Leïla Ben Sedira

Leïla Ben Sedira
Leïla Ben Sedira.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
14e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
algérienne
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Musicienne, chanteuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Belkassem ben Sedira (grand-père)
Abderrahmane ben Sedira ben Mohamed (d) (petit-oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
SopranoVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Leïla Ben Sedira, (à l'état civil R'Zeïla, Marguerite, Georgette), née à Alger le , morte le dans le 14e arrondissement de Paris, est une chanteuse française d'origine algérienne, connue pour ses succès à l'Opéra-Comique dans les années 1930.

Biographie

Leïla Marguerite Georgette Ben Sedira naît à Alger le [1]. Elle est la petite-fille de Belkassem Ben Sedira[2]. Le compositeur Camille Saint-Saëns se rend régulièrement à Alger, il est un ami de la famille et donne lui-même à la jeune Leïla ses premiers cours de piano[3],[4].

Jeune pianiste réputée, Leïla Ben Sedira donne son premier concert de soliste en 1912, avant d'avoir dix ans[3],[4]. Elle part à dix-sept ans à Paris où elle entre au Conservatoire[3],[4]. Elle travaille dans la classe du compositeur Lazare-Lévy qui, l'entendant chanter, admire sa voix et l'incite vivement à s'orienter vers le chant[3],[4]. Elle attend cependant quelques années[3], puis va voir la cantatrice Claire Croiza qui l'écoute et lui dit qu'elle n'a rien à lui apprendre[3],[4].

Un responsable de l'Opéra-Comique reçoit Leïla Ben Sedira en audition en et l'engage comme soprano à partir du [3],[4].

Après de multiples répétitions, Leïla Ben Sedira interprète à partir du 4 avril 1929 le rôle d'Olympia dans Les Contes d'Hoffmann, c'est un grand succès[3],[4]. Elle joue ensuite notamment Barberine dans les Noces de Figaro, puis Rosine dans le Barbier de Séville de Rossini, le rôle titre dans Lakmé de Léo Delibes, Leïla dans les Pêcheurs de perles de Bizet, le rôle titre dans Mireille de Gounod[3],[4]. La Seconde Guerre mondiale interrompt sa carrière, qui reprend ensuite jusqu'à la fin des années 1950[3],[4].

Elle meurt le à Paris ; elle est inhumée au cimetière de Saint-Nom-la-Bretèche[3].

Notes et références

  1. « Leïla Ben Sedira (1903-1982) », sur data.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  2. « Ben Sedira, Leïla », dans Portraits de France, Paris, République française, (lire en ligne [PDF]), p. 74.
  3. a b c d e f g h i j et k Gamba 1993, p. 99.
  4. a b c d e f g h et i Rossi 2021.

Bibliographie

  • Gérald Rossi, « Leïla Ben Sedira, pianiste contrariée mais soprano de haute volée », sur humanite.fr, L'Humanité, (consulté le ).
  • Marcel Gamba, « Leila Ben-Sedira », L'Algérianiste, no 61,‎ , p. 99.
  • « Ben Sedira, Leïla », dans Portraits de France, Paris, République française, (lire en ligne [PDF]), p. 74.

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Isidore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • GND
    • Belgique
    • Pologne
    • NUKAT
    • Norvège
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail de l’opéra