Louis II de Melun

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Louis II de Melun
Titre Prince d'Épinoy
(1704-1724)
Autres titres Marquis de Roubaix
Comte de Saint-Pol (1705),
Duc de Joyeuse (1714)
Arme Cavalerie
Grade militaire Mestre de camp du Royal-Cavalerie
Autres fonctions Premier pair et connétable héréditaire de Flandre
Sénéchal de Hainaut
Lieutenant-général de la province de Picardie
Biographie
Dynastie Maison de Melun
Naissance
Décès (à 29 ans)
Père Louis Ier de Melun
Mère Élisabeth-Thérèse de Lorraine (1664-1748)
Conjoint Armande de La Tour d'Auvergne
Liaisons Marie Anne de Bourbon (1697-1741)

Blason de Louis II de Melun
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Louis II de Melun ( - mort des suites de ses blessures le ), prince d'Épinoy, comte de Saint-Pol [1] était un gentilhomme français du XVIIIe siècle.

Biographie

Vicissitudes de la guerre de Succession d'Espagne

Louis de Melun ne jouit pas sans trouble de la seigneurie de Roubaix, à laquelle il succéda à son père à l'âge de 10 ans ; ses droits eurent à subir les vicissitudes diverses de la guerre de Succession d'Espagne. Seulement à cette époque les rôles étaient intervertis : l'Espagne, qui avait proscrit Pierre de Melun (15501594) et ses descendants, était l'alliée de la France leur protectrice, et les Provinces-Unies pour qui ils avaient encouru une si longue disgrâce, se prononçaient contre eux.

En 1708, après la prise de Lille, les États généraux dépossédèrent provisoirement, en faveur du prince de Ligne, Louis de Melun, des biens dont sa maison jouissait depuis quarante ans. Les armes de Melun furent grattées à Roubaix, à Lille et à Antoing, et remplacées par celles de Claude-Lamoral, deuxième du nom, petit-fils de Claude-Lamoral Ier de Ligne et de Claire-Marie de Nassau-Siegen (15831638).

Le traités d'Utrecht (1713), par les articles 11 et 15, remirent les choses dans l'état où elles étaient avant la guerre. Mais tout n'était pas encore terminé : il était écrit (dit M. le vicomte de Melun, à qui est emprunté l'historique de ces longs démêlés), que les propriétés en litige suivraient jusqu'à la fin le sort des provinces dont elles faisaient partie, et changeraient de propriétaires comme de drapeaux[2]. La terre d'Antoing appartenait au Tournaisis, qui était rendu à l'Empereur, tandis que les autres biens étaient de la châtellenie de Lille, devenue définitivement française.

Pour mettre fin à des contestations encore renouvelées et qui duraient depuis cent quarante ans, Louis II de Melun et Claude-Lamoral II de Ligne, d'après les ordres du roi et de l'Empereur, nommèrent pour arbitres le cardinal de Rohan et le Léopold-Philippe, duc et prince d'Arenberg, qui décidèrent que la seigneurie d'Antoing reviendrait à la maison de Ligne, et que les autres terres et la seigneurie de Roubaix resteraient la propriété du prince d'Épinoy[3].

Louis de Melun, rentra en possession des biens et titres de ses ancêtres (prince d'Épinoy, marquis de Roubaix, comte de Saint-Pol, vicomte de Gand, marquis de « Rombeck », seigneur de Cysoing, Werchin, etc.).

Il obtint au mois d', des lettres pour l'érection de la vicomté de Joyeuse (Ardèche) en duché-pairie, et en prêta serment au parlement le 18 décembre suivant[4].

D'autre part, le « duc de Melun », comme l'appelaient de manière erronée ses contemporains, était aussi châtelain de Bapaume, lieutenant-général de la province de Picardie, et mestre de camp du régiment de Royal-Cavalerie.

Mortellement blessé par un cerf

Au XVIIIe siècle, la chasse royale s'entourait d'un fastueux personnel : grand veneur, veneurs, valetaille de chiens, etc. On forçait aussi bien les cerfs, les daims, les chevreuils et les sangliers que les renards et les lièvres. Cette chasse s'appelait « chasse à bruit » (« venatio clamosa »).

