Louise Charlotte Françoise de Montesquiou

Louise Charlotte Françoise de Montesquiou
Georges Rouget, Napoléon présente le roi de Rome aux dignitaires de l'Empire (20 mars 1811), 1812 (Mme de Montesquiou serait l'une des femmes représentées à gauche).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Château de CourtanvauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Gouvernante, dame de compagnieVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Charlotte Bénigne le Ragois de Bretonvilliers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Pierre de Montesquiou-FezensacVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Anatole de Montesquiou-Fezensac
Alfred de MontesquiouVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Propriétaire de

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louise-Charlotte Françoise de Montesquiou, née Le Tellier de Courtanvaux de Montmirail, née le et morte le au château de Courtanvaux (commune de Bessé-sur-Braye), est une noble française. Entre 1811 et 1815, elle fut la gouvernante du Roi de Rome (Napoléon II), qui l'appelait affectueusement « Maman Quiou ».

Biographie

Fille du marquis Charles-François-César Le Tellier de Louvois-Courtanvaux de Montmirail, elle épouse le le comte Pierre de Montesquiou-Fezensac, qui deviendra un dignitaire du Premier Empire[1].

Nommée gouvernante des enfants de France le [1], elle est présente aux côtés de l'impératrice Marie-Louise lors de la difficile naissance du roi de Rome, le [2].

Madame de Montesquiou reste quatre ans auprès du petit garçon, qu'elle accompagne à Vienne après la première abdication de Napoléon. Le , à son grand regret, elle est congédiée par le grand-père de l'enfant, l'empereur d'Autriche François Ier[3] qui ne peut garder auprès de son petit-fils une dame qui pourrait susciter en lui des aspirations au trône qui engendreraient de nouveau une période de troubles et de guerres.

Notes et références

  1. a et b Fauré, p. 366.
  2. Fauré, p. 367.
  3. Fauré, p. 370-372.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Fauré, « L'histoire de "Maman Quiou" », Bulletin de la Société archéologique et historique du Gers, , p. 366-374 (consultable en ligne sur Gallica).


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