Marie Mesmin

Marie Mesmin
Description de l'image Marie Mesmin.jpg.
Données clés
Nom de naissance Marie Baillet
Naissance
Monguilhem (Gers)
Décès (à 67 ans)
Bordeaux
Nationalité française
Pays de résidence France
Profession
concierge
Autres activités
voyante (apparition mariale)

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Marie Mesmin (1867-1935) est une visionnaire bordelaise qui aurait bénéficié à partir de 1902 d'apparitions mariales et de prophéties sur les malheurs encourus par la France dans le contexte précédant l'adoption en 1905 de la loi de séparation des Églises et de l'État.

À partir de 1909, Marie Mesmin fonde une secte sous le nom de « Notre-Dame-des-pleurs », que l’archevêque de Bordeaux, Pierre Paulin Andrieu, condamne sévèrement.

La secte et sa fondatrice deviennent célèbres à partir de 1919 quand des adeptes usent de procédés moyenâgeux pour agresser deux prêtres qu'ils accusent d'envoûter Marie Mesmin.

Début des visions et des prophéties

Les informations suivantes proviennent principalement de : Jean-Jacques Michaud, « Les larmes miraculeuses de Notre-Dame des Pleurs à Bordeaux au début du XXe siècle », Revue Archéologique de Bordeaux, vol. XCVII,‎ , p. 275-279 et Jacques Mourier, « La vie mystique de Marie Mesmin : chef de la police surnaturelle de "Notre-Dame-des-pleurs" », Détective, vol. 1, no 1,‎ [1].

Marie Baillet, seconde d'une famille de cinq enfants, est née en 1867 dans la commune de Monguilhem (Gers). Marie ne fréquente pas l'école. Elle ne saura jamais ni lire ni écrire (à l'âge adulte elle apprend seulement à écrire son nom et elle signe les lettres qu'elle dicte à une secrétaire : « Marie Mesmin, esclave de Marie »).

Selon son propre récit, son enfance est marquée par deux phénomènes « miraculeux » : en 1874, alors qu'elle garde les vaches dans un pré, elle tombe dans une mare. Sur le point de périr noyée, elle invoque Jésus : « Mon bon Jésus, dit-elle, sortez-moi de là, je vais mourir ». Marie prétend qu'à ce moment-là, elle s'est sentie emportée par des mains invisibles qui la déposaient sur la berge. Elle bénéficie par la suite d'une vision du Christ et du Sacré-Cœur. De cet accident et de cette vision, naît sa dévotion au Sacré-Cœur de Jésus qui durera toute sa vie.

Marie est placée à Bordeaux vers l'âge de quinze ans. Elle épouse Jean Mesmin, infirmier à l'hôpital de Bordeaux.

En 1905 elle devient concierge d'un immeuble occupé par une compagnie d'assurance au 13 cours du XXX-Juillet à Bordeaux[Note 1]. Elle y réside avec son mari et leurs deux filles, Jeanne et Marie-Louise, jusqu'en janvier 1913.

Pendant cette période, Marie rapporte une série d'apparitions et de conversations avec la Vierge-Marie qui lui prédit les malheurs qui attendent la France si elle ne renonce pas à « chasser Dieu du pays ».

Un cercle d'adeptes se forme autour de Marie Mesmin et de la statue de la Vierge qu'elle garde dans sa conciergerie : « Notre-Dame des-pleurs ». Cette statue verse des larmes quand Marie fait ses dévotions. Plus tard, cette statue sera remplacée par une autre qui pleure également.

Le nombre d'adeptes croît et les attroupements devant l'immeuble gênent son employeur qui la congédie en janvier 1913. Immédiatement, une adepte fortunée lui prête un logement sis au 26 boulevard du Bouscat (aujourd'hui boulevard Pierre 1er) à Bordeaux, où elle demeure jusqu'à sa mort le .

La secte est très active dans la région bordelaise. Marie elle-même voyage beaucoup grâce à l'aide de ses donateurs.

À partir de 1917, Marie souffre de vifs maux qu’elle attribue à des envoûtements pratiqués par deux prêtres. Elle envoie des membres de la secte chasser le diable du corps de ces malheureux. Les deux expéditions punitives, qui sont des agressions très violentes, se terminent devant les tribunaux correctionnels. La couverture médiatique des procès rend « Notre-Dame-des-pleurs » célèbre au plan national.

L'archevêque de Bordeaux réagit et menace de refuser les sacrements à tout religieux ou laïc qui assiste à des cérémonies organisées par Marie Mesmin. La secte périclite, mais ne disparaît pas.

À la mort de Marie Mesmin, l'écrivain Louis Émié lui consacre une nécrologie publiée dans La Petite Gironde[2].

Les premières révélations

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 8-13.

C'est en 1902 que Marie Mesmin a ses premières révélations. La Vierge Marie lui annonce des persécutions et l'exhorte à la prière[Note 2]. Ces prophéties sonnent comme la menace de fléaux épouvantables qui vont s’abattre sur une France déchristianisée refusant de revenir à la Foi de son baptême, alors même que l’Église catholique combat[3] la loi de séparation des Églises et de l'État.

On trouve un précédent semblable dans les apparitions mariales de Fontet (Gironde) en 1873-1874 où la prétendue voyante Marie Bergadieu (1830-1904), dite Berguille annonce des malheurs pour la France si elle renonce à la monarchie.

La statue qui pleure

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 8-13.
La statue qui pleure

Marie Mesmin a une mauvaise santé : elle est diabétique et tuberculeuse. Vers 1906-1907 elle se rend à Lourdes dans l'espoir d'une guérison miraculeuse. Elle n'est pas guérie, mais en souvenir de son pèlerinage elle achète une banale statue en plâtre de Notre-Dame de Lourdes. La statue est installée dans la cuisine de sa loge de concierge et Marie fait ses dévotions chaque jour devant elle.

Un samedi de mars 1907, Marie Mesmin voit des larmes couler des yeux de la statue. C'est le début d’une suite de lacrymations destinées à appeler le peuple de France à la conversion, à la prière et au repentir.

En septembre 1909 une étape supplémentaire est franchie : au lieu de pleurer, la statue se transforme en apparition de la Vierge. C'est ainsi que commence une série d'apparitions (au moins une dizaine selon Marie Mesmin) qui ont eu lieu d'abord dans l'oratoire de sa cuisine, puis dans l'église Notre-Dame de Bordeaux, sur les marches de l'autel de la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire.