C'est au cours d'une de ces chasses, à Chantilly, le , que fut blessé Louis II de Melun, comte de Saint-Pol. Il était 7 heures du soir. Ce ne fut pas « l'heure du berger » pour Louis II. Alors que le cerf était aux abois et qu'allait sonner l'hallali, celui-ci, dans un dernier sursaut, chargea le comte de Saint-Pol qui chevauchait dans l'une des allées de la forêt de Chantilly, à une demi-lieue du château. Le coup fut si rude que cavalier et monture en furent renversés. Louis II fut secouru par le duc de Bourbon (Louis IV Henri, prince de Condé, chef de la régence pendant la minorité de Louis XV) et par le comte de Clermont. Le sieur Flandio de Montblanc, chirurgien du roi, lui donna des soins et on le fit porter à Chantilly, où il mourut le 31 juillet, à 5 heures du matin, après avoir reçu tous les sacrements et avoir fait son testament. Les circonstances de sa mort sont rapportées dans la lettre suivante de Voltaire à Mme la présidente de Bernières[5]

La blessure du « duc de Melun » avait été faite par un andouiller d'environ dix pouces de longueur, « qui avoit percé la capacité du corps par les cottes jusqu'au foye ». Le cerf fut pris et le roi se fit apporter le bois, « par lequel on vit que c'étoit un cerf dix cors, c'est-à-dire à sa quatrième tête et par conséquent de plus de 7 ans. »

Le jeune seigneur fut généralement regretté. Le roi lui témoigna, à cette occasion, des marques d'une grande sensibilité. Sa Majesté ordonna qu'on ne battît point aux champs en arrivant au château et en montant la garde le lendemain. Elle mit pied à terre au-delà de la cour et pendant que le roi a vécu, personne n'y est entré à cheval, moins encore en carrosse.

Le prince d'Épinoy mourut sans laisser d'héritier direct (sa tante, Marie-Marguerite-Françoise, née le , lui survécut jusqu'au , et fut le dernier rejeton de cette branche).

Le titre de comte de Saint-Pol passa à son neveu Charles de Rohan-Soubise, fils de sa sœur cadette.

Il avait légué par son testament une partie de ses biens à Jean Alexandre Théodose, comte de Melun, son cousin, à qui le roi accorda son régiment de cavalerie ; mais toutes les terres de Flandre, Épinoy, Cysoing, Roubaix, passaient aux enfants de sa sœur Anne-Julie-Adélaïde de Melun[6]. La vicomté de Joyeuse (Ardèche) passa par héritage aux deux enfants de Madame de Rohan[7], princesse de Soubise, sa sœur :

Son tombeau fut érigé dans l'ancienne église du couvent des Dominicains de Lille par le sculpteur parisien François Dumont (1688-1726), qui se tua alors qu'il procédait à son montage.

Titres

Fonctions héréditaires

Vie familiale

Il était le fils de Louis Ier de Melun, prince d'Épinoy et baron d'Antoing, et de Élisabeth-Thérèse de Lorraine (1664 - 1748), fille de François Marie de Lorraine-Elbeuf, prince de Lillebonne, et d'Anne-Elisabeth de Lorraine, fille naturelle du duc Charles IV de Lorraine.

Louis II épousa le Armande de La Tour d'Auvergne ( † morte en couches le )[8], fille de Emmanuel-Théodose de la Tour d'Auvergne (1668 -), duc de Bouillon, d'Albret et pair de France, duc de Château-Thierry et pair de France, comte d'Évreux, d'Auvergne et d'Armagnac, vicomte de Turenne, baron de La Tour-Montgascon, Grand chambellan de France, sans postérité.

Amant de Marie Anne de Bourbon (1697-1741) (dite « Mlle de Clermont »), Louis II de Melun l'aurait épousé secrètement en 1719[9]. « Quatrième fille de « Mlle de Nantes », elle n'aura pas d'enfants de lui. La princesse ne se remit jamais de la mort du « duc de Melun » et ne se remaria pas. Lorsqu'elle décéda, en 1741, une rumeur courut disant qu'elle avait accouché peu avant car la princesse est morte d'une inflammation d'entrailles. Si Mlle de Clermont est bien la fille de Louise-Françoise de Bourbon, des doutes subsistent au sujet de son père et il se pourrait que ce dernier ne soit pas Louis III de Bourbon, prince de Condé. En effet, à cette époque, la Louise Françoise, duchesse de Bourbon (« Mlle de Nantes ») avait un amant en la personne de François-Louis de Bourbon-Conti et selon certains, Marie-Anne pourrait être le fruit des amours de sa mère et du prince de Conti.[10] »

