Louise Lanctôt

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Louise Lanctôt
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (77 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Écrivaine, essayiste, nouvellisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jacques Cossette-Trudel (de aux années 2000)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Alexis Cossette-TrudelVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

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Louise Lanctôt (née le à Montréal) est membre du Front de libération du Québec (FLQ) en 1970.

Biographie

Issue d'une famille de dix enfants, Louise Lanctôt est la sœur de Jacques Lanctôt et de François Lanctôt. Elle s'implique très tôt dans différents mouvements contestataires vers la fin des années 1960. Outre sa conscience sociale développée, son objectif est également de défier l'autorité paternelle très présente chez les Lanctôt. Elle fraye dans les milieux de gauche du Rassemblement pour l'indépendance nationale et, en 1969, elle est parmi des meneurs, avec son compagnon Jacques Cossette-Trudel, de la contestation étudiante au Cégep de Maisonneuve[1].

Comme membre de la cellule Libération du FLQ, elle participe à l'enlèvement, le , de l'attaché commercial britannique James Richard Cross, ce qui enclenche la crise d'Octobre. Cross est détenu durant deux mois puis relâché en échange d'un sauf-conduit vers Cuba pour les ravisseurs.

Elle vit en exil à Cuba, de 1970 à 1974, puis en France, de 1974 à 1978. Au cours de leurs années d'exil, Louise Lanctôt et son mari Jacques Cossette-Trudel prennent leurs distances par rapport aux autres membres[2] et désavouent publiquement leur action au sein du FLQ[3].

Louise Lanctôt et Jacques Cossette-Trudel reviennent au Québec, le , accompagnés de leurs deux enfants, Alexis Cossette-Trudel et Marie-Ange Cossette-Trudel, nés respectivement à Cuba et en France durant leurs années d'exil. Louise Lanctôt est condamnée à une peine de deux ans de prison relativement à la séquestration de Cross. Elle est libérée après huit mois[3].

À sa sortie de prison au début des années 1980, elle écrit l'histoire de son exil en France et à Cuba intitulée Une Sorcière comme les autres et publiée aux Éditions Québec-Amérique. Elle exerce la profession de documentaliste à la bibliothèque de l'Université de Montréal. Elle a été directrice générale de l'Ordre des sages-femmes du Québec, du SIDIIEF et directrice-conseil à l'Ordre des Infirmiers et Infirmières du Québec.

Divorcée de Jacques Cossette-Trudel, Louise Lanctôt est également la mère de Clotilde et d'Eveline, toutes deux nées d'une nouvelle union, et grand-mère de quatre petits-enfants.

Bibliographie

  • Louise Lanctôt, Une sorcière comme les autres, Éditions Québec/Amérique, Montréal, 1981, 182 pages, (ISBN 2-89037-094-1)

Références

  1. Louis Fournier, FLQ Histoire d'un mouvement clandestin, Lanctôt éditeur, Montréal, 1998, 533 pages (ISBN 978-2-89485-073-2), page 208
  2. Louise Lanctôt, Une sorcière comme les autres, Éditions Québec/Amérique, Montréal, 1981, 182 pages, (ISBN 2-89037-094-1)
  3. a et b Fournier, op. cit., page 469

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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