Johann Friedrich Pfaff

Johann Friedrich Pfaff
Johann Friedrich Pfaff.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
StuttgartVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
Halle-sur-SaaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
wurtembergeoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Royaume du WurtembergVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Mathématicien, astronome, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Wilhelm Pfaff (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeurs de thèse
Abraham Gotthelf Kästner, Johann Elert BodeVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Universitäts- und Landesbibliothek Sachsen-Anhalt (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Johann Friedrich Pfaff (né à Stuttgart le et mort le à Halle en province de Saxe) est un mathématicien allemand qui étudie les changements de variables dans les équations aux dérivées partielles.

Biographie

Pfaff fréquente l'école ducale Hohe Karlsschule de Stuttgart de 1774 à 1785. Sur recommandation de Charles II de Wurtemberg, fondateur de l'école, Pfaff peut aller étudier les mathématiques (avec le Pr. Abraham Kästner) et la physique (avec le Pr. Lichtenberg) à l'université de Göttingen à partir de 1785. Il étudie en 1787 l'astronomie à Berlin sous la direction de Bode[réf. souhaitée]. Il termine sa formation à Vienne. En 1788, Lichtenberg le recommande pour le poste de professeur de mathématiques à l'université d'Helmstedt.

Il revient à Pfaff d'avoir découvert le génie du jeune Carl Friedrich Gauss : il est son directeur de thèse à partir de 1799[2] et appuie sa candidature in absentia auprès de l'université d'Helmstedt. Après la fermeture de l'université en 1810 à la suite de troubles anti-français, Pfaff rejoint l'université de Halle[3], qui venait juste de rouvrir ses portes, et obtient en 1812 la direction de l'observatoire de cette ville. Pfaff a un autre étudiant fameux en la personne d'August Ferdinand Möbius.

Œuvres

Pfaff publie en 1788 à Helmstedt une nouvelle méthode pour le calcul des différentielles. Cette même année, il inaugure également une série d'articles sur la sommation des séries et, en 1793, poursuivant les travaux d'Euler, le développement en série d'intégrales de produits de fonctions puissance.

C'est en 1815 qu'il publie son article fondamental Methodus generalis æquationes differentiarum particularum ... complete integrandi qui traite du problème de Pfaff, c'est-à-dire de l'intégration d'équations aux dérivées partielles de la forme ω = 0 {\displaystyle \omega =0}

ω = k = 1 n f k ( x 1 , , x n ) d x k . {\displaystyle \qquad \omega =\sum _{k=1}^{n}f_{k}(x_{1},\ldots ,x_{n})\,\mathrm {d} x_{k}.}

On appelle aujourd'hui une forme différentielle ω {\displaystyle \omega } de ce type Forme de Pfaff de variables x 1 , , x n {\displaystyle x_{1},\ldots ,x_{n}} .

La méthode de Pfaff est généralisée en 1827 par Jacobi. Le terme « pfaffien » est introduit par Arthur Cayley pour désigner un polynôme lié à ces recherches et dont le déterminant d'une matrice antisymétrique est le carré. On parle ainsi, par exemple, de contrainte pfaffienne.

Bibliographie

  • (de) Moritz Cantor, « Johann Friedrich Pfaff », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 25, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 592-593
  • (de) Rudolf Fritsch, « Pfaff, Friedrich », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 20, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 291 (original numérisé).
  • Karin Reich: Miszellen zu Leben und Werk des Mathematikers Johann Friedrich Pfaff (22.12.1765–21.4.1825). Dans: Amphora. Festschrift für Hans Wussing zu seinem 65. Geburtstag. hrsg. von Sergei S. Demidov … Basel: Birkhäuser 1992, (ISBN 3-7643-2815-0), p. 551–596.
  • Gerhard Betsch: Johann Friedrich PFAFF – Analysis und Wissenschaftsgeschichte zwischen EULER und CAUCHY. Dans: Jürgen Maaß (dir.): Kepler Symposium Philosophie und Geschichte der Mathematik. Univ.-Verlag Trauner, Linz 2005 (Schriftenreihe Geschichte der Naturwissenschaft und Technik), Band 5, (ISBN 3-85487-840-0), p. 108–120.
  • Gerd Leibrock (dir.): Der Briefwechsel zwischen Carl Friedrich Gauß und Johann Friedrich Pfaff. Rauner, Augsburg 2008, (ISBN 978-3-936905-27-4).

Notes et références

  1. « http://sundoc.bibliothek.uni-halle.de/nachlaesse/pfaff.htm »
  2. (en) « Johann Friedrich Pfaff », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
  3. Halle, comme Helmstedt, appartenaient à l'époque au Royaume de Westphalie fondé par Napoléon. Les manuscrits de Pfaff sont d'ailleurs aujourd'hui en dépôt à la bibliothèque universitaire de Halle.

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mathematics Genealogy Project
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Brockhaus
    • Deutsche Biographie
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • NUKAT
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Johann Friedrich Pfaff », sur MacTutor, université de St Andrews.
  • icône décorative Portail de l’astronomie
  • icône décorative Portail des mathématiques
  • icône décorative Portail du XVIIIe siècle
  • icône décorative Portail du XIXe siècle
  • icône décorative Portail du Saint-Empire romain germanique
  • icône décorative Portail du royaume de Wurtemberg