Rapidement les nouvelles de ces apparitions se répandent et l’archevêché de Bordeaux doit intervenir. En mars 1910 la statue est retirée de l'oratoire du cours du XXX juillet pour un examen par les autorités ecclésiastiques. La statue est déposée au couvent des Franciscaines de Marie Immaculée, rue de la Teste à Bordeaux : elle ne pleure plus et un échantillon des larmes qu'elle aurait versées se révèle être de l'eau du robinet. La conclusion de l'archevêché[4] est qu'il n'y a aucune justification autorisant à penser à une apparition mariale. La statue ne sera pas rendue à Marie Mesmin et elle a été probablement détruite.

La Santissima Bambina

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 14-26.
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    La Bambina qui pleure

Après la confiscation de la statue de N-D. de Lourdes, Marie Mesmin la remplace par une autre : une Vierge-Enfant, réplique en plâtre vendue comme souvenir de « la Santissima Bambina» de Milan, statue horizontale représentant la Vierge-enfant au berceau et réputée miraculeuse[5].

Dès son emplacement dans l'oratoire de Marie la statue commence à pleurer comme celle de N-D. de Lourdes. Les prédictions et demandes de la Vierge continuent d'être répandues par Marie Mesmin : Bordeaux sera détruite et il faut un orphelinat pour les enfants survivants ; il faut construire une grande basilique près de la place des Quinconces, dont le chœur sera exactement à l'oratoire de Marie.

L'oratoire du Bouscat

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 14-26.

Le , la comtesse et le comte de Montluisant[Note 3], des adeptes de Marie Mesmin, lui proposent d'habiter l'une de leurs propriétés à Bordeaux situé au 26 boulevard du Bouscat (actuellement boulevard Pierre 1er).

26 Boulevard du Bouscat

Marie Mesmin s'y installe et une partie de la maison est transformée en oratoire dédié à la statue de la Santissima Bambina et une autre partie en petit orphelinat pour accueillir quelques jeunes filles. La statue ne pleure plus, mais, le elle exsude des parfums suaves quand Marie Mesmin fait ses dévotions. Le phénomène fait l'objet d'un nouveau culte sous le nom de Notre-Dame-des-Parfums.

  • voir la légende ci-après
    L'oratoire du Bouscat

Le nombre d'adeptes augmente et une extension de la maison est construite pour servir de salle de réunion et de prières. Marie Mesmin est la seule personne à avoir accès à l'oratoire où se trouve la statue miraculeuse. La renommée de la statue se répand et le 26 boulevard du Bouscat devient un lieu de pèlerinage. On y vend des médailles et images pieuses.

Joseph Saboungi, né à Tyr (Syrie) et âgé de 45 ans est un archimandrite syrien de l'ordre de Saint-Basile, vicaire général du diocèse de Sidon et docteur en théologie. Venu à Lourdes pour le congrès eucharistique des 22-26 juillet 1914, il entend parler de Marie Mesmin et se rend à Bordeaux. La guerre l’empêche de rentrer en Syrie et on lui demande d'étudier ces miracles en vue de constituer un dossier à présenter aux autorités de Rome. Il s'installe au 26 boulevard du Bouscat et devient également directeur de conscience de Marie.

Alors que l'archimandrite Seboungi travaille sur le dossier des miracles de N-D. des pleurs, des tensions apparaissent entre Marie Mesmin, certains membres de la secte et lui. L'approche critique de l'archimandrite et sa connaissance des procédures canoniques lui font écarter certains témoignages qui risquent d'être refusés par Rome comme preuve du miracle. Les adeptes de Marie Mesmin craignent qu'il prenne l'ascendant sur elle et veuille prendre sa place à la tête du groupe (par la suite, ils l'accuseront de pratiquer des messes noires et d'envoûter Marie). Les aspects économiques liés à l'exploitation du phénomène miraculeux sont aussi en jeu. L'archimandrite Saboungi se retire de l'oratoire le 10 juin 1917 pour prendre un poste de professeur de mathématiques à la collégiale de Saint-Donatien à Nantes.

  • voir la légende ci-après
    La Bambina de Bordeaux

Une certaine presse catholique s'emballe au sujet des miracles, comme La Revue Mariale[6] du qui laisse entendre que l'archevêché de Bordeaux les approuve. L'autorité diocésaine publie une réfutation[7] diffusée dans tous les diocèses[8] : « L'autorité diocésaine déclare qu'elle n'a jamais accredité aucun prêtre auprès de l'oratoire de Mme Mesmin ; qu'elle à défendu aux membres du clergé d'assister aux exercises religieux organisés dans l'oratoire et que les fidèles doivent, jusqu'à nouvel ordre, éviter d'y prendre part ».

Cette mise en garde du Cardinal Andrieu, archevêque de Bordeaux a peu d'effet sur les membres de la secte.

Pendant la Première Guerre Mondiale Marie Mesmin voyage beaucoup dans le nord de la France pour porter secours aux poilus. Elle fait aussi de longs voyages en Italie et dit avoir rencontré le pape, qui aurait dédicacé une image de la Bambina.

La réputation de la secte de « N-D. des pleurs» est considérablement assombrie par trois affaires d'agression en 1919, 1925 et 1926 par des « mesminites » pour désenvoûter « Maman Marie ». L'archevêché menace d'excommunication les membres de la secte s'ils continuent de prendre part aux activités de l'oratoire du Bouscat.

À partir de 1926, la secte périclite, sans disparaître (voir les sections Liens externes et Livres panégyriques).

Marie Mesmin meurt le . En 1940, par la donation de sa propriétaire, la maison devient propriété de l'archevêché de Bordeaux. Puis, en 1968, le site est revendu, la maison démolie et remplacée par une station service.

Les envoûtements

Les informations suivantes proviennent principalement de : Jules Mauris, « Second procès de la Vierge qui pleure », Mercure de France,‎ , p. 277-318.

Toute sa vie Marie Mesmin souffre de divers maux que la médecine n'arrive pas à soigner. Elle les attribue à des envoûtements et demande à plusieurs reprises que des prêtres pratiquent sur elle les rites d'exorcisme de l’Église catholique, sans aucun résultat.

La situation devient dramatique en 1919 quand Marie Mesmin accuse l'archimandrite Saboungi d'être possédé par le démon et de l'avoir envoûtée. En 1926, l'abbé Desnoyers est accusé des mêmes faits.

Pour sauver « maman Marie », des « mesminiques » organisent des expéditions punitives contre les deux prêtres avec pour objectif d'extirper le démon de leurs corps en recourant à des procédés moyenâgeux comme la flagellation et la torture, sans donner la mort.

Les flagellants sont condamnés par les tribunaux.

Après l'agression de l'archimandrite Saboungi, le cardinal Pierre Paulin Andrieu réitère son interdiction aux prêtres et aux laïcs d'assister aux cérémonies organisées à l'oratoire du 26 boulevard du Bouscat[9]. En 1926, après l'agression de l'abbé Desnoyers, il menace d'excommunication les membres de la secte[10],[11],[12]. La secte de « Notre-Dame-des-pleurs » périclite et Marie Mesmin devient célèbre avec la couverture nationale des événements par la presse.

