Léon Jost

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Léon Jost
Fonctions
Président
Union nationale des mutilés et réformés anciens combattants de la Loire-Inférieure (d)
à partir du
Vice-président
Union nationale des mutilés, réformés et anciens combattants (d)
à partir du
Biographie
Naissance
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Rue du Calvaire ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Georges-ClemenceauVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militaire, résistant, salariéVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Michel Jost (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
LUVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Union nationale des mutilés et réformés anciens combattants de la Loire-Inférieure (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
InfanterieVoir et modifier les données sur Wikidata
Unité
Grade militaire
LieutenantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions

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Léon Jost, né le [1] et mort le à Nantes, est un des 48 otages fusillés par l'Armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, en représailles de l'exécution du Feldkommandant de Nantes le .

Biographie

Léon Jost est le fils d'un responsable de la biscuiterie Lefèvre-Utile. Il est élève du lycée de Nantes de la 8e au baccalauréat (section Moderne). Il entre à la biscuiterie dont il devient lui-même un cadre important : en 1940, il est à la fois directeur de la fabrication et chef du personnel.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé en 1915 et subit l'amputation de la jambe gauche.

Léon Jost est ensuite responsable aux niveaux local, départemental et national d'associations d'Anciens Combattants, notamment de l'Union nationale des mutilés et réformés.

Après l'armistice de , il entre dans le Comité d'aide aux prisonniers qui intervient pour adoucir le sort des soldats français prisonniers, détenus au quartier Richemont à Nantes et dans les camps de Château-Bougon à Bouguenais et de Châteaubriant. Près de 70 tonnes de nourriture sont collectées et de nombreux camions citernes alimentent les camps en eau potable.

Mais, sous le couvert de cette activité humanitaire, se cache une filière d'évasion qui permet à 2 248 prisonniers de gagner la zone libre et l'Angleterre. Le , Léon Jost est arrêté pour ces activités à Nantes, jugé et condamné à une peine de prison.

Le , le Feldkommandant Karl Hotz est abattu à Nantes par un groupe de résistants. Les Allemands décident que 50 otages seront fusillés immédiatement. Léon Jost est inclus dans la liste des otages. Il est fusillé le au champ de tir du Bêle à Nantes avec 15 autres otages, tandis que 27 le sont à Châteaubriant et cinq à Paris[2].

Publication

Pendant sa détention en prison, Léon Jost a écrit des souvenirs qui ont été édités[3] :

  • Un dernier tour en ville : un Nantais, de la Belle Epoque aux cinquante otages, Thonon-les-Bains, Haute-Savoie, Editions de l'Albaron, , 302 p. (ISBN 978-2-908-52827-5, OCLC 231428535).

Distinctions

Hommages

  • La rue des Fraises à Nantes a été renommée rue Léon-Jost en 1946.
  • À Paris, dans le 17e arrondissement, la rue Roussel a été renommée rue Léon-Jost.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
    • « Maitron »
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dictionnaire biographique du lycée Clemenceau
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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Notes et références

  1. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. Deux otages ont échappé à l'exécution, ce qui porte le nombre des fusillés à 48, bien que le nombre retenu soit celui de 50 : d'où le nom donné au Cours des 50-Otages à Nantes.
  3. Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu, « JOST Léon, Louis, Marie », sur fusilles-40-44.maitron.fr.
  4. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
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