourgogne-Montaigu, fille de Philibert de Couches (il x aussi Jeanne, † 1373, fille d'Henri de Faucogney, dame de Gevry/Givry, sans postérité, mais elle lui laisse cette terre), d'où :
              • Jean (II) de Longwy seigneur héritier de Rahon et Gevry, † avant son père Henri, x Henriette de Vergy († 1427 ; fille de Guillaume II-III de Vergy seigneur de Mirebeau et Fontaine-Française, et de Jeanne de Montfaucon-Montbéliard ; voir ci-dessus son remariage sans postérité avec ♥ Jean II de Vienne de Pagny à la Barbe) ; parents de :
                • Mathée/Mathieu III de Longwy, seigneur de Givry et Rahon, x 1396 Bonne de La Trémoille, fille de Guillaume seigneur d'Uchon et Bourbon-Lancy, et sœur de Guy de La Trémoille — comte de Joigny et sire d'Antigny par sa femme la comtesse Marguerite, fille de Miles II de Noyers comte de Joigny et seigneur d'Antigny ; parents de :
                  • leur fils cadet, Olivier de Longwy, † 1463 sans postérité de sa femme Claudine fille de Guillaume de Faucogney-Villersexel-Clairvaux, est seigneur de Longepierre et de Rahon, qui à sa mort retournent à ses neveux, fils de son frère aîné Jean II-III
                  • l'aîné, Jean II (ou III) de Longwy seigneur de Givry/Gevry, † 1462/1463 ; x 1436 ♥ Jeanne de Vienne, dame de Neublans, Pagny, Binans, † 1472, ci-dessus...
 

Les branches ♠ ♥ et ♦ sont ainsi réunies. La réunion avec la ♣ branche de Rye se fera plus loin.

... Pour le moment, il vient les six enfants de Jean II-III de Longwy de Gevry, et de sa femme Jeanne de Vienne, dame de Pagny et de Neublans :

Réunion de toutes les branches (de la Maison de Longwy-Neublans à celles de Chabot et de Lorraine-Elbeuf)
 

Mais après la mort du duc Charles II, les Lorraine d'Elbeuf, très endettés, doivent abandonner plusieurs de leurs biens à partir de 1659, dont Neublans : « Jean Bouhelier, conseiller au Parlement de Dijon achète la vicomté de Neublans et la revend le 13 octobre 1685, à Étienne Richard, seigneur de Blégny. Mais Jean-Claude-Joseph de Froissard, marquis de Broissia, seigneur de Montagna et de Noire(s), obtint de Louis XIV le retrait féodal de cette seigneurie et força Étienne Richard de Blégny, chanoine de Baume, et Pierre Richard, son frère, à la lui vendre, ce qui eut lieu le 3 juillet 1703. Ce seigneur réunit toute la seigneurie-vicomté de Neublans en rachetant une fraction de la part de Rye qui était encore aux mains de monsieur de Fussey seigneur de Chazelles (Chazelles ?), et il fit commencer le beau château qu’on voit aujourd’hui : il y mourut en 1750. Cette propriété appartient actuellement aux héritiers du comte Philippe-Bonaventure de Froissard-Broissia. Ce château a été bâti au commencement du XVIIIe siècle, sur l’emplacement de l’ancien. Construit en briques, il se compose d’un rez-de-chaussée, d’un entresol, de trois étages et de vastes bâtiments de dépendances. Ses faces extérieures sont décorées de 27 pilastres de l’ordre corinthien. La porte est précédée de deux lions en pierre s’appuyant sur les armoiries de la famille de Froissard-Broissia. Une très belle avenue, partant du château, se dirige à l’est, sur une longueur de 5 km. Le château de Neublans est sans contredit le plus monumental du Jura » (d'après le texte d'Alphonse Rousset, 1854[17]).

Catastrophe aérienne à Neublans (28 août 1939)

À la fin du mois d'août 1939, la menace hitlérienne se précise. Les unités de l'Armée de l'Air reçoivent l'ordre de rejoindre leur terrain opérationnel. Dans ce cadre, le 28 août vers 8 heures, le groupe de chasse III/3 équipé de Morane MS 406 quitte Dijon pour rejoindre Salon-de-Provence. Arrivée peu après au-dessus de la vallée du Doubs, la 6e escadrille se trouve en présence d'un épais brouillard. Le leader qui est en tête, décide de percer par le dessous : descendus à quelques mètres d'altitude, six avions percutent la colline située sur les communes de Neublans (Jura) et Authumes (Saône-et-Loire).

Le bilan de la catastrophe est lourd : trois morts, trois blessés et six appareils hors de combat[26].