L'agression de l'archimandrite Joseph Saboungi (20 février 1919)

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 12-26.
  • voir la légende ci-après
    L'archimandrite Saboungi[Note 4] ?

Selon Marie, l'archimandrite Saboungi continue de l'envoûter à distance et elle est exorcisée à plusieurs reprises, sans succès. Elle accuse également Joseph Saboungi d'être la cause des morts de plusieurs membres de la secte.

Le quatre disciples de Marie Mesmin (MM. de Floris[Note 5], agent de change ; Parentthel, courtier d'assurances ; Berton, chef d'orchestre et Cardon, inspecteur de la Sûreté générale) mènent une « croisade » à Nantes pour prétendument le libérer du démon : ils ligotent l'archimandrite et le flagellent.

Une plainte est déposée et l'affaire est jugée par le tribunal correctionnel de Bordeaux[13]. L'avocat de Joseph Saboungi est Maurice Garçon du barreau de Paris, amateur d'affaires de sorcellerie[14]. Les agresseurs sont condamnés à trois mois de prison avec sursis et au paiement de 500 francs à titre de dédommagement à Joseph Saboungi.

L'agression de Rose Moreau (24 décembre 1925)

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 34-38.

Le Rose Moreau, une membre de la secte « N-D. des pleurs », est retrouvée le visage ensanglanté et les vêtements couverts de boue devant la maison de Marie Mesmin. Quatre jours plus tard Marie Mesmin porte plainte contre Mlle Moreau en l'accusant de faire scandale dans l'oratoire à tel point qu'il a fallu la sortir par la force.

Grâce à un certificat médical et une lettre administrative ordonnant la mise en observation de Rose Moreau, des « mesminiques » parviennent à la faire interner au Château Picon. Rose Moreau, qui se dit possédée par un démon, ne porte pas plainte pour l'agression.

Rose Moreau avait contribué à mettre en relation Marie Mesmin et l'abbé Paul Desnoyer afin qu'il exorcise « Maman Marie ». L'abbé Desnoyer sera agressé à son tour quelques jours plus tard.

L'agression de l'abbé Paul Desnoyer (3 janvier 1926)

Les informations suivantes proviennent principalement de : Louis Palauqui et Henri Bouffard, La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , p. 27-33.
L'abbé Paul Desnoyer

En 1921, par l'intermédiaire de relations pieuses après un pèlerinage à Notre-Dame de La Salette, Marie Mesmin entre en contact avec l'abbé Paul Desnoyer, curé depuis 22 ans à Bombon (Seine et Marne)[15],[16],[17]. (Paul Desnoyer décèdera en décembre 1955 à l'âge de 90 ans[18].) Après une longue série d'échanges épistolaires, en 1923, Marie, par l'intermédiaire de Rose Moreau, le réclame à Bordeaux pour l'exorciser, car elle est encore envoûtée. L'abbé vient à Bordeaux pendant une semaine, trouve Marie en pleine santé, mais pratique malgré tout les rites d'exorcisme et repart pour Bombon. Paul Desnoyer n'a jamais fait partie de la secte de « N-D. des pleurs » et dans sa déclaration au juge d'instruction il dit qu'il pensait avoir affaire avec une malade et des illuminés.

En 1924 Marie Mesmin est encore envoûtée et cette fois le responsable qu'elle désigne est l'abbé Desnoyer.

Des membres de la secte lui envoient des lettres de menaces pour qu'il mette fin à l'envoûtement. En décembre 1925, l'époux de Marie Mesmin, avec quelques hommes de la secte, rendent visite au curé à Bombon. Ils ont vu une preuve incontestable de sa culpabilité : des vols d'oiseaux au-dessus de l'oratoire du Bouscat écrivent son nom dans le ciel. Ils lui donnent une dernière chance d'arrêter l'envoûtement.

L'envoûtement ne s'arrête pas et le , dix femmes et deux hommes (Albert Froger et Maurice Lourdin) de la secte font une expédition punitive à Bombon. Ils assistent à la messe célébrée par l'abbé, puis l'enferment dans sa sacristie où il est ligoté et bâillonné au point d'étouffer. Il est flagellé, reçoit du poivre dans ses yeux, on menace de lui brûler la plantes des pieds au fer rouge, etc. La bonne de l'abbé Desnoyer, Jeanne Hellois, est également agressée.

Les villageois, intrigués par ces « touristes » autour de l'église, alertent la police, qui se rend sur place et trouve le curé dans la sacristie en train d'être flagellé. Les malfaiteurs sont arrêtés et revendiquent leurs actes.

  • voir la légende ci-après
    Sacristie de l'église de Bombon
    (poivre toujours sur le banc)
  • voir la légende ci-après
    L'abbé Desnoyer - Maîtres Mourier et Garçon - Jeanne Hellois et sa nièce
  • voir la légende ci-après
    Albert Froger & Maurice Lourdin

L'abbé Denoyer porte plainte et est défendu, comme Joseph Saboungi, par le célèbre avocat Maurice Garçon[19].

Les hommes sont condamnés à huit mois de prison ferme et les femmes à trois mois de prison avec sursis. Marie Mesmin n'est pas inculpée, mais son cas est signalé par les psychiatres comme un danger social : ses délires sont contagieux pour les esprits faibles de son entourage.

Réactions populaires à l'agression de Paul Desnoyer

Marie, ses acolytes et le curé de Bombon deviennent des sujets de raillerie populaire. Citons quelques exemples tirés de la bibliographie des articles de presse :

  • « Complainte du Curé de Bombon », paroles d'Alibert sur l'air de Trompette en bois[20] :
  • « Le martyr de la flagellation (le curé de Bombon) », paroles[21] de F. Montagnon[22], sur l'air de Trompette en bois
  • « Ils ont fouetté Monsieur le curé » , paroles[23] de Léon Bonnenfant[24] sur l'air Elle s'était fait couper les cheveux[25]
  • Au Casino de Quinconces[Note 6] à Bordeaux une revue burlesque : Et l’on sen... voûte ![26] mettant en scène l'agression du curé de Bombon.
  • Un spectacle de marionnettes (Guignol) : Marie Mesmin girls[27]
  • À Lormont, les femmes du lavoir de la république mettent en scène une parodie grivoise de l'agression du curé de Bombon[28].
  • Dans le parler populaire bordelais (le bordeluche) une « Marie Mesmin, Notre-Dame des sept douleurs » désigne une pleurnicheuse[29].

