Légalisme

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Légisme.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Le légalisme désigne, au sens large, le souci de respecter la loi. Il est parfois utilisé dans un sens plus appuyé afin de désigner ceux qui prônent l'obéissance à la loi et au droit en vigueur quel qu'il soit, c'est-à-dire hors de toute considération morale et politique.

Droit

En droit, le légalisme est une forme de jurisprudence pour l'application des lois[1]. Un certain courant du positivisme juridique a pu ainsi être accusé de légalisme, bien que la plupart des auteurs se réclamant positivistes rejettent cette accusation et distinguent leur posture méthodologique de toute considération politico-morale quant à la légitimité de la loi.

Religion

Plusieurs religions ont adopté des systèmes de lois souvent complexes, qui ont été taxés de légalistes par leurs dissidents ou leurs adversaires. Le légalisme peut ainsi désigner la doctrine qui impose le respect littéral des textes de loi au détriment de son esprit.

Dans le Nouveau Testament, les rédacteurs des évangiles présentent un Jésus qui dénonce le légalisme des pharisiens[2]. Jésus ne prétend pas abolir la loi juive mais à l'accomplir, la parfaire, avec le commandement de l'amour puisé dans le Lévitique.

Philosophie

Conviction que la loi, bonne ou mauvaise, doit être respectée. Ceci n'entrant pas en contradiction avec la pensée critique : le légaliste pense qu’il y a un temps pour critiquer et un temps pour accepter le résultat, qu’il plaise ou non. À l'extrême, un légaliste peut même commettre des actions illégales, mais il n'ira pas se plaindre (de manière officielle ou officieuse) s’il est pris. Dura lex sed lex définit bien la pensée légaliste[réf. souhaitée].

Le sens du terme a toutefois certaines limites aujourd'hui, dans la mesure où, en droit, les lois sont à un niveau inférieur à la constitution dans la hiérarchie des normes juridiques[réf. souhaitée].

Voir aussi

Références

  1. Judith N. Shklar, Legalism: Law, Morals, and Political Trials, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, (ISBN 0-674-52351-2, lire en ligne), p. 1
  2. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, USA, 2016, p. 1338
  • icône décorative Portail du droit
  • icône décorative Portail de la politique
  • icône décorative Portail de la philosophie