Jules Dietz

Jules Dietz
Fonctions
Secrétaire général
Société de législation comparée
à partir de
Secrétaire de la Conférence
-
Biographie
Naissance
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MâconVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
9e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Maison Rouge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Avocat, journaliste d'opinionVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Journal des débatsVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Hermann Dietz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jean Dietz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Claude Garry (neveu)
Maurice Paléologue (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Personnes liées
Distinctions

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Jules Dietz, né le à Mâcon et décédé le à Paris, est un avocat et publiciste français.

Biographie

Jeunesse et études

Portrait de Mme Jules Dietz, sœur de l'académicien Maurice Paléologue (peint par Ary Renan, musée d'Orsay.

François Jules Dietz est le fils d'un professeur agrégé, Louis Dietz, et de son épouse Sara Trier.

Après sa scolarité à l'Institution Massin et au lycée Charlemagne, durant laquelle il est lauréat plusieurs années de suite du concours général, il suit des études de lettres et de droit, qu'il conclu par l'obtention d'un doctorat en droit avec une thèse Droit romain : des argentarii. Droit français : des comptes courants (Pichon-Lamy et Dewez, 1869). Il est également lauréat du prix de la Faculté de droit de Paris lors de sa licence en 1867 (1er prix en droit romain et 2e prix en droit français)[1].

Parcours professionnel

Secrétaire de la Conférence en 1869-1870[2] et inscrit comme avocat à la Cour d'appel de Paris, il devient secrétaire général de la Société de législation comparée en 1879. Exerçant au barreau jusqu'en 1923, son cabinet est installé au no 3 de la rue des Mathurins[3].

Rédacteur en chef du journal Le Parlement de 1879 à 1884, qu'il a fondé avec Alexandre Ribot, qui en est le directeur[4], il devient rédacteur politique au Journal des débats de 1884 à 1914, après l'absorption du premier par le second.

La salle de rédaction du Journal des débats (1889), peint par Jean Béraud.

Il figure sur le tableau de Jean Béraud, La salle de rédaction du Journal des débats (1889), exposé au musée d'Orsay.

Il est décoré de la Légion d'honneur par décret du 11 juillet 1891, au titre du Ministère des Affaires étrangères.

En 1899, il défend une formation juridique obligatoire pour les membres des parquets et tribunaux militaires[5].

Dietz est membre de la Société pour la propagation des langues étrangères en France, de la Société centrale de protestation contre la licence des rues, de la Société des amis du Louvre, de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France.

Il comptait notamment parmi ses amis Paul Bourget, qui lui dédie ses Études et portraits[6], et Jules Cambon[7]

Il est également l'auteur de poèmes[source insuffisante].

Parcours professoral

Il devient professeur à l'École libre des sciences politiques en 1885[8]. Il fait partie des principaux professeurs de droit de l'école, aux côtés d'Émile Boutmy et d'André Lebon[9]. Il est également rédacteur aux Annales des sciences politiques.

Parcours politique

Membre du Comité directeur de la formation politique libérale et conservatrice l'Union libérale républicaine (ULR), il préside l'assemblée générale constitutive du Comité républicain pour la représentation proportionnelle (RP) le 17 février 1910, fondé à son initiative avec Adolphe Carnot[10]. Il siège au comité d'administration et à la commission du budget de l'Union pour la vérité.

Notes et références

  1. Journal général de l'instruction publique et des cultes, Volume 37, 1867
  2. François-Jules DIETZ
  3. L'Œuvre, 3 décembre 1927
  4. Jean Garrigues, La république des hommes d'affaires: 1870-1900, Aubier, 1997
  5. Vingtième siècle, Numéros 73 à 74, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2002
  6. Michel Mansuy, Prélude et suite de Cosmopolis: sur un manuscrit de Paul Bourget, Presses Univ. Franche-Comté, 1962
  7. Geneviève Tabouis, Jules Cambon par l'un des siens: Avec 10 gravures hors texte, 1938
  8. L'École libre des sciences politiques, 1871-1897, Chamerot et Renouard, 1897
  9. Pierre Rain, L'École Libre Des Sciences Politiques, Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 978-2-7246-0033-9, lire en ligne)
  10. Pierre Guillaume, Regards sur les classes moyennes, 19e-20e siècles, Publications de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, 1995

Sources

  • Étienne Bandy de Nalèche, Adelstan de Beauchesne, Jules Dietz. 3 novembre 1847-28 novembre 1928 [Allocution par M. le pasteur Bertrand et M. le comte Étienne de Nalèche. Notice par M. le Mis de Beauchesne et éloge par M. le bâtonnier Payen], Paris : Calmann-Lévy, 1930
  • Qui êtes-vous? Annuaire des contemporains: notices biographiques. 1908-1908/10, 1924
  • Gilles Le Béguec, Pascal Plas, Barreau, politique et culture à la Belle Époque, PULIM, 1997
  • Revue des sciences morales et politiques : travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, Gauthier-Villars, 1952
  • Madame Jules Dietz (Marizika Paléologue). Souvenirs, éditions P. Bonnet, 1937
  • Henri Avenel, Histoire de la presse française depuis 1789 jusqu'à nos jours, 1900

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BnF (données)
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