Livres panégyriques

  • Henry Gaultier (préf. H. de Pierre-Prat), La Merveilleuse Histoire de N-D. des Pleurs de Bordeaux : Histoire et documentation, Villedieu (Vaucluse), La Revue « Lourdes », 63 p. (présentation en ligne).
  • Marie Vérenne, Prophéties de Notre-Dame de Bordeaux, Rassemblement à Son Image, , 266 p. (ISBN 978-2-36463-553-1, présentation en ligne).
  • Gille Lameire, La Vierge en pleurs de Bordeaux, Saint-Germain-en-Laye, Association "Tout restaurer dans le Christ", , 337 p. avec une note critique de R. Darricau in « Notes bibliographiques », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 62, no 169,‎ , p. 416 (lire en ligne, consulté le )
  • Gilles Lameire, La Vierge en pleurs de Bordeaux, Resiac éditions, , 338 p. (ISBN 9782852680609, présentation en ligne).

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jules Mauris, « Le procès de la Vierge qui pleure », Mercure de France,‎ , p. 673-714 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jules Mauris, « Second procès de la Vierge qui pleure », Mercure de France,‎ , p. 277-318 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • « Survivances », La Revue archéologique, t. 2,‎ , p. 374 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Survivances », La Revue archéologique, t. 1,‎ , p. 358-359 (lire en ligne sur Gallica).
  • Louis Palauqui et Henri Bouffard (préf. André Violis), La merveilleuse histoire de N.-D. des pleurs, Bordeaux, Éditions de la Gorgone, , 48 p. (présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Professeur-Docteur Orloff., Une Séance de Magnétisme ou comment devenir sûrement magnétiseur suivi page 61 par La Flagellation du Curé de Bombon et la Vérité sur l'Envoûtement., Paris, Saint-Gilles, , 125 p. (présentation en ligne).
  • Jean-Jacques Michaud, « Les larmes miraculeuses de Notre-Dame des Pleurs à Bordeaux au début du XXe siècle », Revue Archéologique de Bordeaux, vol. XCVII,‎ , p. 275-279 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Roger Galy, Journaliste ! : Mémoires d'un rubiquard de province, éditions de l'orée, , 180 p. (ISBN 9782402144049, présentation en ligne).
  • Romi, Métamorphoses du diable, Hachette, , 278 p. (ISBN 9782706231001, présentation en ligne).
  • Élisabeth Antebi, Avé Lucifer, Calmann-Lévy, , 336 p. (ISBN 9782706201288, présentation en ligne).

La Presse et la secte de Notre-Dame des pleurs

Les trois agressions perpétrées par les adeptes de la secte de Notre-Dame-des-Pleurs pour « chasser le démon » et le décès de Marie Mesmin ont reçu une couverture nationale dans la presse. Marie Mesmin elle-même a laissé des traces dans la mémoire collective bordelaise. Jusqu'à aujourd'hui son nom est évoqué périodiquement dans la presse locale, mais souvent avec des imprécisions historiques sur les faits.

1919-1920

L'agression de l'archimandrite Joseph Saboungi et le procès de ses agresseurs
  • « En plein moyen âge : la Vierge qui pleure - histoire d'un envoutement », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La Vierge qui pleure : histoire d'un envoûtement », La Croix,‎ (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les sortilèges de l'abbé Sapoungi, prêtre syrien », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Une affaire de sorecellerie et d'envoûtement », Le Radical,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un procès démoniaque », Phare de la Loire,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « Le procès de sorcellerie de Bordeaux sera plaidé demain », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un procès moyenâgeux devant le tribunal correctionnel de Bordeaux », Le Sentinelle,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « La vierge pleure ; les dévots cognent ; l'abbé se plaint », L'Humanité,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un procès d'envoûtement à Bordeaux s'ouvre demain », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un procès d'envoûtement à Bordeaux », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Une statue qui pleure », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les possédés de Bordeaux », Le Nouvelliste du Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le jugement de la vierge qui pleure », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les envoûtés de Bordeaux », Le Nouvelliste du Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne).
 

1925

L'agression de Rose Moreau
  • « La flagellée de N-D. des pleurs chez les folles de Picon », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un autre exploit des flagellants : les Meminiques ont fait interner leur victime », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les flagellants de Bordeaux : ils avaient opérés dans la nuit de Noël contre une zélatrice de l’œuvre de N-D. des pleurs », Le matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un nouvel exploit des zélatrices de N-D des pleurs », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Après l'agression contre l'abbé Desnoyers ; Mlle Moreau à l'asile de Château-Picon », La Dépeche de Brest,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La flagellante flagellée parle du démon dont elle est possédée », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica)
  • « Encore une flagellée », L'Humanité,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica)
 

1926-1927

L'agression de l'abbé Paul Desnoyer et le procès de ses agresseurs

5 janvier

  • « Les sectateurs de N-D. des pleurs flagellent un curé », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le curé de Bombon martyrisé par des fanatiques bordelais », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « A la manière de Paracelse et de Ruggieri des fanatiques voulaient exorciser un prêtre », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le curé de Bombon est flagellé par des fanatiques », La Phare de la Loire,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Des sectateurs de N-D. des pleurs flagellent un curé », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un extraordinaire attentat contre un curé de Seine-et-Marne », Le Petit journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

6 janvier

  • « Les "envoûtements" de l'abbé Desnoyer », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Douze fanatiques assaillent dans sa sacristie le curé de Bombon », Le Radical,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les flagellants bordelais tiennent l'abbé pour un « suppôt du démon » », L'Humanité,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les flagellants de Bombon », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Une interview de Marie Mesmin », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « L'extraordinaire aventure du curé de Bombon », Grand Echo du nord fe la France,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Odieux attentat contre un prêtre sexagénaire », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Sorcellerie, exorcisme, flagellation... », La Dépêche,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L’extravagante affaire de Bombon », Le Petit Marseillais,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le curé flagellé va poursuivre les sectateurs de N-D. des pleurs », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un drame de la sorcellerie », L'Humanité,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Pourquoi le curé de Bombon fut flagellé par l'ordre de Notre-Dame-des-Pleurs », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Par ordre de Notre-Dame : les excentricités des fanatiques de la Vierge qui pleure », La France de Bordeaux et du Sud-Ouest,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Histoire de sorciers : un attentat contre un curé de Seine-et-Marne », Journal des débats politiques et littéraires,‎ , p. 5 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'agression contre le curé de Bombon », L'Action Française,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les sectateurs de Marie Mesmin contre le curé de Bombon », Le Petit journal,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Les "flagellants" accusent l'abbé Denoyer d'avoir envoûté Mme Mesmin, fondatrice de la secte Notre-Dame-des-Pleurs », Le Petit Marseillais,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Un prêtre est assailli, bâillonné, flagellé dans sa sacristie par un groupe de fanatiques », L'Express de l'est et des Vosges,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le geste de douze illuminés », L'Est républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

