Laurette Demaret

Laurette Demaret
Description de l'image Laurette Demaret.jpg.
Données clés
Naissance
Carnières
Décès (à 22 ans)
Temploux
Nationalité Belge
Pays de résidence Belgique
Autres activités
Résistante

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Laurette Demaret, née à Carnières, le et morte au combat à Temploux le , est une résistante belge de la Seconde Guerre mondiale[1].

Éléments biographiques

Laurette Demaret est née à Carnières, le 17 novembre 1921. Elle est scolarisée à l’École moyenne du Centre, à La Louvière (l'actuel Athénée royal)[2]

Sa mère décède en 1931. La mort de son père meurt, le , lors des premiers bombardements allemands, motive son engagement précoce au sein de la résistance. Elle n'a alors que 18 ans.

Elle est membre du Mouvement national belge[Note 1], est affectée dans un réseau de renseignements et d’évasion de pilotes alliés. Elle effectue aussi des missions de transport et de livraison d'armes, d'explosifs. Elle prend de nombreux risques qui lui valent une première arrestation. Elle parvient néanmoins à se faire libérer et reprend son combat[3],[4].

Circonstances de sa mort

Le , deux véhicules de la résistance se rendent à Namur pour récupérer deux aviateurs américains, Laurette Demaret occupe le second véhicule aux côtés de trois autres résistants. Arrivés au premier carrefour à l'entrée du village de Temploux, ils constatent qu'un barrage y a été dressé. Le premier véhicule parvient à passer de justesse. Le second se lance à 100 km/h vers le remblai de la voie ferrée vicinale qui borde la route. Une fusillade éclate, Laurette Demaret est mortellement touchée. Un autre résistant est blessé à l'épaule droite. Le véhicule parvient néanmoins à prendre la fuite et continue sa course trois kilomètres encore avant d'abandonner le véhicule et de fuir vers les bois. Ils sont à nouveau pris en chasse par les Russes blancs du général Vlassov qui combattaient pour le Reich. Les trois hommes parviennent à échapper à leurs poursuivants[3],[5].

Le corps de Laurette est emmené à la caserne de Flawinne où elle est enterrée. Elle sera exhumée, le et à nouveau inhumée, le à Chapelle-lez-Herlaimont[réf. souhaitée].

Reconnaissances

  • Le est inauguré dans la cour de l'École Moyenne de la rue de Bouvy à La Louvière, un monument dédié à Marguerite Bervoets et à Laurette Demaret, anciennes élèves de cet établissement[4]. Sur un socle de pierre, le sculpteur, Hector Brognon, représente une jeune femme en pied, tenant en main un fusil et semblant vouloir aller de l’avant d’un pas décidé. Son visage est une synthèse des visages des deux jeunes femmes[6],[3].
  • Le , au cours d'une cérémonie officielle, elle est faite, à titre posthume Chevalier de l'Ordre de Léopold II et reçoit la Croix de guerre avec palme ainsi que la médaille de la résistance[réf. souhaitée].
  • En 2019, la commune de La Louvière décide de donner le nom de Laurette Demaret à une nouvelle rue. Mais en 2021, cette rue n'existe toujours pas[2].

Bibliographie

  • Roger Darquenne, Images de Chapelle-lez-Herlaimont, Ecomusée régional du Centre, 1994.
  • Femmes-Soldats, dans la revue Cœurs belges, du , d'après M. Dewelde, chef de zone du M.N.B. Hainaut.

Notes

  1. Elle fera d'abord partie de la Légion Belge puis du Mouvement national belge

Références

  1. Commission de l'historique de la résistance, Livre d'or de la résistance, éditions Leclercq, Bruxelles, 1949 p. 301
  2. a et b E. Brl, « La Louvière : plusieurs rues changent de nom », sur La Libre.be (consulté le )
  3. a b et c « DEMARET Laurette | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  4. a et b Hommage à Marguerite Bervoets et Laurette Demaret
  5. Guy Deudon, in The commando Dagger, no 22, 7 avril 2012, asbl Musée des commandos, Flawinne, 2012, p. 24
  6. « Maison du Souvenir - », sur www.maisondusouvenir.be (consulté le )


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