Marc Antoine Gaudin

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Marc Antoine Gaudin
Photographie de Marc-Antoine Gaudin
Biographie
Naissance
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SaintesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marc Antoine Augustin GaudinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chimiste, photographeVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alexis Pierre Ignace Gaudin (d)
Charles Gaudin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Partenaire
Alexis Pierre Ignace Gaudin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Marc Antoine Gaudin, né le à Saintes et mort le à Paris 5e[1], est un scientifique français qui travaillait au Bureau des longitudes à Paris afin de financer ses nombreuses recherches.

Biographie

Gaudin expérimente et brevète de nombreuses inventions en optique, en chimie et en mécanique. Il travaille également sur les daguerréotypes avec son frère cadet Alexis Gaudin, qui tient alors une boutique de photographie et qui rachète en novembre 1851 le journal La Lumière qu'il va gérer jusqu'en 1867. Ils montent ensemble une entreprise de stéréoscopie dans les années 1850, Marc-Antoine s'attelant à la recherche tandis qu'Alexis s'occupe des affaires commerciales. Ils sont ensuite rejoints par leur troisième frère, Charles Gaudin, qui ouvre boutique rue de la Perle à Paris.

Lors de l'Exposition universelle de 1867 à Paris, Marc Antoine Gaudin expose une grande molécule de « Brewsterite, heulandite épistilbite » selon sa théorie de morphogénie moléculaire, qui montre la disposition des atomes dans le cristal. C'est son collègue du Bureau des longitudes, Camille Flammarion, alors rédacteur scientifique du journal Le Siècle, qui en fait la description et déplore le manque de reconnaissance envers l'inventeur[2].

Entre 1867 et 1872, Marc Antoine Gaudin obtient par quatre fois le prix Trémont attribué aux « savants sans fortune ».

Publications

  • Traité pratique de photographie, Paris, J.-J. Dubochet, 1844.
  • Vade mecum du photographe : notice abrégée du daguerréotype et de la photographie sur papier, avec un répertoire de chimie et physique et un formulaire, Paris, A. Gaudin, 1861.
  • Réflexions d'un chimiste philosophe sur les maladies épidémiques, la fièvre des marais, la fièvre jaune, la fièvre typhoïde, la variole, le choléra, la peste, etc., Paris, Charles Gaudin, 1866.

Notes et références

  1. Son acte de décès (n°2413) dans les registres de décès du 5e arrondissement de Paris pour l'année 1880.
  2. Le Siècle du 28 mai 1867

Voir aussi

Bibliographie

  • Denis Pellerin, Gaudin frères. Pionniers de la photographie, 1839-1872, Chalons-sur-Saône, Société des amis du musée Nicéphore-Niépce, 1997 (ISBN 2907284177)

Articles connexes

  • Le daguerréotype et les activités des ateliers de la daguerréotypie parisienne.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Musée d'art Nelson-Atkins
    • Musée d'Orsay
    • MutualArt
    • RKDartists
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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