7 janvier

  • « La flagellation de Bombon », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Arrêtera-t-on Maman Mesmin ? », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'attentat contre le curé de Bombon », Le Radical,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'envoûtée de Bordeaux », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Déclarations du médecin de Marie Mesmin », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin semble bien être une dangereuse illuminée », L'Ouest-éclair,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « N-D. des pleurs : paroles de croyant », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Une lettre de l'abbé Desnoyer à l'évêque de Meaux », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « M. Desnoyers décide de poursuivre ses agresseurs », La Phare de la Loire,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « La confrérie de N-D. des pleurs : un précédent en 1918 un prêtre syrien fut flagellé à Nantes », Le Nouvelliste du Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « L'étrange agression de Bombon », Le Télégramme des Vosges,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « A propos des flagellants de Bombon : le culte de Marie Mesmin », Le Nord maritime,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  • « La sauvage scène d'exorcisme de la sacristie de Bombon », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La flagellation de Bombon », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « L'odieuse agression contre l'abbé Desnoyer », Courrier de Saône-et-Loire,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « La mésaventure du Curé de Bombon », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Comment l'abbé Desnoyer entra en relation avec Marie Mesmin », Mémorial de la Loire et de la Haute-Loir,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  • « La confrérie de N-D. des pleurs : un précédent en 1910 un prêtre syrien fut flagellé à Nantes », Le Nouvelliste du Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne).

8 janvier

  • « La flagellation de Bombon », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Les maléfices existent nous affirme l'abbé Clément », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'attentat contre l'abbé Denoyers », Le Radical,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Affaire des flagellants de N-D. des Pleurs », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La folie mystique », L’Ère nouvelle,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « La flagellation de Bombon », La Tribune de l'Aube,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Un prêtre assailli, bâillonné et flagellé », Journal du Cher,‎ , p. 2 (lire en ligne).

9 janvier

  • « Les conclusions sur l'affaire de Bombon », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'Affaire de Notre-Dame-des-Pleurs », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « La « mère » des fous ! », La Résistance : croix de Morlaix,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Bombon... Maman Marie... Notre-Dame-des-Pleurs », Ouest éclair,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).

10 janvier

  • « La 7.333 B ou Marie Mesmin dans la ville éternelle », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le scandale de N-D. des Pleurs », France-Soir,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les exploits des chevaliers de N-D. des pleurs », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire du curé de Bombon », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « En plein Moyen-Age », Le Glaneur,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Les « ensorcelés » de Bordeaux », L'Ouest-éclair,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un prêtre est assailli », Le Petit Lorientais,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Une odieuse agression », Le Nouvelliste de Vannes,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Les hallucinés de Bordeaux : Mlle Moreau parle... », Le Rappel (Paris),‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Toujours les flagellants de Bordeaux : Comment et pourquoi Rose Moreau fut internée », Le Petit Parisien (Paris),‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).

11 janvier

  • « Le Diable au XXe siècle : N-D. des pleurs », Le Confédéré,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « D'un conflit entre bordelais et Marie Mesmin », France-Soir,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin ne reçoit plus », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « De l'exorcisme à l'internement », L’Ère nouvelle,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « L'affaire des illuminés de Bordeaux », Le Lorrain,‎ , p. 2 (lire en ligne).

12 janvier

  • « Que penser de l'affaire de Bombon ? », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Un danger public », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Après l'agression du curé de Bombon », Le Radical,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le curé de Bombon sera interrogé jeudi », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallican).


13 janvier

  • « L'extravagante histoire du curé de Bombon et d'un archimandrite syrien », L’Écho d'Alger,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les bourreaux du curé de Bombon voulaient lui bruler la plante des pieds », L'Ouest républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

15 janvier

  • « L'abbé Desnoyer entendu par le juge », La Petite Gironde,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Le curé de Bombon expose au juge la genèse de ses relations avec les flagellants », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Pour sa première sortie le curé se rend au Palais de Justice de Melun », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La victime des flagellants chez le juge d'instruction », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Prologue de l'affaire de Bombon », La Dépêche de Brest,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le juge d'instruction de Melun reçoit la déposition du curé de Boombon », Le Petit Courrier,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Affaire de Bombon : le curé et sa bonne sont entendus par le juge d'instruction de Melun », Le Petit journal,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La flagellation de Bombon : l'abbé Desnoyers se constitue partie civile », La Phare de la Loire,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « Le curé de Bombon explique au juge d'instruction ses relations avec Marie Mesmin », L’œuvre,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).

16 janvier

  • Albéric Cahuet, « L'Affaire du curé Desnoyers de Bombon - Marie Mesmin à Bordeaux », L'Illustration, no 4324,‎ , p. 23-24 (lire en ligne).
  • « L'abbé Desnoyers au parquet de Melun », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 & 3 (lire en ligne).
  • « Les flagellants de Bombon », Le Lorrain,‎ , p. 2 (lire en ligne).

17 janvier

  • « Les flagellants de Bombon vont être jugés », Le Rappel du Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le curé de Bombon explique au juge d'instruction ses relations avec Marie Mesmin », Le Nouvelliste du Morbihan,‎ (lire en ligne).
  • « Le curé de Bombon et sa servante déposent », Journal du Cher,‎ , p. 2 (lire en ligne).

18 janvier

  • « Les propos d'un sceptique sur la bêtise infinie », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne).

21 janvier

  • « Bordeaux : Le Cardinal Andieux condame Marie Mesmin », Le Lorrain,‎ (lire en ligne).
  • « Le curé de Bombon explique au juge d'instruction ses relations avec Marie Mesmin », L'Ouest républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

24 janvier

  • « Les flagellants devant le juge d'instruction », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les flagellants de Bombon sont confrontés avec leur victime », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les flagellants confrontés avec le curé », L'Humanité,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les inculpés ont été confrontés avec leur victime », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Victimes et agresseurs sont confrontés », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Interrogatoire des inculpés à Melun », L'Ere nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Le curé est un grand sorcier disent les flagellants de Bombon », Le Rappel,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le curé est un grand sorcier disent les flagellants de Bombon », La Lanterne,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin sera-t-elle inculpé ? », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Une confrontation entre l'abbé Desnoyers et ses agresseur », Le Nouvelliste du Morbihan,‎ (lire en ligne).
  • « Un procès de sorcellerie au XXe siècle », L'Express de l'est et des Vosges,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Flagellants et flagellantes de Bordeaux sont confrontés à leurs victimes », L'Est républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

25 janvier

  • « Autour de l'affaire de Bombon », Paris-Soir,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les flagellants de Bombon devant le juge », Le Radical,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

26 janvier

  • « La « mère »e des flagellants de Bordeaux est devenue invisible », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica)
  • « Marie Mesmin sera-t-elle poursuivie pour provocation à coups et blessures », Nouvelliste de Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne)

27 janvier

  • « « Craignez les ardeurs mystiques » dit une ancienne zélatrice de Marie Mesmin », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).

