Léon Couturier

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Léon Couturier
Ferdinand Mulnier, Portrait de Léon Couturier
(vers 1880-1890), photoglyptie.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
École nationale supérieure des beaux-arts de LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Alexandre Cabanel
Lieu de travail
Paris (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Naturalisme
Distinctions

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Léon Antoine Lucien Couturier né le à Mâcon et mort le à Neuilly-sur-Seine est un peintre français.

Rattaché au mouvement du naturalisme, il spécialisé dans les sujets maritimes et militaires.

Biographie

Fils de Louis Marie Couturier, négociant, et Jeanne Marie Fontanelle, Léon Couturier est admis à l'École des beaux-arts de Lyon en 1860, puis il se rend à Paris en 1864 où il est élève de l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il participe à la défense de la capitale lors du siège de Paris par les Prussiens en 1870. Cette expérience traumatique de la guerre et de la défaite est la source d'inspiration d'une première série de tableaux consacrés au conflit, puis à la représentation des soldats et de la vie militaire. Un séjour en Afrique du Nord semble être à l'origine d'un certain nombre d'œuvres dédiées aux troupes coloniales.

À partir des années 1880, il consacre son pinceau à la représentation des navires militaires et des marins de l'État. Ces productions lui valent des marques de reconnaissance officielle. Nommé peintre de la Marine en 1890 et décoré de la Légion d'honneur le , il bénéficie de commandes publiques de tableaux. Il croque les soldats français lors de la Première Guerre mondiale. À la fin de sa vie, sa peinture délaisse les navires de guerre pour la pêche et les pêcheurs.

Il expose avec régularité au Salon des artistes français de la Société nationale des beaux-arts et y obtient une médaille de 3e classe en 1881. Il reçoit aussi une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1889 ainsi qu'à l'Exposition universelle de 1900[1].

Il a travaillé comme illustrateur de livres. Il signe les dessins de trois recueils du poète de la mer Yann Nibor : Chansons et récits de mer (1893, préface de Pierre Loti), Nos matelots (1895) et La Chanson des cols bleus, chants populaires de la flotte française (1901). Il illustre La Marine Française de l'historien militaire Maurice Loir (1893) et La Guerre Fatale France-Angleterre du capitaine Danrit (Flammarion, 1900, 2 vol.).

Également dessinateur et graveur, il popularise ses œuvres sous forme de lithographies et d'images livrées à la presse illustrée. Il conçoit l'affiche de la Société française de secours aux blessés militaires ainsi que les illustrations des menus des dîners officiels organisés par le président de la République Félix Faure à l'intention du couple impérial lors du voyage du tsar Nicolas II en France en 1896.

Nombre de ses toiles consacrées à la guerre de 1870 (La Corvée de bois, Le Récit) ne semblent connues que par des reproductions[réf. nécessaire].

Œuvres dans les collections publiques

Salons

  • 1879 : L'École des tambours[4].
  • 1883 : Marche forcée dans le Sud Oranais ()[5].
  • 1886 : Branle-bas de combat à bord de l'Amiral-Duperré[6].
  • 1887 : Le Dimanche à bord[7].
  • 1895 : Abandonné[8].
  • 1899 : L'Escadre française venue de Cherbourg à la rencontre du tsar escorte et salue les yachts impériaux russes, [9].

Illustrations

  • Un Petit soldat de la Grande Armée, Auguste Lepage, éditions Guérin, 1896

Notes et références

  1. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 329.
  2. « Portrait de l'abbé Wetterlé », notice no 01720020224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  3. portrait de jean Aicard
  4. L'École des tambours.
  5. Marche forcée dans le Sud Oranais (juin 1881).
  6. Branle-bas de combat à bord de l'Amiral-Duperré.
  7. Le Dimanche à bord.
  8. Abandonné.
  9. L'Escadre française venue de Cherbourg à la rencontre du tsar escorte et salue les yachts impériaux russes, 5 octobre 1896.

Annexes

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  • Léon Couturier, sur Wikimedia Commons

Source

  • Dossier de Légion d'honneur de Léon Couturier sur la base Léonore.

Liens externes

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