1943-1944 : Dans la France occupée, Neublans se trouve en zone dite « libre », la ligne de démarcation s'arrêtant au Doubs. Des Résistants du Groupe Bruckmaster provoquent plusieurs déraillements de trains sur la ligne de chemin de fer Dole-Chalon-sur-Saône[27].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 juin 2020 René Plathey DVG  
juin 2020 En cours Guy Savoye  

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 542 habitants[Note 5], en augmentation de 2,65 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
536559416599604679698656642
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
610598609590611635612630602
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
585563587555488437395370374
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
402407347383362389443438510
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2014 2019 2021 - - - - - -
530541542------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Voies

36 odonymes recensés à Neublans-Abergement
au 25 novembre 2013
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
0 0 0 0 0 14 0 0 0 0 0 4 18 [Note 6] 0 0 36
Notes « N »
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap

Édifices et sites

Cette commune présente un intérêt architectural par la présence d'un château du XVIIIe siècle de style néo-classique. Les toitures et certaines pièces d'écuries sont inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques[32]. La Révolution ayant stoppé l'avancement de sa construction, l'aile droite n'a jamais été terminée. Il englobe par ailleurs les restes du précédent château. Dominant la plaine du Finage il se voit de très loin, comme le suggère l'expression locale « Le château de Neublans, quand on le voit on n'est pas dedans »[réf. souhaitée]. Aujourd'hui résidence privée, il ne se visite pas.

Au carrefour face à l'entrée du château, une croix de pierre, dite « patibulaire », marquerait l'ancien emplacement du gibet.

L'église paroissiale, commencée au XVe siècle, a été plusieurs fois remaniée au fil des siècles. Créée en 2010, l'association SENA (Sauvegardons l'Église de Neublans-Abergement) a pour objectif de réunir des fonds pour aider à la restauration de l'église et de demander son inscription à l'inventaire des Monuments Historiques. Sur le parvis, on remarque un beau calvaire récemment restauré.

Neublans est aussi riche d'un petit patrimoine rural : lavoir, fontaines, puits, croix, chambres à four, pigeonnier... parfois bien caché. Le matériau de construction dominant est la brique rouge. Au bas de Neublans une borne du XVIIe siècle rappelle l'ancienne frontière entre Comté et Bourgogne (voir 1610).

À l'Abergement se remarque une fontaine d'époque romane. Le nom même d'« Abergement Saint Jean » viendrait de propriétés ou d'un établissement autrefois installé par les Templiers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem. Une partie de la forêt porte encore l'appellation de « Bois du Temple ».

Sur le territoire de la commune, se trouvent deux étangs : l'étang de Barbe, à l'Est, près du bois de Chaussemourot, et l'étang du Meix, au Sud, en direction de la plaine de Bresse.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Article connexe : Armorial des communes du Jura.

La famille de Neublans portait pour armes : « De sable à la croix ancrée d'argent »[33].

Notes et références

Notes

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Dont une Rue du 11-Novembre et une Rue du 8-Mai

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Neublans-Abergement et Tavaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Tavaux Sa », sur la commune de Tavaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Tavaux Sa », sur la commune de Tavaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Cartulaire de l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon: Charte XXXIX, an 1073 Carta de Pontidoti
  15. sources : « Précis statistique de l'arrondissement de Dole » A. Marquiset (ed.1841)
  16. « Dictionnaire géographique des Communes du Jura »- A. Rousset (ed.1853-1857)
  17. a b et c « Neublans », sur Cegfc-Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté, d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, t IV, 1854, par Alphonse Rousset.
  18. « Rye, p. 508-515 », sur Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, t. V, 1857, par Alphonse Rousset.
  19. « Longwy-sur-le-Doubs », sur Cegfc-Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté, d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, t III, 1854, par Alphonse Rousset.
  20. « Neublans et Rye, p. 79-86 », sur Suite et Conclusion de l'histoire civile du Comté de Bourgogne, avec un Nobiliaire de cette province, par François-Ignace Dunod de Charnage, chez Jean-Baptiste Charmet, à Besançon, 1740
  21. « Maison de Rye, p. 445-447 », sur Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. IX, chez les Libraires associés, à Paris, 1759
  22. « Maison de Rye, p. 383-398 », sur Histoire générale et particulière de Bourgogne, t. II, par Urbain Plancher, chez Antoine de Fay, à Dijon, 1741
  23. « Les de Rye, les Poitiers de Rye puis les Durfort à Neuchâtel, p. 218-342 », sur Recherches sur la Maison de Neuchâtel au comté de Bourgogne, par l'abbé Jean-François-Nicolas Richard, curé de Dambelin, chez Charles Deis, à Besançon, 1840
  24. « Famille de Rye », sur Man8Rove
  25. « Rahon », sur CEGFC, d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, par Alphonse Rousset, t. V, 1854.
  26. Service Historique de l'Armée de l'Air, Aéro Journal avril-mai 2000, archives municipales des communes concernées, Le Réveil du 27/10/45, Histavia21...
  27. « Un enfant de troupe dans la Résistance louhannaise » - R. FICHET (ed. L'Harmattan - 2001)
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Château de Neublans », notice no PA00101971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture consultée le 31 août 2011
  33. R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 569.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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