Les femmes s'en mêlent

Les femmes s’en mêlent
LFSM
Genre Rock
Lieu Dans 38 villes en 2014, dont Paris
Période Mars-avril
Date de création 1997
Fondateurs Stéphane Amiel
Site web Site officiel
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Les femmes s’en mêlent (LFSM) est un festival itinérant ouvert à un large éventail de musiques, se déroulant dans plusieurs villes. Il met en valeur des artistes de la scène féminine de rock et musiques indépendantes.

Objectif du festival

C’est un festival ouvert à un éventail de musiques allant du rock à l'électro en passant par le folk, la samba, le blues, le hip-hop, le shoegazing ou le rock psychédélique[1]. Il met en valeur des artistes de la scène rock féminine et indépendante[2]. Le festival prend soin également d’associer dans sa programmation des figures marquantes et historiques, et de « jeunes pousses »[3].

L'organisation du festival ne correspond pas initialement à une volonté politique d'agir en faveur de l'égalité hommes / femmes, mais de mettre en exergue la création féminine. Le festival a également organisé une soirée en hommage aux Pussy Riot, et il est associé depuis quelques années à une organisation non gouvernementale, Women's Worldwide Web (W4), impliquée sur la promotion féminine dans le monde[4].

Historique

Le festival a démarré le , une soirée à Paris organisée par Stéphane Amiel [5], à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes[6]. Il s’appuie alors sur une programmation uniquement francophone (La Grande Sophie, Cornu, Claire Diterzi)[7]. La programmation de 1998 est également ramassée sur Paris. Puis les organisateurs décident d'étendre les spectacles sur plusieurs jours et plusieurs lieux, à Paris et en province, et, de façon plus limitée, dans des pays limitrophes, Bruxelles, Genève, etc. Et il élargit rapidement sa sélection à des artistes internationaux[8], dont, année après année, une filière nordique[9],[8], mais aussi des mises en avant d’artistes d’Angleterre, du Japon, d’Australie, etc.[10], se produisant quelquefois, au grand plaisir du fondateur, pour la première fois en France. C'est « un festival pêcheur de perles », selon l’expression du critique musical Françoise-Marie Santucci[11]. Depuis 1997, le festival a lieu tous les ans en mars ou avril, sauf en 2000, année sans festival à la suite de l'exercice 1999 caractérisé par un déficit financier[12].

Principaux groupes ou artistes par édition

Années 1990

1997 : 1re édition

  • Soirée à Paris.
  • La Grande Sophie - Cornu - Claire Diterzi

1998 : 2e édition

  • Quatre soirées à Paris.
  • Smoke City - Pooka - Bettie Serveert - Candie prune - Spring - Dj Ilana - Barbara Power - Natalia La Tropikal' - Le Molokino - Piet.So.

1999 : 3e édition[12]

  • Deux soirées à Paris, et le festival devient itinérant : Bruxelles, Alençon, Nantes, Nancy, Lille, Colmar et Vendôme.
  • Magga Stina - Meira Asher - Edith Frost - Katell Keineg - Ezther Balint - Natacha Tertone

Années 2000

2001 : 4e édition[13]

  • Spectacles à Paris, Poitiers, Paris, Dijon, Nantes, Vendôme, Dieppe.
  • Kathryn Williams - Stereo Total - Drugstore - Jennifer Charles - Anne Laplantine - Kim Gordon de Sonic Youth, jouant avec Jim O'Rourke, Ikue Mori et DJ Olive,

2002 : 5e édition[14]

2003 : 6e édition[15]

2004 : 7e édition[11]

2005 : 8e édition[16]

2006 : 9e édition[17]

  • Spectacles à Paris, Amiens, Annecy, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dijon, Évreux, Grenoble, Lyon, Marseille, Mulhouse, Nantes, Nevers, Orléans, Poitiers, Rennes, Saint- Lô, Strasbourg, Tourcoing, Vendôme, Lausanne, Zurich.
  • Mona Soyoc de Kas Product - Elli Medeiros - Isobel Campbell - Sarah Slean - Wendy McNeill.

