La muralla verde

La muralla verde

Données clés
Réalisation Armando Robles Godoy
Scénario Armando Robles Godoy
Omar Aramayo
Juan Cuadros
Acteurs principaux

Julio Alemán
Sandra Riva
Raúl Martin (Martin Giurfa)

Pays de production Drapeau du Pérou Pérou
Genre drame
Durée 110 minutes
Sortie 1969

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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La muralla verde (La Muraille verte) est un film dramatique péruvien réalisé par Armando Robles Godoy, sorti en 1969. C'est une adaptation d'une nouvelle autobiographique du cinéaste qui, vingt ans plus tôt, avait lui-même quitté Lima pour s’installer comme colon dans la forêt du Huallaga. Il traite de la quête universelle du bonheur, de la fragilité de l’Homme, des joies et peines que procure le travail, et du conflit entre civilisation et nature.

Synopsis

Mario est insatisfait par sa vie morne à Lima. En quête de liberté, il décide de commencer une nouvelle existence comme colon dans la forêt vierge, avec sa femme Delba et leur fils Rómulo. Il doit dans un premier temps lutter contre la bureaucratie pour obtenir un terrain agricole. Suivra un combat d’une autre envergure : celui pour domestiquer une nature sauvage aussi excitante que dangereuse.

Distribution

  • Julio Alemán : Mario
  • Sandra Riva : Delba
  • Raúl Martin (Martin Giurfa): Rómulo

Production

Le premier choix de Robles Godoy pour le personnage de Mario était Anthony Quinn[1]. Le tournage, à Lima et dans la forêt du Huallaga près de la ville de Tingo María, a duré un an, en plusieurs phases interrompues, pour un budget total de seulement 120.000 $[1].

Réception critique

Le film est salué par la critique internationale, que ce soit à l'Exposition universelle d'Osaka ou au festival de Chicago, où il est lauréat du Gold Hugo, et Roger Ebert le classe cinquième meilleur film de 1972[2]. Cependant, il est mal reçu au Pérou (par exemple par la revue spécialisé Hablemos de cine), à cause de son intrigue trop simple et de son langage trop moderne pour l’époque. Aujourd'hui pourtant, La muralla verde est considéré comme un classique national, et a été désigné meilleur film péruvien[3] par la nouvelle génération de réalisateurs.

Récompenses

Notes et références

  1. a et b (es) « Armando Robles Godoy y su última entrevista para la revista Somos », El Comercio,‎ (lire en ligne).
  2. (en) http://alumnus.caltech.edu/~ejohnson/critics/ebert.html#y1972
  3. (es) Andrés Mego, « El cine imposible de Armando Robles Godoy », Chasqui - El Correo del Perú,‎ (lire en ligne)

Liens externes

  • (es) La muralla verde sur Filmaffinity
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Cinémathèque québécoise
    • IMDb
    • Rotten Tomatoes
    • The Movie Database
v · m
Film représentant le Pérou à l'Oscar du meilleur film international
Années 1960-1990
  • En la selva no hay estrellas (es) (1967)
  • La muralla verde (1969)
  • Espejismo (1972)
  • Maruja en el infierno (es) (1983)
  • La Ville et les Chiens (1985)
  • La Gueule du loup (1988)
  • Tombés du ciel (es) (1990)
  • Alias "La Gringa" (es) (1991)
  • Reportaje a la muerte (es) (1993)
  • Sans pitié (es) (1994)
  • Pantaleón y las visitadoras (1999)
Années 2000-2010
  • Paloma de papel (es) (2003)
  • Días de Santiago (2005)
  • Madeinusa (2006)
  • Una sombra al frente (es) (2007)
  • Fausta (2009)
  • Contracorriente (2010)
  • Octubre (2011)
  • Las malas intenciones (es) (2012)
  • El limpiador (es) (2013)
  • Un octobre violet à Lima (es) (2014)
  • NN (2015)
  • Videofilia (y otros síndromes virales) (2016)
  • Rosa Chumbe (es) (2017)
  • Wiñaypacha (es) (2018)
  • Mon père (2019)
Années 2020
  • Canción sin nombre (2020)
  • Manco Cápac (es) (2021)
  • El corazón de la luna (es) (2022)
  • La erección de Toribio Bardelli (es) (2023)
L'année indiquée est celle de la cérémonie.
Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par le Pérou ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.
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