Jules Migonney

Jules Migonney
Autoportrait inachevé (1929)
musée municipal de Bourg-en-Bresse.
Naissance

Bourg-en-Bresse
Décès
(à 53 ans)
15e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Jules Léopold Migonney
Nationalité
Drapeau de la France France
Activité
graveur, peintre
Formation
Maître
Jean-Baptiste PoncetVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Peinture orientaliste
Influencé par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jules Migonney, né le à Bourg-en-Bresse et mort le à Paris[1],[2], est un peintre et graveur français.

Biographie

Vénus mauresque (1922), gravure sur bois.

Jules Migonney étudie à l'École nationale des beaux-arts de Lyon, puis il devient élève de Jean-Baptiste Poncet, passe chez Léon Bonnat à Paris et à l'atelier d'Eugène Carrière. Il obtient le prix Abd-el-Tif en 1909 et travaille avec notamment Léon Carré, Paul Jouve, Charles Dufresne et Léon Cauvy. Il est célèbre pour ses vues de Kabylie, ses études de Ghidzanes et Mauresques, il travaille plusieurs années en Algérie. De santé fragile, il se suicide le après avoir écrit  : « j'ai tout sacrifié à l'art, il me tue[réf. nécessaire] ».

Œuvres

Plusieurs de ses tableaux sont conservés dans les musées d'Alger, au musée municipal de Bourg-en-Bresse et au musée national d'Art moderne à Paris.

Jules Migonney a fourni plusieurs modèles à l'École nationale d'art décoratif d'Aubusson. Lors de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris, l'ENAD d'Aubusson présente sur son stand au Grand Palais, un écran de cheminée avec une baigneuse, tapisserie d'Aubusson tissée en 1923 et montée sur un bois de l'ébéniste Fernand Nathan.

Ses bois gravés s'inscrivent dans la lignée de ceux de Félix Vallotton.

Notes et références

  1. ↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 3568, vue 28/31.
  2. ↑ « Jules Migonney », sur portraits-monuments-ain.fr.

Voir aussi

Bibliographie

  • Archives nationales de France : cote F21/4247.
  • Tristan Klingsor, « Jules Migonney », L'Art et les Artistes, Paris, .
  • Léon Deshairs, Jules Migonney, Paris, Éditions Albert Lévy, 1931.
  • Élisabeth Cazenave, la Villa Abd el Tif, un demi-siècle de vie artistique en Algérie, 1998, pp. 280 à 284 (ISBN 2-9509861-1-0).
  • Les Artistes de l'Algérie, dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, 1830-1962, Bernard Giovanangeli éditeur, 2001.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jules Migonney, sur Wikimedia Commons

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