2007 : 10e édition[18],[3]

2008 : 11e édition [10]

2009 : 12e édition [19]

Années 2010

2010 : 13e édition [9]

  • Spectacle à Paris et Berlin, et dans une vingtaine de villes de province, dont Ajaccio, Cluses, Laval ou La Roche-sur-Yon.
  • Jenny Wilson - Lonelady - The Tiny - Taxi Taxi ! - Vuk, Dag För Dag - ....

2011 : 14e édition [20]

  • Spectacles à Ajaccio, Amiens, Aubenas, Belfort, Bordeaux, Brest, Clermont-Ferrand, Cluses, Grenoble, La Roche-Sur-Yon, Le Havre, Lyon, Metz, Montpellier, Nantes, Reims, Riorges, Saint-Etienne, Saint-Lô, Strasbourg, Tourcoing, Vendôme.
  • Austra - Prince Miiaou - Phoebe Killdeer & The Short Straws - Clara Luzia - Anika - Serafina Steer - ...

2012 : 15e édition [8],[6]

  • Spectacles à Paris (six salles, dont l’Alhambra, le Point éphémère, l’Institut suédois…) et dans 32 autres villes en province (Brive-la-Gaillarde, Arles, Feyzin, Grenoble, Mâcon, Ajaccio…).
  • Dum Dum Girls - Christine and the Queens - Dark Dark Dark - Mirel Wagner - Mensch - Thus : Owls - My Brightest Diamond - Dillon - Ela Orleans - Giana Factory - Light Asylum - Beth Jeans Houghton - ...

2013 : 16e édition [21],[22]

2014 : 17e édition [1],[2]

  • Spectacles dans 36 villes : Paris, Grenoble, Belfort, Feyzin, Tours, Lille, Toulouse, Poitiers, Brest, La Roche-sur-Yon, Le Havre, Périgueux, Creuil, Besançon, Ajaccio, Aubenas, Vendôme, Bordeaux, Bourges, Strasbourg, Dijon, Hyères, Nantes, Amiens, Tourcoing, Reims, Rezé, Verneuil-sur-Avre, Carouge, Laval, Lorient, Metz, Saint-Lô, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Toulouse.
  • Liz Green - Cults - Emily Jane White - Angel Olsen - Karol Conka - Lorelle Meets the Obsolete - Nadine Shah - Suzanne Combo - Léonie Pernet - Julianna Barwick -...

2015 : 18e édition [23]

  • Spectacles dans 36 villes : Paris, Belfort, Grenoble, Lille, Saint-Lô, Bordeaux, Hyères, Amiens, Rennes, Pau, Carouge, Allonnes, Vendôme, La Roche-sur-Yon, Lorient, Limoges, Bordeaux, Nantes, Lyon, Roubaix, Brest, Metz, Périgueux, Verneuil-sur-Avre, Annecy, Le Havre, Coustellet, Strasbourg, Agen, Castres, Riorges.
  • Andrea Balency, Berbieturix, CAR, Cléa Vincent, Cosmetics, Courtney Barnett, Findlay, Gazelle Twin, Jeanne Added, Jenny Lysander, Jessica Pratt, Lidwine, Little Simz, Mansfield TYA, Maud Geffray, Rachael Dadd, Robi, RONiiA, Sallie Ford, Shopping, Solange La Frange, Yhis Is The Kit, Véronique Vincent & Aksak Maboul, YELLI YELLI, Your Fault -...

