Luca Madrassi

Cet article est une ébauche concernant un sculpteur français.

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Luca Madrassi
Naissance

Tricesimo, Italie
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
6e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italien, français
Activité
sculpteur
Formation
Maître
Pierre-Jules Cavelier, Albert-Ernest Carrier-Belleuse
Lieu de travail
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Luca Madrassi est un sculpteur italien naturalisé français né le à Tricesimo et mort à Paris[1].

Biographie

Luca Madrassi commence ses études artistiques à Rome avant d'étudier à l’École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Pierre-Jules Cavelier, puis celui d'Albert-Ernest Carrier-Belleuse.

Madrassi est praticien pour Carrier-Belleuse, puis par intermittence entre 1876 et 1880 pour Gustave Doré[2]. Il a probablement également pratiqué pour Antoine Bourdelle[3].

Il épouse Marie Yvonne Corbier, dont il a Lucien Ludovic Madrassi (1881-1956), qui deviendra peintre et officier de la Légion d'honneur[4].

Il expose au Salon des artistes français à Paris à partir de 1874 avec son groupe en plâtre Le Premier aveu[3]. Il y obtient des mentions honorables en 1881, 1882, 1883 et 1885, ainsi qu'une médaille de troisième classe en 1896 pour son groupe en marbre Noël. Son art influencé par Clodion et Carrier-Belleuse ne lui vaut aucune commande de l'État, mais connaît le succès auprès d'une clientèle privée[3].

Il obtient la nationalité française et devient membre de la Société des artistes français en 1890. Il expose également au Salon de la Société nationale des beaux-arts en 1896.

Ses réalisations sont principalement des bustes, des statuettes et des sujets allégoriques. Il collabore avec la manufacture de faïence Boulenger et Cie de Choisy-le-Roi pour laquelle il fournit des modèles de statuettes, de vases et d'objets d'art, ainsi qu'une monumentale fontaine en faïence d'esthétique néo-rocaille présentée à l'Exposition universelle de 1900 à Paris[3].

Le Baiser fraternel, localisation inconnue.

Notes et références

  1. Archives de Paris acte de décès no 1039, vue 12 / 22.
  2. F. de Nobele Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1892.
  3. a b c et d Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 338-345.
  4. « Madrassi, Lucien Ludovic », base Léonore, ministère français de la Culture.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Pierre Kjellberg, Bronzes of the 19th Century : Dictionary of Sculptors, vol. A Schiffer Book for Collectors Series, Schiffer Pub., , 684 p. (ISBN 9780887406294, lire en ligne), p. 445. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 338-345.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Art UK
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Mapping Sculpture
    • Musée d'Orsay
    • MutualArt
    • Nationalmuseum
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
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