Mésange sultane

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Melanochlora sultanea

Melanochlora sultanea
Description de cette image, également commentée ci-après
Mésange sultane
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Paridae

Genre

Melanochlora
Lesson, 1839

Espèce

Melanochlora sultanea
(Hodgson, 1837)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Répartition géographique

Description de l'image Melanochlora_sultanea_distribution_map.png.

La Mésange sultane (Melanochlora sultanea) est une espèce d'oiseaux de la famille des Paridae, l'unique représentante du genre Melanochlora.

Répartition

Cet oiseau est endémique du sud-est asiatique, du Népal au Sud de la Chine en passant par la péninsule indochinoise.

Description

Femelle et mâle, illustration de John Gould.

Cet oiseau, deux fois plus grand que notre mésange charbonnière, mesure environ 20 cm de long avec une crête jaune, un bec foncé, la partie supérieure de son plumage est noire et la partie inférieure est jaune. Il pèse de 35 à 50 grammes.

Mésange sultane, parc national de Kaeng Krachan, Thaïlande

Chez la femelle, le haut de son plumage est noir verdâtre et la gorge est jaunâtre ou vert cuivré.

Les juvéniles sont plus colorés que les adultes et leur crête est plus courte.

Habitat

Cette mésange vit dans les forêts tropicales et subtropicales d'arbres à feuilles caduques et aussi d'arbres à feuilles caduques et à feuilles persistantes.

On la trouve aussi dans les bambous, les broussailles, les zones boisées en cours de régénération et à proximité des terres cultivées.

C'est entre 300 et 1000 mètres d'altitude que cette espèce est la plus fréquente mais on la trouve jusqu'à 1800 mètres.

Nutrition

La mésange sultane est insectivore.

Son régime alimentaire comprend principalement des insectes (grillons, sauterelles ; mantes...) mais aussi des fruits et des graines.

Reproduction

La saison des amours a lieu entre mars et juillet, avril et juillet en Inde.

Le nid est placé dans la cavité d'un arbre. C'est un petit coussinet construit avec de la mousse et des nervures de feuilles. L'intérieur est garni de crins, de duvet végétal et d'autres fibres. L'oiselle pondde 5 à 7 œufs parsemés de taches rousses et les couve pendant deux semaines alors que le mâle assure le ravitaillement. Les deux parents nourrissent les oisillons d'insectes, de larves, de chenilles et d'araignées, parfois de petites baies[1].

Sous-espèces

Notes et références

  1. Jiri Felix (trad. Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Gründ, , 302 p. (ISBN 2-7000-1512-6), Melanochlora sultanea page 138

Liens externes

  • (fr) Référence Oiseaux.net : Melanochlora sultanea (+ répartition)
  • (en) Référence Congrès ornithologique international : Melanochlora sultanea dans l'ordre Passeriformes (consulté le )
  • (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Melanochlora sultanea dans Passeriformes
  • (fr + en) Référence Avibase : Melanochlora sultanea (+ répartition)
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Melanochlora sultanea
  • (en) Référence NCBI : Melanochlora sultanea (taxons inclus)
  • (en) Référence UICN : espèce Melanochlora sultanea (Hodgson, 1838) (consulté le )
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