Johan Ludvig Heiberg

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Heiberg.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Johan Ludvig Heiberg (poète).

Johan Ludvig Heiberg
J. L. Heiberg, spécialiste des écrits d’Archimède (1918).
Fonction
Recteur
Université de Copenhague
-
Harald Westergaard (en)
Knud Faber (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
AalborgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
danoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Copenhague
Aalborg Cathedral School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Linguiste, philologue classique, helléniste, professeur d'université, historien des mathématiques, historienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Emil Theodor Heiberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Johanne Louise Heiberg (d)
P.A. Heiberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Cathrine Schröder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Johan Ludvig Heiberg (né le , mort le ) est un philologue et historien des mathématiques danois.

Repères biographiques

Heiberg étudia la philologie classique et soutint en 1879 à Copenhague une thèse sur Archimède intitulée Quæstiones Archimedeæ. Il fut successivement professeur de lycée puis proviseur de 1884 à 1895. Puis il enseigna la philologie classique à l’université de Copenhague jusqu'en 1924. Son enseignement ne se limitait d'ailleurs pas aux mathématiques de l'Antiquité. On connaît surtout aujourd'hui son édition critique des œuvres d'Archimède, parue en trois volumes aux éditions Teubner en 1880–1881 à Leipzig[1]. Heiberg connut un regain de célébrité en tant qu'expert lorsqu'en 1906 on découvrit à Constantinople un manuscrit d'une œuvre d’Archimède qu'on croyait perdue, La méthode, dans lequel le Syracusain dévoile les principes qui l'ont guidé dans certaines de ses découvertes géométriques[2]. Heiberg édita également les œuvres de Ptolémée, les Coniques d’Apollonius de Perga et les Éléments d’Euclide.

Notes et références

  1. Cf. Shirley B. Gray, « A Centennial Celebration of Two Great Scholars », Notices of the AMS, vol. 55, no 7,‎ , p. 776-783 (lire en ligne)
  2. Disparu pendant des décennies, le manuscrit est à présent étudié avec des méthodes plus modernes au Walters Art Museum de Baltimore.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Johan Ludvig Heiberg, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie royale de Belgique
    • La France savante
    • Persée
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dansk biografisk leksikon
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Enciclopedia italiana
    • Nationalencyklopedin
    • Store norske leksikon
    • Treccani
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Japon
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Suède
    • Vatican
    • Australie
    • Norvège
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • (de) « Publications de et sur Johan Ludvig Heiberg », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
  • Le manuscrit Archimède
  • Quelques éditions classiques de Heiberg au format pdf
  • Notices de Shirley Gray sur Heiberg et Thomas Heath dans les Notices AMS 2008, données pdf complètes (7 MB)

Bibliographie

  • Hans Ræder (de), « Éloge posthume », Isis, vol. 11,‎ , p. 367
  • Antonia Wenzel: Heiberg, Johan Ludvig. Dans: Peter Kuhlmann, Helmuth Schneider (dir.): Geschichte der Altertumswissenschaften. Biographisches Lexikon (= Der Neue Pauly (de). Supplemente. Volume 6). Metzler, Stuttgart/Weimar 2012, ISBN 978-3-476-02033-8, Sp. 541–542.
  • Christian Marinus Taisbak: Johan Ludvig Heiberg, Dans : Joseph W. Dauben, Christoph J. Scriba (dir.): Writing the history of mathematics, Birkhäuser 2002, p. 442–444
  • Carsten Høeg: Johan Ludvig Heiberg, Jahresbericht über die Fortschritte der klassischen Altertumswissenschaft, Band 233 (1931), 1933–34, p. 38–77
  • Esbern Spang-Hansen: Filologen J. L. Heiberg, Kopenhagen 1929, 2. Auflage 1969
  • Klaus Alpers: Klassische Philologie in Byzanz, Class. Phil., Volume 83, 1988, p. 342–360
  • icône décorative Portail des mathématiques
  • icône décorative Portail de l’histoire des sciences
  • icône décorative Portail du Danemark