Justice privée
Cet article concerne la notion juridique. Pour le film de Denis Amar, voir Justice privée (film).
Cet article est une ébauche concernant l’histoire et le droit.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
La justice privée est le « droit de se faire justice à soi-même »[1].
La justice privée peut recouvrir deux notions différentes :
- La première acception, la plus courante désigne l'arbitrage qui est le recours à un juge privé ou non-étatique.
- La seconde acception désigne « un âge ou un état préjuridique dans lequel elle était censée assumer les fonctions du droit et de la politique, l'un et l'autre défaillants »[1].
Description
La justice privée peut exister dans des situations proches de l'état de nature dans lesquelles il n'existe pas encore (ou plus) de règles de société (ou droit) ; c'est-à-dire dans les sociétés primitives ou dans les organisations criminelles. On dit qu'il n'y a plus d'État de droit.
L'exercice de la justice est un pouvoir régalien de l'État, c'est pourquoi la justice privée est généralement mal considérée. Néanmoins, et ce malgré l'adage « nul ne peut se faire justice à soi-même », toutes les sociétés conservent toujours une trace de justice privée[1].
Notes et références
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- justice privée, sur le Wiktionnaire
Œuvres fondatrices
- John Locke, Traité du gouvernement civil.
- Samuel von Pufendorf, Droit de la nature et des gens.
- Alfred Radcliffe-Brown, Structure et fonction dans la société primitive, Le Seuil, 1972.
Lectures conseillées
- Denis Alland, Justice privée et ordre juridique international, Paris, Pedone, .
- J.-P. Gagnieur, Du motif légitime comme fait justificatif, Paris, Blanquet, .
Articles connexes
- Justice
- Histoire du droit
- Auto-justice
- Vendetta
- Faide
- Portail du droit
- Portail de la philosophie
- Portail de l’anthropologie