Louis VIII de Rohan-Guéméné

Louis VIII de Rohan-Guéméné
Louis VIII de Rohan, par Balthasar Moncornet.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Père
Hercule de Rohan-MontbazonVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Madeleine de Lenoncourt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie de Rohan
François de Rohan-Soubise
Anne de Rohan-Montbazon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Charles II, duc de Montbazon (d)
Louis de RohanVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit
Chevalier de l'ordre de Saint-MichelVoir et modifier les données sur Wikidata

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Louis VIII de Rohan ( - ), duc de Montbazon, est un aristocrate français du XVIIe siècle.

Biographie

Louis VIII de Rohan-Guéméné est parfois dénommé Louis VII de Rohan-Guéméné car l'histoire n'a pas conservé de traces de ce dernier.

Membre de la Maison de Rohan, il est le fils aîné de Hercule de Rohan-Montbazon, duc de Montbazon et de Madeleine de Lenoncourt.

Louis de Rohan est d'abord connu sous le titre de comte de Rochefort, avant de prendre celui de prince de Guémené par son mariage. Il devient le 3e duc de Montbazon en 1654[1].

Il est également grand veneur de France à la suite de son père, conseiller d'État et gouverneur de Dourdan[2]

Il décède le à Coupvray.

Famille et descendance

Marié à Anne de Rohan, princesse de Guéméné le , il eut deux fils :

  • Charles II, duc de Montbazon (1633-1699), engagé dans l’armée hollandaise contre la France, qui épouse Jeanne-Armande de Schomberg
  • Louis, chevalier de Rohan.

Extrait des « Mémoires de Saint-Simon »

Il s'agit du chapitre IX du tome 2 : « Le prince de Guéméné était un homme de beaucoup d'esprit, et encore plus Anne de Rohan sa femme, fille de Pierre, prince de Guéméné, frère aîné de son père. Lui, elle et Mme de Chevreuse, toute leur vie, ne furent qu'un, et avec eux, en quatrième, leur belle-mère, seconde femme de leur père, qui avait autant d'esprit et d'intrigue qu'eux; et, ce qui peut passer pour un miracle, toutes trois parfaitement belles et fort galantes, sans que leur beauté ni leur galanterie ait jamais formé le moindre nuage de galanterie ni de brouillerie entre elles ».

Notes et références

  1. Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), Paris, Maisoneuve et Larose, 1996, p. 765.
  2. Levantal, op. cit., p. 766.
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