Léo Scheer

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Léo Scheer
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Biographie
Naissance
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PöckingVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Éditeur, producteur de télévision, sociologue, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Nathalie Rheims (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

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Léo Scheer, né le dans le camp de réfugiés de Pöcking au sud de Munich (Allemagne) et mort le à Paris, est un éditeur, sociologue, producteur de télévision et écrivain français d'origine juive polonaise. Il a créé les Éditions Léo Scheer en 2000.

Biographie

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Jeunesse

Adolescent, Léo Scheer appartient au Bund (SKIF)[réf. nécessaire], un mouvement de jeunesse trotskiste juif qui recrute parmi les fils de déportés pour former les futurs cadres de la Quatrième Internationale. Ils se retrouvent au 101, rue du Temple à Paris chaque semaine, et au château de La Villette à Corvol-l'Orgueilleux durant les vacances scolaires dans la Nièvre, pour mener des analyses critiques du programme de l'éducation nationale et recevoir un contre enseignement révolutionnaire (SKIF Rath). Entré à l'âge de huit ans, il quitte ce militantisme trotskiste à l'âge de treize ans pour rejoindre la fédération anarchiste qu'il abandonnera à dix-huit ans ainsi que tout engagement politique.

En 1968, il participe au mouvement du 22 Mars à la Sorbonne où il termine sa licence de sociologie. Jusque là réfugié apatride, il est naturalisé français le .

Carrière

En 1972, Léo Scheer obtient un doctorat en sociologie[1].

De 1969 à 1980, il dirige le programme interministériel de recherche en sciences sociales (chargé de mission au ministère de l'Équipement et au commissariat du Plan). En parallèle, il participe à la création de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) de l'université Paris-Dauphine, dirigé par Jacques Attali et Marc Guillaume de 1974 à 1981 participant au groupe de réflexion des Cahiers de l'IRIS, avec Jean-Hervé Lorenzi, Erik Orsenna et Henri de Bodinat, organisant les réunions mensuelles du groupe de réflexion autour de François Mitterrand auquel participaient Michel Rocard et Jacques Delors. Durant cette même période, il enseigne également la sociologie à l'ENA, à Polytechnique et à l'école des Ponts et Chaussées et participe au service du Plan chargé de la réforme administrative.

Léo Scheer quitte l'administration et la recherche en 1980 et de 1980 à 1984, il occupe le poste de directeur du développement et de directeur de cabinet du président du groupe Havas où il conçoit et développe le projet de Canal+[2]. Entre 1984 et 1988, il devient directeur du développement du groupe Publicis où il conçoit et dirige TV6 (1986-1987), première version de la 6e chaîne nationale de télévision en clair qui deviendra M6.

Il devient ensuite consultant en développement de nouveaux médias (de 1988 à 1999), en particulier pour le gouvernement luxembourgeois (SES S.A. société gérant le système de satellites luxembourgeois) et pour l'Aérospatiale (Internet à haut débit par satellite). Membre de la mission des autoroutes de l'information, et de la commission Campet chargée de la réforme de l'audiovisuel public, il a également été producteur sur Antenne 2, avec Nathalie Rheims, de l'émission Haute Curiosité présentée par Maurice Rheims et Claude Sérillon (1987-1991) et de trois documents de 90 minutes consacrés à Picasso, Van Gogh et Andy Warhol.

Éditeur

En 2000, Léo Scheer crée les Éditions Léo Scheer, puis la galerie Léo Scheer en 2002. L'année suivante, il reprend les Éditions réticulaires (magazine Chronic'art et site Internet chronic'art.com).

En 2001, les Éditions Léo Scheer lancent la revue Cinéma, dirigée par Bernard Eisenschitz et en 2004, La Revue littéraire, dont Richard Millet sera le rédacteur en chef de 2014 à 2019, sous la direction d'Angie David, devenue entre-temps directrice générale des Éditions Léo Scheer.

Mort

Léo Scheer meurt le dans un hôpital parisien[3].

Vie privée

Léo Scheer a été marié à Nathalie Rheims[4].

Publications

  • 1978 : La Société sans maître : Essai sur la société de masse, Éditions Galilée, coll. « L'Espace critique », 124 p. (ISBN 2-7186-0093-4)
  • 1994 : La Démocratie virtuelle, Flammarion, 154 p. (ISBN 2-08-067003-4)
  • 1998 : L'Hypothèse de la singularité, Éditions Sens et Tonka, coll. « L'ombre du zèbre... n'a pas de rayures » (no 3), 70 p. (ISBN 2-910170-64-0)
  • 1998 : Pour en finir avec la société de l'information : Le Cas Clinton, Éditions Sens et Tonka, coll. « L'ombre du zèbre... n'a pas de rayures » (no 6), 45 p. (ISBN 2-910170-80-2)
  • 2007 : Gilgamesh, Éditions Léo Scheer, 150 p. (ISBN 2-7561-0068-4) ; rééd. 2008, Librio (no 868), 77 p. (ISBN 978-2-290-00863-8), repris en Librio
  • 2011 : Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations de blogueurs, éditions Léo Scheer
  • 2014 : Quand les tontons flingueurs rencontrent les bronzés : la folle invention de Canal+, Éditions Michel Lafon (ISBN 978-2-7499-2395-6)
  • 2016 : TV6, la plus jeune des télés, éditions Léo Scheer, 144 p. (ISBN 978-2-7561-1110-0)

Notes et références

  1. Sa thèse de 3e cycle, intitulée « Essai d'une sociologie de l'absurde », sous la direction de Gilles Deleuze et Louis-Vincent Thomas, est soutenue à l'université Paris 5. Cf. notice SUDOC.
  2. « Léo Scheer : "Canal+ n'a plus 20 ans d'avance, mais 10 ans de retard ! », Le Point, 23 juillet 2013.
  3. « L’éditeur Léo Scheer est mort », sur Le Monde (consulté le )
  4. Marie-Laure Delorme, « Comment Louis Rheims, mort à 33 ans en 1988, était devenu le « petit prince » du Tout-Paris » Accès libre, Journal du Dimanche, (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
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    • Who's Who in France
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