28 janvier

  • « Marie Mesmin disparait », Le Lorrain,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  • « Une confrontation entre l'abbé Desnoyers et ses agresseurs », L'Ouest républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

31 janvier

  • « Des orphelines seraient sous la garde de Marie Mesmin », Paris-Soir,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).

1er février

  • « Les flagellantes ont failli être flagellées... », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « 200 manifestants attaquent l'oratoire de Marie Mesmin », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La foule donne l'assaut au N-D. des pleurs », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Une petite émeute chez Marie Mesmin », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Cause of attack on french abbé fully disclosed », Catholic News Service,‎ (lire en ligne).
  • « N-D. des pleurs se défend à coups de révolver », L'Ere nouvelle,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « Manifestation tapageuse à Bordeaux », La France de Bordeaux et du sud-ouest,‎ (lire en ligne).
  • « Ne pas confondre », L'Action catholique du Morbihan,‎ , p. 3 (lire en ligne).

2 février

  • « Gare derrière ! », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin est conviée par le juge d'instruction à lui faire le récit de ses souffrances », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Pour venger le curé de Bombon », L'Humanité,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin est convoquée pour vendredi », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le domicile de Marie Mesmin est assiégé par la foule », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin va être confrontée avec le curé de Bombon », L'Est républicain,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Une émeute chez Marie Mesmin », L'Express de l'est et des Vosges,‎ , p. 4 (lire en ligne).

3 février

  • « Marie Mesmin sera-t-elle inculpé ? », Le Journal,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Malade, Marie Mesmin n'ira pas à Melun », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin ne viendra pas à Melun », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin convoquée par le juge d'instruction », L’Ère nouvelle,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin comparaitra vendredi devant le juge à Melun », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

4 février

  • « Marie Mesmin n'ira pas à Melun », Courrier de Saône-et-Loire,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin est malade », L'Est républicain,‎ , p. 5 (lire en ligne).

5 février

  • « Marie Mesmin est convoquée comme témoin », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Envoûtements de jadis et d'aujourd'hui », Nouvelliste de Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne)

6 février

  • « Marie Mesmin sera examinée par un medécin », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le curé de Bombon reçoit des lettres de menaces », Le Journal,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire du curé de Bombon », L'Humanité,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Le curé de Bombon est encore menacé d'être cruellement flagellé », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire de Bombon, », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin n'est pas présentée au juge », L’Ère Nouvelle,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin allègue son état de santé pour ne pas se rendre à Lelun », Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Melun », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

7 février

  • « Huit députés menacés par le groupe de flagellants parlementaires », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire des flagellants », L'Humanité,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Les adversaires de Marie Mesmin ne désarment pas », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).

8 février

  • « Le foule manifeste devant la maison de Marie Mesmin », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne).

12 février

  • « Un médecin aliéniste va examiner Marie Mesmin », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

13 février

  • « La « 7.222 - B » ou Marie Mesmin dans la ville éternelle », La Petite Gironde,‎ , p. 1 (lire en ligne).

21 février

  • « Marie Mesmin et les adeptes de N-D des pleurs », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « A son éminence Cardinal Andrieux : Sainte Marie Mesmin ! », L’Ère nouvelle,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le Cardinal Andrieu condame Marie Mesmin », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne).

22 février

  • « La Vierge Marie est apparue à Marie Mesmin : l'abbé Clémens le certifie », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

23 février

  • « Miracle des parfums sanctifie des cartes postales de Marie Mesmin », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

24 février

  • « Les pieuses réunions à l'oratoire de N-D. des pleurs », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

25 février

  • « A l'abbé-député Bergey, girondin », L’Ère nouvelle,‎ , p. 1 (lire en ligne).

26 février

  • « Chez les mesministes : où les flagellants font leur apparition », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L’hérésie du Cardinal », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne)

27 février

  • « Comment les bordelais accueillent la légende de N-D. des pleurs », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

4 mars

  • « Les flagellants de Bombon : le mystérieux T.P.F. », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica)

5 mars

  • « Une visite au curé de Bombon », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica)

6 mars

  • « Un docteur bordelais est chargé de faire un rapport sur l'état de Marie Mesmin », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica)
  • « L'Affaire de Bombon », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica)

22 mars

  • « Our Lady of Tears group condemned by Cardinal Andrieu », The Catholic World in pictures,‎ (lire en ligne).

31 mars

  • « L'examen mental de Marie Mesmin », La Petite Gironde,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Le procès des flagellants de Bombon », Le Journal,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire de Bombon sera, sans doute, jugée en mai », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La flagellation de Bombon », La France de Bordeaux et du sud-ouest,‎ , p. 3 (lire en ligne).

17 avril

  • « L'étonnante affaire de Bombon finira-t-il par l'internement des inculpés ? », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La flagellation de Bombon », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Où on reparle de l'affaire du curé de Bombon », La France de Bordeaux et du Sud-ouest,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « L'Affaire de Bombon », Le Gaulois,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire de Bombon : les flagellants sont des fous selon les experts ; il faut les enfermer », Ouest éclair,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'affaire de Bombon : les flagellants sont des fous selon les experts », L'Express de l'est et des Vosges,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « L'affaire de Bombon : les experts concluent à l’aliénation mentale des flagellants », Le Petit courrier,‎ , p. 2 (lire en ligne).

18 avril

  • « Encore l'affaire de Bombon », Courrier du Saône-et-Loire,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Les flagellants mystiques : rapport et contre-rapport », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Les médecins experts concluent à l'internement des flagellants », Nouvelliste de Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  • « L'étrange aventure du curé de Bombon », L'Echo d'Alger,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

19 avril

  • « Les flagellants de Bombon », Paris-Soir,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Mesminiens », Le Matin,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « L'instruction de la flagellation de Bombon », Le Populaire du Centre,‎ , p. 1 (lire en ligne).

22 avril

  • « Non-lieu », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).

17 juin

  • « Diableries », L’Ère nouvelle,‎ , p. 1 (lire en ligne).

24 août

  • « Les flagellants de Bombon reconnus responsables iront en correctionnel », Nouvelliste de Morbihan,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  • « Les flagellants de Bombon reconnus responsables iront en correctionnel », L'Ouest républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

29 août

  • « Encore l'affaire de Bombon », Le Radical,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).

14 janvier 1927

  • « Les flagellants de Bombon », L’Ère nouvellz,‎ , p. 2 (lire en ligne).

