Kim Chaek

Kim Chaek
Kim Chaek.
Biographie
Naissance
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Kimch'aek (Empire de Corée)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
PyongyangVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
김책Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Kim Hong-sŏn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Kim Kuk-thae (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Parti communiste de Corée (à partir de )
Parti communiste chinois (à partir de )
Parti du travail de CoréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Armes
Korean People’s Revolutionary Army (d) (-), Armée unie anti-japonaise du Nord-Est (-), Armée populaire de CoréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Ordre du Drapeau rouge ()
Héros de la République ()
Ordre du Drapeau NationalVoir et modifier les données sur Wikidata

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Université de technologie Kim Chaek à Pyongyang.

Kim Chaek en français Kim Tchaik[1] (hangeul : 김책, hanja : 金策, né le à Sŏngjin et mort le ) est un général et homme politique nord-coréen.

Biographie

Kim rejoint la guérilla contre l'occupation japonaise en 1927 et combat aux côtés de Kim Il-sung en Mandchourie. Il rejoint l'Armée révolutionnaire populaire coréenne en 1932. Il fait défection à l'Union soviétique pour échapper à la conquête japonaise des partisans en 1940. Il vit alors à Khabarovsk où il rencontre Kim Il-Sung et forme la 88e Brigade spéciale. Il retourne en Corée avec l'armée soviétique. Il est ensuite nommé numéro 2 (vice-président) du Comité du Parti des travailleurs de Corée. Kim Chaek devient ministre de l'Industrie et vice-Premier ministre sous Kim Il-Sung en 1948. Pendant la guerre de Corée, il commande les troupes nord-coréennes sur le front.

Kim est purgé du parti quand il a été jugé responsable de l'échec du débarquement d'Incheon. Il meurt en , soit par un assassinat à la suite d'une lutte de pouvoir, et causé par un empoisonnement au gaz ou soit par une attaque cardiaque (cause officielle[2]).

Honneurs posthumes

Après sa mort, la ville natale de Kim Chaek dans le comté de Haksong, Songjin, est rebaptisée Kimch'aek pour commémorer sa vie[3]. L'université de technologie Kim Chaek, le complexe sidérurgique de Kim Chaek et le Stade populaire de Kim Chaek[4] sont également nommés d'après lui. Le stade est situé aux coordonnées 40 ° 41'0 "N 129 ° 11'47" E.

Il se voit décerner à titre posthume le Prix National de la réunification en 1998[5].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kim Chaek » (voir la liste des auteurs).
  1. Christopher Graper, « 1988 Postcard Set -- Pays de l'etude », sur retrodprk.com, Blogger, (consulté le ).
  2. the North's Secret History par 林隠
  3. http://www.rjkoehler.com/2004/09/15/kim-il-sungs-family-and-north-korean-place-names/ « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  4. (en) « Kim Chaek People's Stadium - Wikimapia », sur wikimapia.org (consulté le ).
  5. National Reunification Prize Winners, Korean Central News Agency, 7 mai 1998, consulté le 13 septembre 2012

Références bibliographiques

  • (en) Korea, a century of change par Jürgen Kleiner, page 275
  • (en) Korea Web Weekly Remembering Kim Chaik
  • (en) Kim Jong Il Biography. Pyongyang: Foreign Languages Publishing House for Literature, 2005.
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