Jean-Pierre Brancourt

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Jean-Pierre Brancourt
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Fonctions
Président
Association universelle des amis de Jeanne d'Arc (d)
-
Président
Association des amis de Guy Augé (d)
-
Franck Bouscau (d)
Biographie
Naissance
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Le HavreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Le Port-MarlyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Pierre Albert Auguste BrancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Historien du droitVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Association universelle des amis de Jeanne d'Arc (d)
Association des amis de Guy Augé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs de thèse
Jean Imbert, Jean de ViguerieVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Jean-Pierre Brancourt, né le au Havre[1] et mort le au Port-Marly, est un historien moderniste et historien du droit français.

Il est spécialiste des époques moderne et révolutionnaire.

Biographie

Entré à l'Université en 1957, pour un double cursus de Droit (Panthéon) et d'Histoire (Sorbonne), Jean-Pierre Brancourt est bientôt titulaire de trois DES, et assistant d'Histoire du droit dès 1964. En 1966, il entre dans la vie professionnelle comme directeur du service juridique de Kléber-Colombes, tout en poursuivant ses travaux de thèse. Docteur en droit (Paris, dir. Jean Imbert, )[2], puis en Histoire (Université d'Angers, dir. Jean de Viguerie, 1982), il consacre toute sa vie professionnelle à l'enseignement supérieur : il est enseignant-chercheur à l'université Panthéon-Assas de 1969-70 à 1991, d'abord comme Maître assistant, puis comme Chargé de conférences, puis comme Maître de conférences. Il est reçu second au concours interne d'agrégation d'histoire du droit (présidence Pr. Jacques Poumarède) en 1991 et intègre le corps professoral de la Faculté de droit de l'université François-Rabelais de Tours (où il dirige, jusqu'à sa retraite en 2008, le département d'Histoire du droit). Parallèlement, il s'engage fortement dans l'enseignement supérieur de l'Histoire (XVIe – XVIIIe siècle), aussi bien dans des universités de province (Angers, Valenciennes) que dans les établissements d'enseignements supérieur libre (FACO-Paris, dès 1968 et jusqu'en 2012 ; Faculté libre de Paris de 1976 à 1979) ; dans les années 1980-90, il est chargé de cours à l'École de guerre. En 1980, il participe également à la fondation de l'Institut universitaire Saint-Pie-X à Paris dont il devient l'un des plus éminents professeurs jusqu'en 1994. De 2001 à 2013, il est enfin professeur d'histoire moderne à l'ICES, institut catholique de Vendée[3],[2].

À la mort d'Hervé Coutau-Bégarie en , Jean-Pierre Brancourt remplace ce dernier à la présidence de l'Association universelle des Amis de Jeanne d'Arc et de sa revue d'histoire annuelle, la Revue Jeanne d'Arc[4]. Il quitte la présidence de l'association en 2019, peu avant sa mort[3].

« Contre-révolutionnaire convaincu »[4] et légitimiste plus précisément, Brancourt reste cependant un universitaire, et se tient résolument à l'écart de querelles de personnes. Il collabore régulièrement à la revue Réaction. Jusqu'à la fin de sa vie, il contribue aussi à enrichir le site viveleroy.fr, tant par ses écrits personnels que par ses conseils[5].

Son épouse, Isabelle Brancourt[réf. souhaitée], est historienne moderniste. Elle est chercheuse au CNRS.

Distinctions

  • Officier des Palmes académiques[5].
  • Chevalier de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem[5].

Bibliographie sommaire

  • Avec Claude Bontems et Léon-Pierre Raybaud, Le prince dans la France des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Presses universitaires de France, 1965, 286 p.
  • Le duc de Saint-Simon et la monarchie, Paris, Cujas, 1971, 286 p. (prix de thèse de la Faculté de droit de Paris[réf. souhaitée]).
  • L'Intendance de Champagne à la fin du XVIIe siècle : édition critique des mémoires « pour l'instruction du duc de Bourgogne », Paris, CTHS, 1983, 506 p. (ISBN 978-2-735-50029-1).
  • Dir. de la rééd. de Paul Watrin, La Tradition monarchique (1916), augmentée d’une préface, d’une mise à jour critique et d’une bibliographie par Guy Augé, Paris, Diffusion-Université-Culture, 1983, XVII-230-CXXII p. (notice BnF n° FRBNF34730523)
  • Dir., De la peur à la Terreur (1789-1793), Suresnes, Fideliter, coll. « Vu de haut », no 8, 1989, 95 p.
  • La Révolution dans ses œuvres, La Roche-Rigault, PSR, 1996, 294 p. (ISBN 978-2-908-57109-7).
  • Avec Hélène Fréchet (dir.), Les sociétés anglaise, espagnole et française au XVIIe siècle, Nantes, Le Temps, 2006, 319 p. (ISBN 978-2-842-74365-9).
  • Renaud Escande (dir.), Le Livre noir de la Révolution française, Paris, Le Cerf, 2008, 882 p. (ISBN 978-2-204-08160-3).

Références

  1. « Vu de haut no 8 - De la peur à la Terreur 1789-1793 », sur Librairie française (consulté le )
  2. a et b « Jean-Pierre Brancourt », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  3. a et b « Décès de Jean-Pierre Brancourt », Présent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « 12 mai : quand l’État célèbre Jeanne d’Arc avec l’extrême droite », REFLEXes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a b et c « La légitimité a perdu l’un de ses meilleurs défenseurs ! », UCLF,‎ , p. 4-5.

Liens externes

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