Martin Schoock

Marten Schoock
gravure de Steven van Lamsweerde
Biographie
Naissance
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Groningue ou Zaltbommel (d) ou UtrechtVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Francfort-sur-l'OderVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Historien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Maître
Gisbertus VoetiusVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Henri Reneri ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Martin Schoock ( - 1669) est un universitaire néerlandais.

Biographie

Martin Schoock naît en 1614 à Utrecht, dans une famille remonstrante. Il apprend le latin avec son grand-père Anton van Voorst, puis fait des études de droit à Franeker, peut-être de théologie et de philosophie à partir de 1632 à Leyde avec Antonius Walaeus et certainement de philosophie à Utrecht, avec pour enseignant Henri Reneri, ami de Descartes[1]. Il obtient un doctorat de philosophie sous la direction de Gisbertus Voetius, vers 1636[1].

Vers 1638, il devient professeur de littérature classique, de rhétorique et d'histoire à l'Athenaeum Illustre de Deventer, puis en 1640 professeur de logique et de physique à l'université de Groningue. Il publie en 1643 Philosophia Cartesiana, sive admiranda methodus novae philosophiae Renati Descartes. Descartes se plaint d'avoir été diffamé par Schoock qui reconnaît qu'il n'a que très peu participé à l'écriture de cet ouvrage dont l'auteur selon lui est Voetius.

En 1666, poursuivi par des problèmes financiers et une réputation méritée d'alcoolisme, il s'enfuit à Francfort-sur-Oder, où il est nommé historien officiel de l'électeur de Brandebourg et professeur à l'université de Francfort-sur-Oder. Il y meurt en 1669.

Philosophiquement, Schoock est aristotélicien, mais il est difficile de donner à son œuvre une caractéristique d'ensemble. Très intéressé par les problèmes pratiques, il laisse un Traité des tourbes, un Éloge de la surdité, un traité De la poule et de l’œuf et un autre sur L'Aversion au fromage[2].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martin Schoock » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) Theo Verbeek, « Schoock, Martinus (1614–1669) », dans Lawrence Nolan, The Cambridge Descartes Lexicon, Cambridge, Cambridge University Press, (DOI 10.1017/CBO9780511894695.228), p. 668-669.
  2. *René Descartes, Martin Schoock, Theo Verbeek (trad. et éditeur scientifique) et Jean-Luc Marion (préface), La Querelle d'Utrecht, Paris, Les Impressions nouvelles, , p. 49-50.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Henri Krop, « Martinus Schoock », dans Wiep van Bunge et al., The Dictionary of Seventeenth and Eighteenth-Century Dutch Philosophers, Bristol, Thoemmes Press, , p. 890-895.
  • (en) Theo Verbeek, « Schoock, Martinus (1614–1669) », dans Lawrence Nolan, The Cambridge Descartes Lexicon, Cambridge, Cambridge University Press, (DOI 10.1017/CBO9780511894695.228), p. 668-669.

Liens externes

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