Ascendance

Ascendance de Louis II de Melun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Hugues II de Melun
 
 
 
 
 
 
 
16. Pierre de Melun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Yolande de Barbançon
 
 
 
 
 
 
 
8. Guillaume III de Melun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Jean de Montmorency-Bours
 
 
 
 
 
 
 
17. Hippolyte de Montmorency-Bours
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Bernarde Gaillard de Longjumeau
 
 
 
 
 
 
 
4. Alexandre-Guillaume de Melun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Jean de Ligne
 
 
 
 
 
 
 
18. Charles de Ligne-Arenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Marguerite de La Marck-Arenberg
 
 
 
 
 
 
 
9. Ernestine de Ligne-Arenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Philippe III de Croÿ
 
 
 
 
 
 
 
19. Anne-Isabelle de Croÿ
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Jeanne-Henriette d'Halewyn
 
 
 
 
 
 
 
2. Louis Ier de Melun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Léonor Chabot de Jarnac
 
 
 
 
 
 
 
20. Charles Chabot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Marguerite de Durfort
 
 
 
 
 
 
 
10. Henri Chabot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Michel de Lur
 
 
 
 
 
 
 
21. Henriette de Lur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Marie Raguier d'Esternay
 
 
 
 
 
 
 
5. Jeanne-Pélagie de Rohan-Chabot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. René II de Rohan
 
 
 
 
 
 
 
22. Henri II de Rohan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Catherine de Parthenay
 
 
 
 
 
 
 
11. Marguerite de Rohan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Maximilien de Béthune-Sully
 
 
 
 
 
 
 
23. Marguerite de Béthune
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Rachel de Cochefilet
 
 
 
 
 
 
 
1. Louis II de Melun
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. René d'Elbeuf
 
 
 
 
 
 
 
24. Charles Ier d'Elbeuf
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Louise de Rieux
 
 
 
 
 
 
 
12. Charles II d'Elbeuf
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Léonor Chabot de Charny
 
 
 
 
 
 
 
25. Marguerite Chabot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Jeanne de Rye
 
 
 
 
 
 
 
6. François-Marie de Lillebonne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Antoine de Bourbon-Navarre
 
 
 
 
 
 
 
26. Henri III de Navarre et IV de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Jeanne III de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
13. Catherine-Henriette de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Antoine d'Estrées
 
 
 
 
 
 
 
27. Gabrielle d'Estrées
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Françoise Babou de la Bourdaisière
 
 
 
 
 
 
 
3. Élisabeth-Thérèse de Commercy
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Charles III de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
28. François II de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Claude de France
 
 
 
 
 
 
 
14. Charles IV de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Paul de Salm
 
 
 
 
 
 
 
29. Christine de Salm
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Marie Le Veneur de Tillières
 
 
 
 
 
 
 
7. Anne-Élisabeth de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Évandelin-Simon de Cusance
 
 
 
 
 
 
 
30. Claude-François de Cusance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Béatrice de Vergy
 
 
 
 
 
 
 
15. Béatrix de Cusance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Jean de Witthem
 
 
 
 
 
 
 
31. Ernestine de Witthem
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Marie-Marguerite de Mérode
 
 
 
 
 
 
 

Annexes

Bibliographie

  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleNicolas Viton de Saint-Allais, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles et Agricole Joseph François Xavier Pierre Esprit Simon Paul Antoine, marquis de Fortia d'Urban, L'Art de vérifier les dates..., vol. 17, (lire en ligne) ;
  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleFrançois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique : contenant l'origine et l'état actuel des premières Maisons de France... de l'Europe... les familles nobles du royaume..., chez Duchesne, , 1548 p. (lire en ligne) ;
  • Louis Moréri, Le Grand dictionnaire historique : ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Chez les libraires associés, (lire en ligne) ;
  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleThéodore Leuridan, Histoire des seigneurs et de la seigneurie de Roubaix, Quarré, (lire en ligne) ;