Années 2020

2021 : 23e édition[24]

  • Drab City, Natalie Bergman, La Battue, Luha, Kaki King, Brisa Roché, Maya Kamati, Minuit Machine, Glitter, Sama’Abdulhadi, Fred Fortuny, Denys & The Roses, Ottis Cœur, Good Morning TV, Black Sea Dahu, Sophia Kennedy, Gustaf, Dope Saint Jude, Tracy De Sa, Les Vulves Assassines, MZA Live, Léa Occhi, Eloi, Oxytocine, Venus Club, Sônge live dj set, Zinée, Cœur, Go Go Go, Romane Santarelli, Regina Demina, Séverine Daucourt, Laura Cahen, Coline Rio, Ausgang, Suzanne Belaubre

Notes et références

  1. a et b Renault 2014.
  2. a et b Davet 2013.
  3. a et b Sarratia 2007.
  4. Site www.nosfestivals.fr.
  5. Renault (1) 2007.
  6. a et b Colin 2012.
  7. Brochen et Losson 2015, p. 24.
  8. a b et c Renault 2012.
  9. a et b Renault et Losson 2010.
  10. a et b Renault et Fanen 2008.
  11. a et b Santucci 2004.
  12. a et b Site de Hartzine
  13. Bernier 2001.
  14. Masi 2002.
  15. Renault 2003.
  16. Sarratia 2005.
  17. Santucci 2006.
  18. Renault (2) 2007.
  19. Maire 2009.
  20. Losson 2011.
  21. Renault, Losson et Fanen 2013.
  22. France Inter - Ouvert la nuit
  23. Brochen et Losson 2015, p. 24-25.
  24. David B, « Festival Les Femmes S'en Mêlent 2021 - du 14 octobre au 27 novembre », sur Sun Burns Out, (consulté le )

Annexes

Articles de journaux

  • Philippe Brochen et Christian Losson, « «Les femmes s’en mêlent» : filles dans le vent », Libération,‎ , p. 24-25 (lire en ligne).
  • Gilles Renault, « Les Femmes déménagent. », Libération,‎ , p. 28 (lire en ligne).
  • Stéphane Davet, « Les femmes s’en mêlent. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Le Monde, « Du 20 mars au 1er avril, dans 33 villes de France. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault, Christian Losson et Sophian Fanen, « Les femmes s’en mêlent : en «la» majeures. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault, « Un petit mouvement de résistance artistique. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Eléonore Colin, « Quand Les Femmes s'en mêlent, on se tait et on écoute. », Télérama, no 3244,‎ (lire en ligne).
  • Christian Losson, « Les Femmes s’en mêlent: on fait le tri. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Igor Hansen-Løve, « 5 questions au programmateur des Femmes s'en mêlent », L’Express,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault et Christian Losson, « Tout feu, toutes femmes.. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Antoine Maire, « Les femmes s’en mêlent aux manettes. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault et Sophian Fanen, « La flamme des femmes. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Géraldine Sarratia, « 10ème édition des Femmes s’en Mêlent : toutes en scène !. », Les Inrocks,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault (2), « Dix éditions, dix coups de cœur. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault (1), « Féminin pluriel. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Françoise-Marie Santucci, « Les Femmes s'en mêlent, joli lot. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault et Françoise-Marie Santucci, « Quelques flammes aux Femmes s'en mêlent. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Odile de Plas, « La discrimination positive appliquée au rock. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault, « D'Amiens à Marseille, des filles à l'appel. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Géraldine Sarratia, « Les Femmes s’en mêlent et tournent en France!. », Les Inrocks,‎ (lire en ligne).
  • Françoise-Marie Santucci, « Un festival pêcheur de perles. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault, « Eternel Féminin. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Stéphane Davet, « Figures historiques et nouvelles égéries du rock se rencontrent aux Femmes s'en mêlent. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Bruno Masi, « Musique au féminin. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Alexis Bernier, « Girl's Power. », Libération,‎ (lire en ligne).

Sources sur le web

  • « Interview Stéphane Amiel – les femmes s’en mêlent », sur le site de Hartzine, .
  • « Stéphane Amiel, Directeur artistique, Les femmes s'en mêlent », sur le site de http://www.nosfestivals.fr, .
  • Alexandre Héraud, « Spéciale "Femmes s'en mêlent" + Claire Castillon + Denis Legat », Ouvert la nuit, sur le site de France Inter, .
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