Louis Le Puloch

Louis Le Puloch
Fonction
Chef d'état-major de l'armée de terre
-
Émile Cantarel
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
DouarnenezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Jean Alain Le PulochVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grades militaires
Général de brigade (-)
Général de division (-)
Général de corps d'armée (d) (-)
Général d'armée (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Archives conservées par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Le Puloch, né le à Nantes (Loire-Inférieure) et mort le à Douarnenez (Finistère)[3], est un militaire français. Général d'armée, il est chef d'état-major de l'Armée de terre du 18 juillet 1960 au 2 avril 1965.

Biographie

Formation

Louis Le Puloch effectue ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis et au lycée Georges-Clemenceau de Nantes[4].

Il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de Metz et Strasbourg (1922-1924), dont il sort major[5].

Carrière militaire

En 1924, il est nommé sous-lieutenant dans l'infanterie coloniale ; promu capitaine en 1932, il entre l'année suivante à l'École supérieure de guerre. Il sert en Indochine de 1935 à 1939. Il participe à la bataille de France en 1940 à la tête du 1er régiment d'infanterie coloniale. En 1941, il est affecté au Sénégal, puis est nommé commandant du régiment d'infanterie coloniale du Maroc[4],[6],[7].

En 1945, il est promu colonel et est chargé de la section coloniale à l'état-major de la Défense nationale. De 1946 à 1949, il sert à nouveau en Indochine[4],[6],[7].

En 1953, il devient général de brigade et auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale ; en 1954, directeur du groupe d'études tactique institué à Fontainebleau par le commandant en chef des forces alliées Centre-Europe. En 1956, il accède au commandement la 12e division d'infanterie en Oranie[4],[6],[7].

En 1957, il est nommé général de division, et prend le commandant supérieur des forces armées dans la zone Afrique équatoriale française du Cameroun[4],[6],[7].

En 1959, il devient général de corps d'armée et général d'armée en 1960. A cette date et jusqu'en 1965, il devient le chef d'état-major de l'armée de terre française[8],[6],[7].

Carrière dans le milieu civil

Admis en 2e section en 1965, il devient président de la Société de développement régional du Sud-Est. Il meurt le 21 septembre 1976[6],[7].

Son fils meurt au Tchad en 1972[9].

Décorations

Références

  1. « http://chsp.sciences-po.fr/fond-archive/le-puloch-louis » (consulté le )
  2. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  3. Archives municipales de Nantes, 2e canton, année 1904, acte de naissance no 111, vue 20/75, avec mentions marginales de mariage et de décès
  4. a b c d et e « Le Puloch, Louis | Sciences Po Centre d'histoire », (consulté le )
  5. Général de brigade (2s) Jean Boÿ, « Historique de la 109e promotion (1922-24),promotion de Metz et Strasbourg »,
  6. a b c d e et f « Le général Le Puloch est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a b c d e f et g « Général d'Armée Le Puloch », sur Musée des Etoiles (consulté le )
  8. https://www.sciencespo.fr/histoire/sites/sciencespo.fr.histoire/files/Inventaire_Louis_Le_Puloch.pdf
  9. « Une lettre du général Le Puloch après la mort de son fils au Tchad », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Lien externe

  • « Louis Le Puloch », base Léonore, ministère français de la Culture
v · m
Chef d'état-major de l'Armée de terre
IIIe République
(Chefs d'état-major généraux de l'Armée)
IVe République
(Chefs d'état-major généraux de l'Armée de terre)
Ve République
(Chefs d'état-major de l'Armée de terre)
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail de l’Armée française