Notes et références

  1. Saint-Pol-sur-Ternoise
  2. Notice sur l'hôtel de Soubise (Lille).
  3. Ibid.
  4. Louis Moréri, Le Grand dictionnaire historique : ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Chez les libraires associés, (lire en ligne)
  5. Mme la marquise Maignart de Bernières épouse du président de la Chambre des comptes de Paris en 1718 :

    « La mort malheureuse de M. le duc de Melun vient de changer toutes nos résolutions... [...]Si vous ne savez rien du détail de la mort de M. de Melun, en voici quelques particularités.
    Samedi dernier, il courait le cerf avec M. le duc, ils en avaient déjà pris un, et en couraient un second ; M. le duc et M. de Meulun trouvèrent dans une voie étroite, le cerf qui venait droit à eux ; M. le duc eut le temps de se ranger. M. de Melun crut qu'il aurait le temps de croiser le cerf, et poussa son cheval. Dans le moment le cerf l'atteignit d'un coup d'andouiller si furieux, que le cheval, l'homme et le cerf en tombèrent tous trois. M. de Melun avait la rate coupée, le diaphragme percé et la poitrine refoulée ; M. le duc, qui était seul auprès de lui, banda sa plaie avec son mouchoir, et y tint la main pendant trois quarts d'heure ; le blessé vécut jusqu'au lundi suivant, qu'il expira à six heures et demie du matin, entre les bras de M. le duc, et à la vue de toute la cour, qui était consternée et attendrie d'un spectacle si tragique que [...]. Dès qu'il fut mort, le roi partit de Versailles, et donna au comte de Melun le régiment du défunt. Il est plus regretté qu'il n'était aimé ; c'était un homme qui avait peu d'agréments, mais beaucoup de vertus, et qu'on était forcé d'estimer.
     »

    Le seul témoignage de cette lettre aurait dû préserver Mme de Genlis de l'erreur qui lui a échappé dans son roman historique de Mademoiselle de Clermont, où elle dit que le « duc de Melun » était le dernier rejeton de sa maison. Le même auteur rapporte que Mlle de Clermont, sœur du duc de Bourbon, cité dans cette lettre, avait épousé secrètement le duc de Melun.

    Sources
    • Œuvres complètes de Voltaire, correspondance générale, t. 58, p. 19, édit. de 1785, où cette lettre est datée par erreur du mois de  ; elle devait être des premiers jours d'.
    • « roglo.eu », Louis de Melun (consulté le ) ;
    • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 5, L'auteur, (lire en ligne) ;
  6. Anne-Julie-Adélaïde de Melun (1698-1724), épouse du prince de Soubise, gouvernante des enfants de France, qui mourut également à la fleur de l'âge, en 1724, la même année que son frère et que son mari
  7. Extrait de la Revue Vivaraise (archives départementales PER 3000 art 44 de 1938
  8. L'Art de vérifier les dates...
  9. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 5, L'auteur, (lire en ligne)
  10. « www.labeilledelaternoise.fr L'Abeille de la Ternoise », Louis II de Melun, comte de Saint-Pol, tué à la chasse, en 1724 (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • « www.labeilledelaternoise.fr L'Abeille de la Ternoise », Louis II de Melun, comte de Saint-Pol, tué à la chasse, en 1724 (consulté le ) ;
  • « roglo.eu », Louis de Melun (consulté le ) ;

Voir ce modèle.
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Louis Ier de Melun
Prince d'Épinoy
Marquis de Roubaix
Baron d'Antoing
1704-1708
Claude Lamoral II de Ligne
Claude Lamoral II de Ligne
Prince d'Épinoy
Marquis de Roubaix
Baron d'Antoing
1713-1724
Charles de Rohan, prince de Soubise
Élisabeth-Thérèse de Lorraine
Comte de Saint-Pol
1705-1724
Anne de Lorraine
(1639 † 1720)
Duc de Joyeuse
et pair de France
(nouvelle érection en )
À sa mort, l'héritier du titre est en principe son neveu Charles de Rohan, prince de Soubise, mais il aurait fallu pour cela que le roi relève à nouveau le duché-pairie, ce qu'il ne semble pas avoir fait.
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