Maxime Laubeuf

Maxime Laubeuf
Maxime Laubeuf, vers 1911
Fonctions
Président
Société des ingénieurs civils de France
janvier -
Président
Académie de marine
Biographie
Naissance
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PoissyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechnique (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ingénieur militaire, sous-marinierVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Amélie Joséphine Marie Nillus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Henri Laubeuf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie des sciences
Académie de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Maxime Laubeuf, né le à Poissy (Seine-et-Oise) et mort le à Cannes (Alpes-Maritimes), est un ingénieur français spécialisé dans la construction navale. Il est considéré comme l'un des pères des sous-marins modernes.

Biographie

Polytechnicien de la promotion de 1883, il intègre le corps des ingénieurs du Génie maritime. Sous-ingénieur en 1887, ingénieur en 1891, il travaille à Brest à la mise au point de bâtiments submersibles et conçoit les premiers sous-marins modernes en 1904 – le Narval et l'Aigrette. Ses submersibles sont équipés de périscope et ont la faveur de la marine de l'époque. Ils fonctionnent à la vapeur, et pouvaient effectuer de brèves plongées grâce à une propulsion électrique. Deux ans plus tard, il quitte la Marine pour poursuivre la construction de sous-marins dans l'industrie privée. Ses innovations sont adoptées par toutes les marines du monde.

Il est membre de l'Académie de marine et à partir de 1920 de l'Académie des sciences.

En , il est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès[1].

Il meurt à 75 ans en décembre 1939, pendant la Drôle de Guerre, et est inhumé au cimetière du Grand Jas à Cannes (Alpes-Maritimes).

Hommages et distinctions

Une plaque commémorative est apposée le sur sa maison natale, au nº 53 cours du Quatorze-Juillet à Poissy. Des rues portent son nom dans les villes de Poissy et Cherbourg-en-Cotentin ainsi qu'un quai à Chatou.

Bibliographie

  • Maxime Laubeuf, Sous-marins et submersibles. Leur développement, leur rôle dans la guerre, leur rôle dans l'avenir, les sous-marins allemands, 1917 (lire en ligne)
  • Jérôme Peignot, « Laubeuf, l’inventeur du submersible », Revue maritime,‎ , p. 75-83 (lire en ligne)
  • Albert Portevin, Notice sur la vie et les travaux de Maxime Laubeuf : 1864-1939, Académie des Sciences, 1951, 11 p.

Notes et références

  1. La Presse, 28 mai 1920, p. 2.
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

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