20 janvier

  • « Les flagellants de Bombon : huit mois de prison aux hommes, trois mois aux femmes », L'Est républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  • « Les flagellants de Bombon ont été condamnés hier, par défaut », L’Ère nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Les flagellants de Bombon en correctionnelle », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

23 janvier

  • « Les flagellants du curé de Bombon sévèrement condamnés par les juges correctionnels », L'Ouest républicain,‎ , p. 2 (lire en ligne).

9 mars

  • « Epilogue de l'affaire du curé de Bombon », L'Ere nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).

21 mars 1929

  • Jacques Mourier, « La vie mystique de Marie Mesmin : chef de la police surnaturelle de "Notre-Dame-des-pleurs" », Détective, vol. 1, no 1,‎ , p. 11 (lire en ligne).

13 mars 1930

  • « La justice et le sortilège », La Dépêche,‎ , p. 1 (lire en ligne).
 

1935

Le décès de Marie Mesmin le 5 juin 1935

8 septembre

  • « Marie Mesmin "prêtresse de N-D des Pleurs" est mourante », La Phare de la Loire,‎ , p. 3 (lire en ligne).

10 juin

  • « L'Affaire de la Vierge qui pleure : on annonce le décès de Marie Mesmin », La France de Bordeaux et du Sud-Ouest,‎ , p. 4 (lire en ligne).

11 juin

  • « Marie Mesmin est morte », Paris-Soir,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Mort de Marie Mesmin qui vit « pleurer la Vierge » », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin vient de mourir à Bordeaux », Le Petit Courrier,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin est morte », L’Égalité de Roubaix-Tourcoing,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin, la flagellatrice du curé de Bombon est morte à Bordeaux », L'Est républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin qui fonda la secte N-D. des pleurs est morte à Bordeaux », L'indépendant des Basses-Pyrénées,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Un prêtre est assailli, bâillonné, flagellé dans sa sacristie par un groupe de fanatiques », L'Express de l'est et des Vosges,‎ .
  • « Marie Mesmin est morte », Phare de la Loire,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Mort à Bordeaux de Marie Mesmin », L'Ere nouvelle,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin célèbre par ses démêlés avec le curé de Bombon meurt à Bordeaux », Le Petit Dauphinois,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin est morte », Le Temps,‎ , p. 4 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin qui flagellera le curé de Bombon est morte à Bordeaux », L'Echo d'Alger,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Mort de Marie Mesmin », Le télégramme des Vosges,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin est morte », Le Petit Journal,‎ , p. 1 & 5 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Mort de Marie Mesmin », Le Lorrain,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin est morte : fondatrice de la secte "mesminique" », Le Grand Echo du Nord de la France,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin la flagellante du curé de Bombon vient de mourir », Le Populaire,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Marie Mesmin meurt et de vieux souvenirs renaissent », L'Ouest éclair,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La fameuse Marie Mesmin vient de mourir à Bordeaux », La Dépêche du Berry,‎ , p. 2 (lire en ligne).

12 juin

  • « Sur la mort de Marie Mesmin », La Petite Gironde,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  • « Marie Mesmin est morte à Bordeaux », Journal du Loiret,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « La vie étrange et la mort mystérieuse de Marie Mesmin », La Liberté,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  • « La mort de Marie Mesmin : une scène de flagellation à la collégiale Saint-Donatien en février 1919 », La Phare de la Loire,‎ , p. 3 (lire en ligne).

13 juin

  • « Marie Mesmin qui fit flageller le curé de Bombon est morte », L'Ouest républicain,‎ , p. 1 (lire en ligne).

20 juin

  • F. Dupin, « La flagellante », Détective, no 347,‎ , p. 7 (lire en ligne).
 

1955-2021

Marie Mesmin et la presse bordelaise (1955-2020)
  • « Le curé de Bombon vient de mourir à 90 ans », Sud-Ouest,‎ , p. 2.
  • Jacqueline Favreau-Colombier, « L'incroyable puissance des sorciers basques », Sud-Ouest,‎ , p. 8.
  • Michel Pujol, « N-D. des Pleurs : une statuette qui transforme Marie Mesmin en bourgeoise cossue et respectée », Sud-Ouest,‎ , p. 7.
  • « Accusés de réception (Lettre de Mme Périer, fille de Marie Mesmin) », Sud-Ouest,‎ , p. 17.
  • M. Sinton, « Marie Mesmin et N-D. des Pleurs », Sud-Ouest,‎ , p. 7.
  • « Accusés de réception (Lettre de M. de Foncidal - A propos de Marie Mesmin) », Sud-Ouest,‎ , p. 17.
  • « Les prédictions de Marie Mesmin », Sud-Ouest,‎ , p. 8.
  • Colette Deman, « Métamorphoses du diable », Sud-Ouest,‎ , p. 16.
  • Roger Galy, « Une bordelaise sur les traces de la vierge qui pleure », Sud-Ouest,‎ , p. 20.
  • « L'affaire Marie Mesmin : La nièce parle... », Sud-Ouest,‎ , p. 5.
  • Roger Galy, « Notre-Dame des Pleures : du nouveau », Sud-Ouest,‎ , p. 5.
  • Roger Galy, « N-D. des Pleurs : les témoignages affluent », Sud-Ouest,‎ , p. 7.
  • « La Vierge qui pleure (Résumé des lettres reçues) », Sud-Ouest,‎ , p. 13.
  • Guy Suire, « Mots d'ici (Marie Mesmin, N-D des sept douleurs)i », Sud-Ouest,‎ , p. 12.
  • Guy Suire, « Mots d'ici », Sud-Ouest,‎ , p. 12.
  • Guy Suire, « Mots d'ici (Ils ont fouettés le curé) », Sud-Ouest,‎ , p. 9 et 21.
  • Guy Suire, « Les mots d'ici », Sud-Ouest,‎ , p. 11.
  • Guy Suire, « Les mots d'ici », Sud-Ouest,‎ , p. 9.
  • Cadish, « La Vierge et la concierge », Sud-Ouest,‎ , p. 7.
  • « La chasse aux trésors insolites », Sud-Ouest,‎ , p. 11.
  • « Le ville, des lavoirs et les réseaux sociaux », Sud-Ouest,‎ , p. 20.
 

