Ligne de Puyoô à Mauléon

Ligne de
Puyoô à Mauléon

Ancien emplacement de la voie à Salies-de-Béarn.

Pays

France

Villes desservies

Puyoô, Salies-de-Béarn, Sauveterre-de-Béarn, Mauléon-Licharre

Historique

Mise en service

1884

Fermeture

1949 – 1989

Concessionnaires

Cie du Midi (1875 – 1937)
SNCF (1938 – 1991)
Ligne déclassée (à partir de 1991)

Caractéristiques techniques

Numéro officiel

662 000

Longueur

45 km

Écartement

standard (1,435 m)

Électrification

Anciennement électrifiée en 1 500 V cc

Pente maximale

16 ‰

Nombre de voies

Voie unique

Trafic

Propriétaire

SNCF

Exploitant(s)

SNCF

Schéma de la ligne

Légende

Ligne de Toulouse à Bayonne

vers Bayonne

Ligne de Puyoô à Dax

vers Dax

270,434

270,225

Puyoô (40m)

269,816

Ligne de Toulouse à Bayonne

vers Toulouse

271,250

Limite de déclassement

271,2xx

Pont de Ramous (Gave de Pau)

(100m)

274,1xx

Tunnel de Bellocq

(849m)

277,917

Salies-de-Béarn (54m)

278,4xx

Pont sur le Saleys

(100m)

283,9xx

Castagnède-de-Béarn (29m)

278,4xx

Viaduc de Castagnède sur le gave d'Oloron

(180m)

284,841

Escos - Labastide (42m)

287,3xx

Abitain (54m)

289,895

Autevielle (69m)

Ligne d'Autevielle à Saint-Palais

vers Saint-Palais

278,4xx

Pont sur le Saison

(113m)

293,815

Sauveterre-de-Béarn (69m)

297,1xx

Arrive (77m)

301,152

Rivehaute (93m)

303,4xx

Nabas (96m)

305,4xx

Charre (98m)

308,805

Espès-Undurein (113m)

311,8xx

Abense-de-Bas (123m)

313,6xx

Viodos (126m)

315,872

Mauléon (140m)

316,157

Heurtoir

(Origine du chaînage : Toulouse-Matabiau)

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La ligne de Puyoô à Mauléon est une ancienne ligne de chemin de fer française à écartement standard à voie unique électrifiée de la région Aquitaine. Elle reliait Mauléon (aujourd'hui Mauléon-Licharre), chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques, au reste du réseau ferré national.

Elle permettait la desserte de la station thermale de Salies-de-Béarn.

Un projet de transpyrénéen a été étudié, il s'agissait d'une liaison de Mauléon à Castejon-de-Ebro, gare située sur la ligne espagnole de Bilbao à Barcelone. Deux variantes ont été étudiées, l'une par Larrau et l'autre par la vallée de Sainte-Engrâce. Aucune suite ne fut donnée à ces projets.

Elle constituait la ligne 662 000^[1] du réseau ferré national.

À Autevielle, un embranchement de 10 km comportant une seule gare intermédiaire et un tunnel notable permettait de desservir Saint-Palais (Ligne 663 000)^[1].

Historique

La ligne de Puyoô à Saint-Palais est déclarée d'utilité publique et concédée à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une loi le 14 décembre 1875^[2].

La loi du 17 juillet 1879 portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général (Plan Freycinet) retient en n^o 180, une ligne de « Saint-Martin-Autevielle à Mauléon »^[3]. Cette section est déclarée d'utilité publique par une loi le 28 juillet 1881^[4], et concédée à la Compagnie du Midi par une convention signée le 9 juin 1883 entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie. Cette convention est approuvée par une loi le 20 novembre 1883^[5].

Date d'ouverture :

De Puyoô à Autevielle, le 22 décembre 1884 (ainsi que d'Autevielle à Saint-Palais).
D'Autevielle à Mauléon, le 11 avril 1887

Fermeture au service des voyageurs :

D'Autevielle à Saint-Palais, le 1^er novembre 1949.
De Puyoô à Mauléon, le 2 mars 1968.

Fermeture au service des marchandises :

De Puyoô à Mauléon, le 1^er avril 1989.

Déclassement :

De Puyoô à Mauléon, le 16 décembre 1991^[1].
D'Autevielle à Saint-Palais, le 16 décembre 1991^[1]

Description de la ligne

Tracé - Parcours

Carte détaillée de la ligne.

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Caractéristiques

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Infrastructure

La ligne était à voie unique sur la totalité du parcours. Elle a été électrifiée en courant continu 1 500 volts en 1930 avec une sous-station d'alimentation située à Sauveterre-de-Béarn. Les installations de traction électrique ont été mises hors service le 31 décembre 1971 et déposées ensuite.

Il existait quelques ouvrages d'art importants, en particulier le tunnel de Bellocq de 849 m de long ainsi que le viaduc de Castagnède (180 m) sur le gave d'Oloron.

Superstructure

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Matériel roulant ayant circulé sur la ligne

Locomotives à vapeur type 111, série 1 à 40.
Locomotives à vapeur type 120, série 1601 à 1638.
Locomotives à vapeur type 120, série 149 à 180.
Locomotives à vapeur type 030, série 601 à 640.
Locomotives à vapeur type 030, série 801 à 1202.
Locomotives à vapeur type 230B, série 1301 à 1370.
BB-4200 des dépôts de Tarbes ou Bordeaux.
BB-4700 des dépôts de Tarbes ou Bordeaux.
Fourgons automoteurs Z-23200.
Automotrices Z-23000 & Z-23100.
BB-63000.

Exploitation et trafic

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Notes et références

↑ ^{a b c et d} Journal Officiel de la République française du 20 décembre 1991 page 16642
↑ « N° 4890 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer et approuve la convention passée avec la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, pour la concession de ces chemins de fer : 14 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, n^o 285,‎ 1875, p. 1276 - 1281 (lire en ligne).
↑ « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, n^o 456,‎ 1879, p. 6 - 12 (lire en ligne).
↑ « N° 10953 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Saint-Martin-d'Autevielle à Mauléon : 28 juillet 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 23, n^o 647,‎ 1881, p. 384 - 385 (lire en ligne).
↑ « N° 14215 - Loi qui approuve la convention passée, le 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, n^o 834,‎ 1884, p. 340 - 345 (lire en ligne).