Max Erwin von Scheubner-Richter

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Max Erwin von Scheubner-Richter
Biographie
Naissance
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RigaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Diplomate, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
LieutenantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit

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Ludwig Maximilian Erwin von Scheubner-Richter ou Max Scheubner-Richter, né Ludwig Maximilian Erwin Richter (, Riga, Empire russe – , Munich, Allemagne) est un diplomate allemand et l'une des figures principales des débuts du NSDAP.

Il vit une grande partie de sa vie dans la Russie impériale. Durant la Révolution russe de 1905, il fait partie d'une des armées privées levées pour combattre les révolutionnaires.

Pendant la Première Guerre mondiale, Scheubner-Richter sert en Turquie ottomane en tant que vice-consul allemand à Erzurum. À ce poste, il en profite pour documenter le massacre d'Arméniens par les Turcs durant le génocide. Après la guerre, il est impliqué dans la contre-révolution russe puis, en 1918, il déménage en Allemagne avec Alfred Rosenberg. Ce dernier l'introduit en 1920 au NSDAP[1].

Il participe au putsch de Kapp, puis rapproche le NSDAP de Ludendorff et des milieux industriels, monarchistes et ecclésiastiques[1].

En 1923, il participe au putsch de la Brasserie durant lequel il est mortellement blessé, alors qu'il se tient aux côtés d'Adolf Hitler[2].

Il est le seul nazi de haut rang à mourir durant le putsch. Des seize qui perdent la vie en cette occasion et auxquels Hitler dédie le premier volume de Mein Kampf, il est la seule « perte irremplaçable » selon les dires ultérieurs d'Hitler[3].

Bibliographie

  • (de) Johannes Baur, Die russische Kolonie in München 1900-1945. Deutsch-russische Beziehungen im 20. Jahrhundert, Veröffentlichungen des Osteuropa-Instituts München, Reihe Geschichte, Bd. 65, Wiesbaden, 1998.
  • (de) Otto von Kursell, Erinnerungen an Max von Scheubner-Richter, Ohne Ort, 1967.
  • (de) Paul Leverkühn, Posten auf Ewiger Wache. Aus dem abenteuerlichen Leben des Max von Scheubner-Richter, Essener Verlagsanstalt, Essen, 1938.

Références

  1. a et b Karl Bracher (trad. Frank Straschitz, préf. Alfred Grosser), Hitler et la dictature allemande : naissance, structure et conséquences du National-Socialisme, Bruxelles, Ed. Complexe, coll. « Bibliothèque Complexe », , 681 p. (ISBN 978-2-87027-569-6, OCLC 722815260, lire en ligne), p. 133
  2. Ian Kershaw, Hitler, Flammarion, 2008, p. 171
  3. (en) Peter Balakian, The Burning Tigris : The Armenian Genocide and America's Response, New York, HarperCollins, , 483 p. (ISBN 978-0-06-055870-3 et 978-0-060-19840-4, OCLC 886694965), p. 407
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