Joseph-Louis-Thomas Girod

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Joseph-Louis-Thomas Girod
Fonctions
Premier président
Cour d'appel de Chambéry
-
Sénateur du royaume de Sardaigne
-
Député de la Savoie au Parlement sarde
Ire législature du royaume de Sardaigne
Rumilly
-
Joseph Ginet
Biographie
Naissance
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RumillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
BourdeauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Louis GirodVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
sarde (jusqu'en )
française (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, magistratVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ()
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

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Joseph-Louis-Thomas Girod (italianisé en Tommaso Giuseppe Luigi Girod), né le à Rumilly et mort le à Bourdeau, est un magistrat et un homme politique savoyard du royaume de Sardaigne, puis français.

Biographie

Joseph-Louis-Thomas Girod[Note 1] naît le à Rumilly[2],[3],[4], dans le département français du Mont-Blanc[5]. Le duché de Savoie a été annexé par la France en 1792.

Il effectue ses études dans sa ville natale, au collège de Rumilly, avant de partir poursuivre des études de droit à Turin[2].

Entré dans la magistrature en 1822[3],[4], Louis Girod fait carrière pendant 18 ans au-delà des monts, avant de revenir sur les terres savoyardes[5]. Parmi ses différentes fonctions en Piémont, il sera substitut de l'avocat fiscal à Turin, puis sénateur de la ville de Gênes (1838)[3],[4],[5]. En 1840, il revient dans le duché de Savoie pour intégrer le Sénat de Savoie, en 1840[3],[4], puis avocat fiscal à la cour d'appel de Savoie[5], par décret du et ce jusqu'en 1858[2].

La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Les électeurs du collège de Rumilly portent leur choix sur lui, alors qu'il est conseiller d'appel, au mois de mai[2], pour les représenter la Savoie, au parlement du royaume de Sardaigne, à Turin, lors de la Ire législatures, qui débute le [3],[4]. Il démissionne cependant le [3]. C'est l'avocat Joseph Ginet qui lui succèdera[3].

Au cours de l'année 1858, il est nommé conseiller à la Cour de cassation, ainsi que sénateur du royaume de Sardaigne[2],[4],[5]. En 1859, il refuse de devenir ministre de la Justice[2]. Il rentre à Chambéry où il est nommé premier président de la cour d'appel de Chambéry[2],[4],[5]. Au lendemain de l'annexion de la Savoie à la France, il est maintenu à ce poste jusqu'à sa mort[2].

Le château de Bourdeau, à flanc de montagne et le lac du Bourget.

Il est l'héritier des biens de la famille de Conzié, notamment à Bloye, acquis par un parent[4]. Le , il achète aux héritiers de Madame Métral le château de Bourdeau, dans lequel il entreprend des aménagements[6].

Louis Girod meurt le dans son château de Bourdeau[2],[7], dans le département de la Savoie (le site italien confond avec la ville de Bordeaux)[5].

Décorations

Joseph-Louis-Thomas Girod a été fait[5],[3] :

Notes et références

Notes

  1. La forme Louis Girod est celle retenue dans le tableau de synthèse de l'ouvrage collectif La Savoie de la Révolution française à nos jours[1]. La forme longue, avec traits d'union, est celle adoptée par François Croisollet, auteur d'ouvrages historiques sur Rumilly[2], ou encore François Miquet[3] et, sans traits d'union, par les notices du Sénat et de la Chambre italiens. On trouve également la forme Louis-Thomas chez François Croisollet[2].

Références

  1. André Palluel-Guillard (dir.), La Savoie de la Révolution française à nos jours, XIXe – XXe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X)
  2. a b c d e f g h i j et k François Croisollet, Histoire de Rumilly : abrégé chronologique des principaux faits municipaux, militaires, ecclésiastiques et littéraires de la ville de Rumilly (Haute-Savoie), depuis l'époque romaine jusqu'à la fin de l'année 1866, Chambéry, impr. de F. Puthod, , 430 p. (lire en ligne), p. 403-404, 321.
  3. a b c d e f g h et i François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde », Revue savoisienne, vol. XI - série II, no 36,‎ , p. 171-178 et 250-270 (lire en ligne), notice p. 259.
  4. a b c d e f g et h Henri Voiron, À Bloye, autrefois : monographie d'une paroisse et commune de l'Avant-pays savoyard, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-333-7, lire en ligne), p. 82-83.
  5. a b c d e f g et h « Senatori del Regno (1848-1943) » Scheda Senatore », sur le site notes9.senato.it (voir ci-dessus)
  6. Pierre Mailland, Bordeau, son château féodal, le Mont-du-Chat et le lac du Bourget, études historiques, scientifiques et pittoresques, Chambéry, impr. de E. d'Albane, , 212 p. (lire en ligne), p. 5658.
  7. Henri Voiron, À Bloye, autrefois : monographie d'une paroisse et commune de l'Avant-pays savoyard, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-333-7, lire en ligne), p. 128.

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri Voiron, À Bloye, autrefois : monographie d'une paroisse et commune de l'Avant-pays savoyard, Lyon, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 2-84206-333-3 et 978-2-8420-6333-7, lire en ligne), p. 82.

Articles connexes

Liens externes

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