Moyenne empirique

En théorie des probabilités, la moyenne empirique d’un échantillon de variables aléatoires réelles ou vectorielles ( X 1 , . . , X n ) {\displaystyle (X_{1},..,X_{n})} est définie par la moyenne arithmétique des variables : X ¯ n = 1 n i = 1 n X i {\displaystyle {\overline {X}}_{n}={\frac {1}{n}}{\sum _{i=1}^{n}X_{i}}} .

Cette moyenne constitue ainsi un estimateur sans biais de l’espérance pour la loi commune des variables X 1 , . . . , X n {\displaystyle X_{1},...,X_{n}} . Lorsque cette loi a une variance finie σ 2 {\displaystyle \sigma ^{2}} , la moyenne empirique a pour variance σ 2 / n {\displaystyle \sigma ^{2}/n} , ce qui en fait aussi un estimateur convergent. Elle permet aussi de définir d’autres estimateurs, comme celui de la variance S 2 = 1 n i = 1 n ( X i X ¯ ) 2 {\displaystyle S^{2}={\frac {1}{n}}\sum _{i=1}^{n}(X_{i}-{\overline {X}})^{2}} ou de son équivalent sans biais S 2 = n n 1 S 2 {\displaystyle {S^{*}}^{2}={\frac {n}{n-1}}S^{2}} .

La moyenne empirique est très utilisée en application du théorème central limite, qui stipule qu’elle converge en loi vers la loi normale dont l’espérance et la variance sont celles des variables X 1 , . . . , X n {\displaystyle X_{1},...,X_{n}} . Elle donne lieu ainsi à l’expression d’intervalles de confiance. Dans le cas où les variables X 1 , . . . , X n {\displaystyle X_{1},...,X_{n}} suivent déjà la loi normale ou une autre loi stable, la moyenne empirique suit le même type de loi.

Voir aussi

Bibliographie

  • Gilbert Saporta, Probabilités, analyse de données et statistique §12.2.1 « Étude de la statistique X ¯ {\displaystyle {\overline {X}}}  », Éditions TECHNIP, Paris 2011.

Liens internes

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