Notes

  1. Marie Mesmin affirme que cette adresse évoque la « Révolution de Juillet» de 1830 événement emblématique de l’abandon des valeurs de la Foi et de la montée de la laïcité et qui explique pourquoi le Seigneur choisit d’y envoyer Sa Mère.
  2. « L'Église sera persécutée, les religieux et les religieuses seront chassés. On sortira le Christ des tribunaux et des écoles. Les ennemis de l’Église voudront faire disparaître tout ce qui est Dieu. Ils voudront abolir la religion. Ils se disent : "Quand on ne croira plus, nous serons les maîtres. Cependant le jour où ils croiront être les maîtres, eh bien ! ce sera le moment où Dieu sera aimé plus que jamais".
    Quand on aura chassé Dieu des écoles, ce sera le moment des malheurs. Vous verrez catastrophes sur catastrophes :
    1. Les châtiments commenceront sous le troisième président de la République après celui d'alors.
    2. La guerre en sera le prélude à titre d'avertissement.
    3. La France aura la guerre avec l'Allemagne.
    4. La France ne sera pas prête.
    5. La France sera attaquée par l'Allemagne au moment où elle s'y attendra le moins.
    6. La guerre commencera dans les Balkans, mais en France elle sera terrible.
    7. La France ne sera pas seule, mais elle sera beaucoup plus éprouvée que ses alliés.
    8. La guerre aura un caractère de sauvagerie exceptionnelle ; ce sera une guerre comme on en aura jamais vue ; il y aura des massacres de prêtres et d'enfants. On coupera les mains aux enfants.
    9. De grandes apparences d'oiseaux laisseront tomber beaucoup de feu sur les villes. On ne sera en sûreté que dans les caves (en 1902 on ne parlait pas encore d'avions bombardiers !).
    10. Le sol sera si terriblement bouleversé en beaucoup d'endroits que les gens ne reconnaîtront ni l'emplacement de leurs maisons, ni même les chemins qui y conduisaient.
    11. Après le fléau de la guerre, les hommes ne s'amenderont pas. Alors suivront les pestes, les maladies que les médecins ne connaîtront pas, puis des révolutions, des guerres civiles et la famine. On verra des tremblements de terre, des montagnes se déplaceront. »
  3. Charles de Montluisant, La Famille de Montluisant, Mouriers-Tarentaise, F. Ducloz, , 255 p. (lire en ligne sur Gallica)
    « Général Charles MJ de Montluisant », sur Genéanet
  4. Parmi les photographies des ecclésiastiques présents au Congrès Eucharistique (voir : c:25th International Congress Eucharistic in Lourdes) il est le seul de rite orthodoxe
  5. Louis (de Lanète David) de Floris (1880-1957) devenu après la mort de son épouse (1941) moine bénédictin à l'Abbaye d'En-Calcat où il rejoint son fils, Jacques de Floris (1909-1992), le Père Emmanuel de Floris en religion. Ce dernier, après avoir quitté En-Calcat en 1969, se fait ermite à Montmorin. Cf. lien externe : "Hommage au père Emmanuel de Floris le veilleur de Montmorin".
  6. Le Casino de Quinconces était situé sur les Allées d’Orléans au niveau de la rue Condé. Il est édifié en 1920 d’après les plans de l’architecte Cyprien Alfred-Duprat. Sa scène occupait 200 m2. Le Casino ne fonctionnait que durant la belle saison. Il sera définitivement démoli en 1936.
    Les promoteurs voulaient créer de grandes revues à l’image de celles produites aux Folies-Bergère ou au Casino de Paris. Ils font venir des vedettes comme Loïe Fuller et Mayol). Pour la réalisation des costumes des tableaux de chaque revue, ils s’adressent à des costumiers de grand renom tels que Max Weldy, fournisseur attitré des Folies-Bergère à Paris.

Références

  1. Jacques Mourier, « La vie mystique de Marie Mesmin : chef de la police surnaturelle de "Notre-Dame-des-pleurs" », Détective, vol. 1, no 1,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  2. Louis Émié, « Sur la mort de Marie Mesmin », La Petite Gironde,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  3. Patrick Weil, De la laïcité en France, Paris, Grasset, , 155 p. (ISBN 9782246827757, présentation en ligne).
  4. Archives diocésaines de Bordeaux, Dossier Notre-Dame des Pleurs
  5. Père Ange Brazzoli, Marie enfant dite Santissima Maria Bambina, Saint-Gabriel éditions, , 254 p. (ISBN 9791091133043, présentation en ligne).
  6. (BNF 32860478)
  7. « A propos de la Vierge des pleurs », L'Aquitaine : revue religieuse, archéologique, littéraire [,‎ , p. 47 (lire en ligne sur Gallica).
  8. « A propos de la Vierges des pleurs », La semaine religieuse de Clérmond-Ferrand,‎ , p. 143 (lire en ligne).
  9. « La Vierge qui pleure : Histoire d'un envoûtement », L'Aquitaine : revue religieuse, archéologique, littéraire,‎ , p. 337-339 (lire en ligne sur Gallica).
  10. « Déclaration de S.E. le Cardinal-Archevêque de Bordeaux à propos de la Vierge des Pleurs », L'Aquitaine : revue religieuse, archéologique, littéraire,‎ , p. 96-97 (lire en ligne sur Gallica).
  11. « L’Archevêque de Bordeaux condamne, une fois de plus, la secte de N-D. des Pleurs », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  12. « L’Archevêque de Bordeaux condamne la culte de N-D. des Pleurs », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  13. Archives de Bordeaux Métropole, Le procès de Notre-Dame des Pleurs, 1920, IX-h 773
  14. Jean Couvreur, « Un amateur de sorcellerie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  15. « Comment l'abbé Desnoyer entra en relation avec Marie Mesmin », Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  16. « Le curé de Bombon explique au juge d'instruction ses relations avec Marie Mesmin », L’œuvre,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
  17. « Le curé de Bombon expose au juge la genèse de ses relations avec les flagellants », Le Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica).
  18. « Le curé de Bombon vient de mourir à 90 ans », Sud-Ouest,‎ , p. 2.
  19. Bernard Oudin, Défendre ! : le temps du barreau, place des éditeurs, , 523 p. (ISBN 9782262042844, présentation en ligne).
  20. [vidéo] Trompette en bois sur YouTube
  21. « Texte de : Le martyr de la flagellation »
  22. F. Montagnon sur data.bnf.fr
  23. « Ils ont fouetté Monsieur le curé », sur Patrimoine orale
  24. Léon Bonnenfant sur data.bnf.fr
  25. [vidéo] Elle s'était fait couper les cheveux sur YouTube
  26. P. Cheminau, « Et l’on sen ... voûte  ! », La Vie Bordelaise, no 1770,‎ (lire en ligne).
  27. Seillon, « Les Marie-Mesmin Girls, farce grivoise », sur Portail des Arts de la Marionnette
  28. « Lavoir de la république - Lormont », sur Lormont.fr
  29. Guy Suire, « Mots d'ici », Sud-Ouest,‎

Annexes

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  • Marie Mesmin, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • « Diverses lettres écrites par Marie Mesmin », sur Francogallia Catholica Romana
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