Léonce Petit

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Léonce Petit
Croquis d'après Alphonse Lévy, gravé par Henri Thiriat
(Le Monde illustré, août 1884).
Naissance
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Taden (Côtes-d'Armor)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
14e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Illustrateur, lithographe, graveur, caricaturiste, graveur, peintre, dessinateurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Léonce Justin Alexandre Petit (1839-1884) est un artiste peintre, illustrateur, caricaturiste, graveur sur bois et lithographe français.

Biographie

« Gustave Courbet », chargé pour Le Hanneton le  : à l'arrière-plan, une allusion à L'Origine du monde ?

Léonce Petit est né le à Taden (Côtes-d'Armor). Sa mère, Marie, est née à Jersey, son père, Modeste, est originaire de Sancey-le-Grand (Doubs)[1].

Il collabore au Journal amusant à partir de 1863, puis, à compter de 1867, au Hanneton, à L'Éclipse, au Bouffon, dont il fait les unes en forme de portrait-charge.

S'il est connu principalement pour son travail de graveur sur bois, on connaît de lui une eau-forte, produite pour la Société des aquafortistes en 1866, « Pardon de St Gildas », éditée par Cadart & Luquet. Par ailleurs, en 1869, il produit une remarquable suite de planches lithographiées pour un album, Les Mésaventures de M. Bêton.

Il expose au Salon à partir de 1869 des huiles sur toile.

Après la chute du Second Empire, il reprend son travail pour la presse à partir de 1873, livrant des compositions au Grelot, puis, à partir de 1882, à l'Almanach du Père Gérard à Quimperlé, à l'hebdomadaire pour enfants Saint-Nicolas, au Petit Journal pour rire et au Monde illustré, dans lequel, chaque semaine, il propose une scène de la vie de province ou de la paysannerie : « une seule ligne pour le contour des êtres et des choses, pas de modelé, pas d'ombres ni de lumières, rien que des silhouettes. »[2]

Léonce Petit a illustré de nombreux ouvrages, des albums qu'il a composé lui-même, notamment pour les éditions Delagrave et Flammarion.

Il meurt à son domicile parisien au 8 avenue du Maine le  : depuis plusieurs années, il souffrait d'attaques de goutte.

Il a été inhumé au cimetière de Gennevilliers, à la suite d'obsèques mouvementées[3].

Livres et albums illustrés

Lorsque les ouvrages sont indiqués sans nom d'auteur, ils sont l'œuvre intégrale de Léonce Petit (texte, dessins et gravures) :

  • Le Roman d'une cuisinière raconté par son sapeur, Paris, Éditions Guérin, 1866.
  • Louis-François Norewkwoff, Pauvres bouquiniers !, Paris, Charles Marpon, 1867.
  • Eugène Vermersch, Les Binettes rimées, avec Félix Régamey, Paris, Bureaux de L'Image - éd. Gayet, 1868 — sur Gallica.
  • Champfleury, M. Tringle, Paris, Librairie Hachette, 1868.
  • Les Mésaventures de M. Bêton, album de 50 lithographies sous forme de strips, Paris, s.n. s.d. [1869, éd. Lacroix], — sur Gallica.
  • Abbé J. A. Dubois [adapt.], Le Pantcha-Tantra ou les cinq ruses. Fables du brahme Vichnou-Sarma, suivies de Aventures de Paramarta, Paris, Barraud, 1872.
  • Les Bonnes gens de province, plusieurs albums, Paris, Bureau du Journal amusant et du Petit Journal pour rire, [1875-1880] — « Premier Album » sur Gallica.
  • Léopold Dauphin, L'Éducation musicale de mon cousin Jean Garrigou, Paris, Delagrave, 1880.
  • Paul Arène, La Vraie Tentation du grand saint Antoine. Contes de Noël, Paris, G. Charpentier, 1880.
  • Le Père Gérard, Histoire de la Révolution française racontée par le Père Gérard à ses amis les villageois, avec 300 dessins, Paris & Quimperlé, Bureaux du Père Gérard, 1881.
  • La Conversion de monsieur Gervais, Paris, G. Charpentier, 1881 — lire sur Gallica.
  • M. de Chennevières, Contes de Saint-Santin, Paris, E. Plon & Cie, 1881 — sur Gallica.
  • Louis Durieu, Le Pion, Paris, Marpon et Flammarion, 1881.
  • Paul Sébillot, Contes de terre et de mer. Légendes de Haute-Bretagne, collectif d'illustrateurs[4], Paris, G. Charpentier, 1883.
  • Maurice Barr, Mémoires d'une poule noire, Paris, Ducrocq, 1883.
  • Louis Durieu, Ces bons petits collèges, Paris, Marpon & Flammarion, 1883.
  • Les Sept Métiers du petit Charles et Jules le présomptueux, Paris, Charles Delagrave, 1884.
  • Elphège Boursin, Les Capucins gourmand, Paris, Marpon & Flammarion, 1885.
  • Les Comédiens malgré eux, Paris, Charles Delagrave, 1887 ? — sur Gallica.

Notes et références

  1. « Léonce Petit » , biographie in Au bon vieux temps de la Semaine de Suzette, 9 février 2008, en ligne.
  2. « Nécrologie de Léonce Petit », in Le Monde illustré, 30 août 1884, page 134.
  3. Obsèques de Léonce Petit « Le Matin » 21 août 1884
  4. Avec Georges Bellenger (1847-1918) et Sahib.

Annexes

Bibliographie

  • Notice dans 500 bretons à connaître par Jean-Loup Avril, Saint-Malo, L'Ancre de marine, 1989.
  • (en) « Cartooning in the Age of Realism: Léonce Petit’s Les bonnes gens de province and Histoires campagnardes » par Philippe Willems, sur 19th Century Art Worldwide, Volume 14, Issue 3, Autumn 2015.

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Liens externes

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