Marie-José Turcotte

Marie-José Turcotte

Biographie

Naissance	1957
Nationalité	canadienne
Activité	Journaliste

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Marie-José Turcotte est une journaliste et chef d’antenne québécoise sur les ondes de Radio-Canada. Elle est la première femme à prendre la barre d'une émission sportive au Québec^[1],[2] et sur les ondes de Radio-Canada^[3],[4].

Biographie

Débuts

Fille de Paul-Auguste Turcotte (1917-2003) et Marie Pauline Lupien, Marie-José Turcotte est née à Windsor^[3](comté de Richmond) en 1957 sous le nom de Marie-Thérèse-José-Dominique Turcotte^[5]. Son père est secrétaire-trésorier de la ville de Windsor, connue anciennement sous le nom de Windsor Mills^[6],[3].

En 1979, elle obtient un baccalauréat en histoire de l'Université de Montréal^[4]. Elle amorce sa carrière en communication comme journaliste et animatrice bénévole à la radio communautaire CIBL-FM de Montréal^[1],[7]après un an de voyage en Europe et en Afrique à sac à dos^[4],[8]. À cette époque, elle rêve d'être reporter à l'étranger^[3],[4].

Elle fait son entrée à Radio-Canada en 1982^[9], comme animatrice du matin à la radio pendant trois ans à Edmonton^[3],[2]. Elle revient à Montréal alors qu'on lui propose de couvrir la Coupe Grey de 1984^[4]. Elle-même une grande sportive^[9], elle a été de l'équipe nationale junior d'athlétisme^[9], en plus d'avoir gagné plusieurs médailles dans la discipline du saut en hauteur^[1].

Carrière de cheffe d'antenne

En 1985, Marie-José Turcotte devient journaliste du bulletin Montréal ce soir^[10],[11], la même année, elle se joint à l'équipe des sports de Radio-Canada^[10].

Elle anime ensuite le magazine L'Univers des sports de 1988 à 1994^[3]. Durant les années 1990, elle présente les événements pour Les héros du Samedi^[10], anime la série Olympica en 1996^[10] et le magazine L'Aventure olympique en 1999^[10].

Elle est chef d'antenne des Jeux du Québec, de l'Acadie, du Canada, du Commonwealth et de la Francophonie, ainsi que des Jeux panaméricains, des Jeux paralympiques et des Jeux olympiques^[10],[11], en plus d'autres événements sportifs d'envergures comme la Coupe du monde de soccer^[2].

En tout, elle a travaillé sur 17 éditions des Jeux olympiques dont 15 à titre de cheffe d’antenne^[4],[9].

Elle prend sa retraite en 2022 après près de 40 ans de carrière dans l'univers des sports^[3].

Honneurs et récompenses

• Seize Prix Gémeaux (meilleure animation d'une émission ou série sportive)^[10],[8];
• Prix du journalisme René Lecavalier (1991 et 1992)^[10],[4];
• Prix du journalisme en loisir Molson (radio, 1995)^[10];
• Ordre du Canada, en 2013, pour sa contribution à l'avancement des femmes dans le journalisme et dans le sport^[1],[11].
• Titre d'Immortelle de la télé, décerné par l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision^[8].
• Prix de la Femme de l’année en communication en 2003, décerné par la Fondation du Y des femmes de Montréal^[12].
• Prix de la Femme la plus influente de l'année 2008 par l'Association canadienne de l'avancement pour les femmes, du sport et de l'activité physique^[9].
• En 2022, elle a reçu la médaille de l’Assemblée nationale du Québec^[13].
• En 2023, on lui remet le prix hommage Judith-Jasmin de la FPJQ (Fédération professionnelle des journalistes du Québec).

Référence

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