Madeleine Le Clerc de Juigné

Madeleine Le Clerc de Juigné
La marquise Leclerc de Juigné, 1927
Fonction
Vice-présidente
Ligue féminine d'Action catholique française (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Le CreusotVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
Château de Juigné (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Madeleine Emma Eudoxa SchneiderVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Famille SchneiderVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Henri SchneiderVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Eudoxie Asselin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Eugène II Schneider
Zélie Schneider (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Colette Le Clerc de Juigné (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Madeleine Leclerc de Juigné, née Schneider au Creusot le , morte le au château de Juigné-sur-Sarthe[1], est une militante catholique et monarchiste française.

Biographie

Vie familiale

Marie Madeleine Emma Eudoxa Schneider est née en 1879 au Creusot (Saône-et-Loire). Issue de la famille Schneider, elle est la fille de l'industriel et député Henri Schneider (1840-1898) et d'Eudoxie Asselin. Son grand-père est le maître de forges et homme politique Eugène Schneider (1805-1875).

Madeleine Schneider épouse le à Paris VIIIe Jacques de Juigné[2], et ensemble ils eurent :

Militantisme

Madeleine Schneider est élue conseillère du Conseil central de la Ligue patriotique des Françaises (LPDF) en 1911. Elle est trésorière générale jusqu'en 1927. Elle appartient aussi à un comité de Dames royalistes.

En 1927, après la condamnation de l'Action française par le pape Pie XI, elle est la seule membre du bureau à refuser de signer l'adresse au pape envoyée par les dirigeantes de la LPDF en signe d'obéissance de la Ligue et de « docilité totale » à l'égard du Vatican.

En 1933, elle est vice-présidente générale du bureau central de la Ligue féminine d'Action catholique française, fusion de la LPDF et de la Ligue des femmes françaises (LFF). Elle reste au bureau de l'association durant toute la guerre. Elle décède en 1969 au château de Juigné-sur-Sarthe (Sarthe).

Références

  1. Relevé généalogique sur Filae
  2. Les témoins sont René, marquis de Talhouët-Roy (1855-1948), conseiller général de la Sarthe, Eugène II Schneider (1868-1942), François Pierre, marquis de Chaponay (1851-1941).
  3. http://www.shc44.org/Allocution-de-l-Abbe-de-Solesmes « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)

Sources

  • Bruno Dumons, Mobilisation politique et ligues féminines dans la France catholique du début du siècle : La ligue des femmes françaises et la ligue patriotique des françaises (1901-1914), 2002
  • Evelyne Diebolt, Militer au XXe siècle: femmes, féminismes, Églises et société : dictionnaire biographique, 2009
  • Les Schneider, Le Creusot: une famille, une entreprise, une ville (1836 -1960), Fayard, 1995
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