Jean Souverbie

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Jean Souverbie
Biographie
Naissance
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Boulogne-BillancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
12e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Marie Lucien SouverbieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Jean-Paul Laurens, Maurice DenisVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 10217-10218, 2 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Jean Souverbie, né le à Boulogne-sur-Seine (actuellement Boulogne-Billancourt) et mort le à Paris, est un peintre et décorateur de théâtre français.

Biographie

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Peintre figuratif, Jean Souverbie a peint des compositions de nus et de natures mortes d'une facture modernes, basées sur le nombre d'or. Natif d'une famille bourgeoise dont le père était ingénieur des Arts et Métiers, de constitution relativement fragile, il fut souvent malade, ce qui le rendit solitaire. De ce fait il ne fréquenta pas l'école et reçut de son père et de ses sœurs aînées une instruction à la maison. Plus tard, on lui donna un professeur particulier. Dessinant sans cesse, il présente quelques facilités et dispositions pour cet art qu'il avait découvert enfant, émerveillé par les eaux fortes de Rembrandt. Vers l'âge de dix ans, son père lui offrit une boîte de couleurs à l'huile, un chevalet, une palette et des toiles. Attiré par les décors de théâtre où ses parents l'emmenaient une fois l'an au Châtelet, il réalisa des maquettes, machinerie incluse.

En ce début de XXe siècle, ses parents déménagent et s'installent à Saint-Germain-en-Laye pour l'hiver et le reste de l'année sur la Côte d'Azur. Au château de Versailles et dans son parc, il découvre l'harmonie, les proportions, l'esthétique de l'art du classicisme. Maurice Denis remarqua en 1908 l'autoportrait de l'artiste et eut un entretien avec lui. En 1911, la famille s'installe à Paris, rue d'Amsterdam. Il entre à l'Académie Julian dans l'atelier de Jean-Paul Laurens. Il y fait en 1913 la connaissance de Roger Chastel, qui allait devenir un ami pour la vie. Du fait de sa faible constitution, Jean Souverbie est réformé lorsque la Première Guerre mondiale éclate.

En 1916, il s'inscrit à l'Académie Ranson où il rencontre les nabis : Maurice Denis, Paul Sérusier, Édouard Vuillard, Félix Vallotton. Il retrouve là son ami Jean-Eugène Bersier, peintre et graveur, historien d'art à qui il dédiera une huile sur panneau vers 1930, intitulée Nature morte à la poire et au Sucrier. Il trouve là de quoi satisfaire son goût pour les grandes compositions théâtrales, son goût de l'antique[2]. Son père meurt en 1918, il se trouve alors contraint de travailler. Il quitte l'Académie Ranson et, quelques mois plus tard, il fait la connaissance de sa future épouse ; ils se marient en 1920. Elle deviendra son modèle préféré, ainsi que la mère de leurs cinq enfants. L'un d'eux, Romain Souverbie (né en 1929) deviendra également peintre[3]. Jean Souverbie subit une opération qui le libère enfin de sa maladie et commence alors une activité débridée. Il s'oriente alors vers le cubisme.

Il habite à Saint-Germain dans l'ancien hôtel de la duchesse de Longwy, où il organise des expositions. C'est un grand admirateur entre autres de son ami Pablo Picasso auquel la facture de ses nus s'apparente. Vers les années 1930, il se consacre essentiellement à l'art monumental et présente l'ensemble de ses œuvres à la Biennale de Venise. Il travaille comme décorateur auprès de Jacques Rouché, directeur de l'Opéra de Paris.

En 1945, on crée spécialement pour lui un atelier d'art monumental à l'École des beaux-arts de Paris dont il est le professeur émérite. Parmi ses élèves les plus connus se trouvent Philippe de La Hogue-Rey, Philippe Lejeune, Jean Le Merdy, Michel Pandel[4], Yves de Saint-Front, Georges Visconti, et Pierrette Bloch[5].

Œuvres

Œuvres dans les collections publiques

Allemagne
États-Unis
France
Royaume-Uni
  • Leeds, Leeds Art Gallery (en).

Décor de théâtre

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Publications

  • Discours, séance publique du , Paris, Institut de France.
  • Notice sur les travaux et la vie de Lucien Simon, Paris, Institut de France, 1957.

Distinctions

Expositions

  • 1925 : Paris, galerie Vavin-Raspail[21] qui accueille l'exposition La Section d'Or cette année-là.
  • 1928 : Paris, galerie Bernheim-Jeune.
  • 1935 : exposition de Bruxelles, pavillon français, panneaux décoratifs.
  • 1939 : New York, exposition internationale, grand tableau : La France.
  • 1947 : Paris, galerie Drouant-David.
  • 1950-1975 : Paris, galerie Chaudun.
  • 1958 : Bruxelles, galerie Mistral.
  • 1958 : Nice, galerie Muratore.
  • Du au  : Trouville-sur-Mer, salons de l'hôtel de ville, 7e Biennale de peinture La marine et la mer, hommage à Souverbie.
  • 1976 : Paris, galerie Bernheim Jeune, rétrospective.
  • 1981 : musée municipal d'Étampes.
  • 1983 : Londres, galerie Malaval.
  • [Quand ?] [Où ?] galerie Beverly.
  • [Quand ?] [Où ?] galerie Nicolas Poussin.
  • [Quand ?] Lyon, galerie Hupel.
  • [Quand ?] Saint-Germain-en-Laye, galerie[Laquelle ?].
  • [Quand ?] Cavaillon, chapelle du grand couvent.

Élèves notoires

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom SOUVERBIE Jean (consulté le )
  2. Se retrouvant par exemple dans l'œuvre L'Été, lithographie [1].
  3. Lauréat du prix de la Casa de Velázquez en 1955 et professeur à l'école des beaux-arts de Dijon.
  4. Éric Mercier, « Michel Pandel », Années 50 - La Jeune Peinture, tome II : Panorama de la Jeune Peinture, ArtAcatos, 2010, pp. 304-305.
  5. « Pierrette Bloch, l'artiste incontournable », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  7. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  8. Notice de l'œuvre sur la base Joconde
  9. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  10. Notice de l'œuvre sur la base Joconde
  11. Notice de l'œuvre sur la base Joconde
  12. Notice de l'œuvre sur la base Joconde
  13. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  14. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  15. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  16. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  17. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  18. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  19. Cinq représentations, L:F. Po. Liv 257. - P:F. Po. 3771 indic mas bibliographie Erlanger C , Wolff OC[pas clair] cité dans : Théâtre de l'Opéra de Paris, répertoire de 1762 à 1972, par Nicole Wild et David Charlton, Paris, 2005, éditions Mardage, p. 340. (ISBN 9782870098981).
  20. Data BnF : L'Opéra au Palais Garnier (1875-1962) par Stéphane Wolff.
  21. Avec laquelle il est sous contrat.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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