Joseph Caillot

Cet article est une ébauche concernant un acteur et un chanteur français.

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Joseph Caillot
Joseph Caillot, gravure de Simon Charles Miger (c. 1770).
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Acteur, chanteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Haute-contreVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Joseph Caillot est un comédien et chanteur français né à Paris le (paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois) et mort à Paris le .

Biographie

Après avoir joué en province, notamment à Lyon, il débute au Théâtre-Italien de Paris le dans Ninette à la cour de Favart. Dans les opéras-comiques, il se révèle non seulement un acteur de talent mais également un excellent chanteur.

Grimm, dans sa Correspondance littéraire, défie David Garrick de jouer mieux que lui le rôle de Blaise dans Lucile de Grétry, et engage Préville à se tenir sur ses gardes, car il risque de devoir « apprendre de lui ce que c'est jouer la comédie »[1].

Caillot se retire en 1772, ce qui ne l'empêche pas à l'occasion de remplacer gratuitement ses camarades malades ou empêchés. Marié en 1779 à Marie-Augustine Saÿde, fille de l'opticien du roi, il finit sa vie à Saint-Germain en donnant des leçons de musique et de déclamation.

Pour sa manière de jouer, on désigna longtemps sous le nom d’emploi de Caillot l'ensemble des rôles qu'il tint dans les opéras-comiques. Il était doué d'une très large étendue vocale et, selon Jean Gourret, « il tenait à la fois de la haute-contre et de la basse-taille »[2]. Le musicologue italien Rodolfo Celletti a soutenu a cet égard « qu'il était un baryténor et, en même temps, une basse »: Grétry et Monsigny écrivaient d'ordinaire « pour lui en clef de basse (fa 4e, ndr), mais en tessitures que l'on pourrait définir de baryton aigu »[3].

Notes et références

  1. Correspondance littéraire, philosophique et critique adressée à un souverain d'Allemagne (Première partie), Paris, Longchamps/Buisson, 1813, VI, p. 255 (accessible en ligne en Google Books).
  2. Histoire de l'Opéra-Comique, Paris, Les publications universitaires, 1978, p. 43.
  3. Voce di tenore, Milan, Idealibri, 1989, p. 59, (ISBN 88-7082-127-7)

Bibliographie

  • Émile Campardon, Les Comédiens du roi de la troupe italienne, Paris, Berger-Levrault et Cie, 1880, vol. I, p. 85-95.

Liens externes

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    • La France savante
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • César
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