Marianne Bastid-Bruguière

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bastid et Bruguière.

Marianne Bastid-Bruguière
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Présidente
Académie des sciences morales et politiques
Jean Baechler
Bertrand Collomb
Présidente
Association européenne d'études chinoises (en)
-
Rudolf G. Wagner (en)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (83 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marianne BastidVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
HistorienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Paul BastidVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Suzanne Bastid-BasdevantVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie-Aimée Latournerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Michel Bruguière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Prononciation

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Marianne Bastid-Bruguière, née le à Paris, est une historienne française.

Sinologue, directrice de recherche au CNRS. Elle est présidente de l'Académie des sciences morales et politiques (2012) après y être avoir été élue en tant que membre en 2001.

Biographie

Marianne Bastid est la deuxième fille de Paul Bastid, juriste et homme politique, et de Suzanne Basdevant, agrégée de droit et universitaire, descendante d'une famille protestante[1]. Son intérêt pour la Chine nait pendant son enfance lorsqu'un élève chinois de sa mère, spécialiste de droit international, fait une thèse concernant la guerre de Corée et lui fait découvrir sa civilisation[2].

Elle est élève à l'École normale supérieure de Sèvres[3], agrégée d'histoire et géographie[réf. souhaitée], puis élève à l'École nationale des langues orientales vivantes. Elle enseigne ensuite à l'université de Pékin en 1964 et 1965, avant d'être nommée en 1966 au Centre national de la recherche scientifique. Elle soutient en 1968 une thèse intitulée Aspects de la réforme de l'enseignement en Chine au début du XXe siècle : d'après des écrits de Zhang Jian[4], publiée en 1971. Elle est nommée directrice de recherche au CNRS en 1981, et elle effectue l'ensemble de sa carrière dans cet organisme[1]. Elle enseigne également à l'Institut d'études politiques de Strasbourg, à l'université Paris VII et à l'École des hautes études en sciences sociales[5]. Elle est directrice adjointe de l'École normale supérieure de 1988 à 1993[1].

Elle est élue le à l'Académie des sciences morales et politiques[3] au fauteuil de René Pomeau. Elle préside l'Académie en 2012[6].

Publications

  • Aspects de la réforme de l’enseignement en Chine : d'après les écrits de Zhang Jian, Paris, La Haye, Mouton, cop. 1971.
  • L’Éducation en Chine : tradition et révolution, Genève, Centre de documentation et de recherche sur l'Asie, 1973
  • L'Évolution de la société chinoise à la fin de la dynastie des Qing : 1873-1911, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 1979
  • Réforme politique en Chine, Paris, La Documentation française, 1988
  • L'insécurité routière : les accidents de la route sont-ils une fatalité ?, Paris, PUF, 2003
  • Histoire et archives, Paris, Société des Amis des Archives de France, 2005
  • Une autre émergence ?: Puissance technique et ressorts culturels en Inde et en Chine [sous la direction], Paris, Hermann, 2014.

Distinctions

  • Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur[7] ;
  • Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur de l'ordre national du Mérite[8]
  • Médaille taïwanaise de la Culture ()[9] ;
  • Docteure honoris causa de l'Académie des sciences de Russie, de l'université d'Aberdeen et de l'Institut d'histoire moderne de l'Académie des sciences sociales de Chine ;
  • Membre d'honneur de l'Institut d'histoire moderne de l'Académie des sciences sociales de Chine ;
  • Membre de la Société asiatique.

Notes et références

  1. a b et c Cabanel 2015, p. 190.
  2. Intervention de Marianne Bastid-Bruguière dans l'émission Les Lundis de l'Histoire sur France Culture, 3 juin 2013
  3. a et b Marianne Bastid-Bruguière, ASMP
  4. Thèse de doctorat, Faculté des lettres, Paris, 1968, notice du Sudoc [lire en ligne].
  5. Carrière Bastid-Bruguière, ASMP
  6. Cabanel 2015, p. 191.
  7. Décret du 18 avril 2014, paru au Journal officiel le 20 avril 2014 (« Promotion de Pâques »). Elle était depuis septembre 2010 Grand officier de la légion d'honneur. Elle est la quinzième femme Grand-croix dans l'histoire de la légion d'honneur (Cabanel, 2015, p.191).
  8. Canal Académies, « Marianne BASTID-BRUGUIERE », sur Canal Académies (consulté le )
  9. https://fr.rti.org.tw/archives/110699

Annexes

Bibliographie

  • Patrick Cabanel, « Marianne Bastid-Bruguière », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Paris, Les Éditions de Paris Max Chaleil

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie des sciences morales et politiques
    • Persée
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du monde chinois
  • icône décorative Portail de l’historiographie
  • icône décorative Portail de la France