Marcel Dartigues

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Marcel Dartigues
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Fonction
Adjoint au maire
Samatan
Biographie
Naissance
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Samatan (Gers)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Perpignan (Pyrénées-Orientales)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marcel Jules Joseph DartiguesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Lieux de détention
Buchenwald (depuis ), camp de concentration de Dora (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Marcel Dartigues, né le à Samatan (Gers) et mort le à Perpignan, est un déporté, un résistant et un patriote. Surnommé « l'étincelle », il est considéré comme un héros gersois[1].

Jeunesse et engagement

Marcel Dartigues est attaché dès son jeune âge à sa terre natale. À 18 ans, il est réfractaire au STO et veut rejoindre les Forces Françaises Libres en Afrique du Nord[2]. Il tient à servir la France. Cependant, le , il est arrêté par la Gestapo[3].

Seconde Guerre mondiale

À 20 ans, Marcel est capturé, prisonnier, déporté et interné au camp de Buchenwald[4] avec le matricule 38 002. Il est mis en quarantaine au Block 62, puis intègre le Block 34. Il est affecté le 31 juillet 1944 au kommando de Halle, puis transféré le 13 mars 1945 à celui de Berga. Il survit à une « marche de la mort ».

Les conditions de vie, le manque de nourriture et le travail dans ce camp l'éprouvent de telle sorte qu'il ressort épuisé et traumatisé par les rigueurs du système concentrationnaire nazi. Buchenwald restera toujours gravé dans sa mémoire[5]. Dans le documentaire de Jean-Luc Tovar lors d’un voyage mémoriel, il déclare : « Si on raconte ce qu’on a vécu, les gens ne vont pas le croire, c’est trop gros »[6].

Retour dans le Gers

Le , sorti du camp vécu comme un enfer, Marcel Dartigues retrouve sa famille. Il rédige ses mémoires[7] et témoigne dans nombre d’écoles et collèges du Gers de la réalité de l’idéologie nazie[8] et des horreurs du camp de concentration qui l'ont profondément marqué. En participant à ce travail de mémoire, il est nommé président de l’Association des déportés du Gers[9].

Décorations

Notes et références

  1. « Un hommage à Marcel Dartigues », sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
  2. « DARTIGUES Marcel KLB 38002 », sur Association Française Buchenwald Dora et kommandos, (consulté le )
  3. « Marcel Dartigues » (consulté le )
  4. « Témoignage de Marcel Dartigues », sur Association Française Buchenwald Dora et kommandos, (consulté le )
  5. « Sur les traces d'Abel et Marcel », sur Le Journal, (consulté le )
  6. « "Sur les traces d'Abel et Marcel", déportés résistants », (consulté le )
  7. Françoise Truflandier, « Sur les traces d’Abel et Marcel », sur Le Petit Journal, (consulté le )
  8. « Un hommage à Marcel Dartigues », sur ladepeche.fr (consulté le )
  9. « Auch. L'éprouvant souvenir de la Déportation », sur La Depêche du midi, (consulté le )
  10. Décret du portant promotion et nomination

Voir aussi

Articles connexes

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