Minase-jingū

Minase-jingū
Localisation
Localité
ShimamotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
34° 53′ 06″ N, 135° 40′ 23″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Culte
Type
Dédié à
Go-Toba, Tsuchimikado, JuntokuVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondateur
Minase Nobushige (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
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Patrimonialité
Bien culturel important du JaponVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
(ja) www.minasejingu.jpVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le Minase-jingū (水無瀬神宮?) est un sanctuaire shinto situé dans le bourg de Shimamoto, dans la préfecture d'Osaka[1].

Le sanctuaire est consacré à la vénération des kamis des empereurs Go-Toba, Tsuchimikado et Juntoku[1]. Dans leur lutte contre le shogunat Kamakura, ces trois personnages historiques sont unis par un facteur commun, chacun a été dominé et exclu du centre impérial de Kyoto : Go-Toba est banni aux îles Oki où il meurt[2]. Tsuchimikado s'est senti obligé d'abandonner Kyoto, se rendant d'abord dans la province de Tosa (actuelle préfecture de Kōchi) puis plus tard dans la province d'Awa où il meurt en exil[3]. Quant à Juntoku, il est contraint de terminer sa vie dans l'île de Sado[4].

En 1873, les kamis de Go-Daigo et Tushimikado sont consacrés, celui de Juntoku l'est en 1874[5].

Kanpei-sha

En 1871, le kanpei-sha (官幣社?) dresse la hiérarchie des sanctuaires soutenus par le gouvernement les plus étroitement associés à la famille impériale[6]. Cette catégorie englobe les sanctuaires qui consacrent les empereurs, les membres de la famille impériale ou les obligés méritoires de la famille impériale[7]. Jusqu'en 1940, ce sanctuaire connu alors sous le nom de « Minase-gū[8] », fait partie des sanctuaires impériaux de rang moyen ou kanpei-chūsha (官幣中社?). En 1940, le statut de Minase devient kanpei-taisha (官幣大社?), qui est le plus haut rang et, depuis, le sanctuaire est connu sous le nom « Minase-jingū[9] ».

Source de la traduction

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Minase Shrine » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

  1. a et b Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, 1959, p. 126.
  2. John S. Brownlee, Political Thought in Japanese Historical Writing: From Kojiki (712) to Tokushi Yoron (1712), 1991, p. 104.
  3. Takekoshi Yosaburō, The Economic Aspects of the History of the Civilization of Japan, 2004, vol. 1, p. 186.
  4. Nicholas Bornoff, National Geographic Traveler Japan, 2005, p. 193.
  5. Daniel Clarence Holton, The Political Philosophy of Modern Shintō: a Study of the State Religion of Japan, 1922, p. 273.
  6. Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, 1959, p. 124.
  7. (en) « Kampei Taisha », sur www2.kokugakuin.ac.jp (consulté le ).
  8. Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, p. 125.
  9. Richard Ponsonby-Fane, The Vicissitudes of Shinto, 1963, p. 394.

Voir aussi

Bibliographie

  • Niholas Bornoff, National Geographic Traveler Japan, Washington, D.C., National Geographic Society, 2005.
  • John S. Brownlee, Political Thought in Japanese Historical Writing: From Kojiki (712) to Tokushi Yoron (1712), Waterloo, Ontario, Wilfrid Laurier University Press, 1991 (ISBN 0-88920-997-9).
  • Daniel Clarence Holton, The Political Philosophy of Modern Shintō: a Study of the State Religion of Japan, Chicago, University of Chicago Libraries, 1922 (OCLC 2857479).
  • Richard Ponsonby-Fane The Imperial House of Japan, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1959 (OCLC 194887).
  • —, Studies in Shinto and Shrines, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1962 (OCLC 399449).
  • —, The Vicissitudes of Shinto, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1963 (OCLC 186605327).
  • Takekoshi Yosaburō, The Economic Aspects of the History of the Civilization of Japan, Londres, Taylor & Francis, 2004, vol. 1 (ISBN 0-415-32379-7 et 978-0-415-32379-6).

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