Jean Reynaudon

Jean Reynaudon
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Biographie
Naissance
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PlottesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 30 ans)
Fort de MontessuyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Caluire-et-CuireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Francisque Marie ReynaudonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PolicierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

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Jean Reynaudon, né le à Plottes et fusillé le au Fort de Montessuy à Caluire-et-Cuire, est un milicien français, membre (chef intérimaire) du 2e service dirigé par Paul Touvier[1].

D'abord inspecteur de police, il est révoqué par Vichy pour cause de trafic de faux-papiers délivrés à des Juifs[a 1]. Pour échapper à une condamnation, il s'engage dans la milice[a 1] (probablement fin 1943 - début 1944) avec laquelle il se livre à une série d'exactions.

Biographie

Démantèlement de l'imprimerie clandestine de la rue Viala

Le , il prend la tête d'un escadron de 150 miliciens[2], barrant la rue Viala de Lyon, soutenant ainsi la Gestapo. L'opération est destinée à démanteler l'imprimerie clandestine d'André Bollier. L'ensemble de l'équipe d'André Bollier et lui-même sont tués, à l'exception de Marie Guézennec (Marie Morat).

Exécution des otages de Rillieux

Il est a minima responsable de l'arrestation d'Émile Zeizig[1], le . Il est également responsable du pillage du magasin d'Émile Zeizig, à Sainte-Foy-lès-Lyon, les 28 et [1], fait qu'il reconnaît dans une lettre adressée à Joseph Darnand :

« Nous avons saisi trois millions de francs de marchandises diverses chez un juif. Celui-ci a été exécuté par nos soins, en représailles de l'assassinat de Philippe Henriot. »

— Jean Reynaudon, le 18 juillet 1944[3],[a 1]

Le 29 au matin, c'est lui qui achève chacun des sept otages, d'un tir de pistolet dans la nuque[a 2].

Fuite, arrestation et procès

À l'instar d'Henri Gonnet, Reynaudon fut condamné à mort le puis fusillé au Fort de Montessuy de Caluire le à 8 heures 32.

D'abord inhumé dans le carré des condamnés du cimetières de La Guillotière à Lyon, son corps fut transféré le au cimetière de Caluire-et-Cuire.

Notes et références

  • Dominique Missika, Petit Louis : Histoire d'un héros de la résistance, Paris, Hachette, , 245 p. (ISBN 978-2-01-235611-5, LCCN 2002409510, présentation en ligne)
  1. a b et c p. 181.
  2. p. 189.

Autres références :

  1. a b et c « Le rôle de la Milice française dans l'extermination des Juifs », sur Mémoire Juive et éducation (consulté le ).
  2. Maurice Charras, « Monuments Lyon huitième : Plaque 35 rue Viala » [archive du ], sur lyon.monplaisir.free.fr, (consulté le ).
  3. Bénédicte Vergez-Chaignon, Histoire de l'épuration, Larousse, 8 sept. 2010, , 608 p. (lire en ligne).


Article connexe

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