Jean-Marc Roberts

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Jean-Marc Roberts
Données clés
Naissance [1]
16e arrondissement de Paris
Décès (à 58 ans)
15e arrondissement de Paris
Activité principale
éditeur, écrivain et scénariste
Distinctions
Prix Fénéon (1973)
Prix Max-Barthou (1978) et (1985)
Prix Renaudot (1979)
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Affaires étrangères (1979)

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Jean-Marc Roberts, né le à Paris 16e[1],[2] et mort à Paris 15e le [3], est un éditeur, écrivain et scénariste français.

Biographie

Fils d'Edwin Roberts, directeur de grands magasins américains à Los Angeles, et d'Ada Lonati, comédienne[4] italienne, Jean-Marc Roberts fait son entrée en littérature au début des années 1970, et apparaît en 1985 dans l'émission de Bernard Pivot, Apostrophes, face à Morgan Sportès et à Marc-Edouard Nabe, qui provoque une vive polémique[5]. Il est successivement éditeur au Seuil, au Mercure de France puis chez Fayard, avant d'être le directeur des éditions Stock à partir de 1998[6], jusqu'à son décès. Il édite en 2003 le roman d'Aurélie Filippetti, Les Derniers jours de la classe ouvrière, Colombe Schneck et, dans la collection Bleue, Belle et Bête, le dernier ouvrage de Marcela Iacub.

En 2011, il a proposé d'interdire la vente de livres sur Internet pour venir en aide aux librairies qui possèdent une boutique physique[7].

Il meurt en mars 2013 à 58 ans des suites d'un cancer du cervelet, quelques jours après la sortie de son livre dans lequel il évoque sa maladie : Deux vies valent mieux qu'une.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre (12e division).

Commentaires

D'après Jérôme Garcin, « Jean-Marc Roberts n'est pas très fier de la manière dont, chaque automne, il magouille pour que ses auteurs obtiennent des prix ; il juge d'ailleurs que le milieu littéraire s'aigrit et se momifie[8]. »

Amanda Sthers voit en lui « un père en littérature, et même un peu plus puisqu'il fut le premier amour de ma mère[9]. »

L'écrivaine Colombe Schneck lui a écrit une lettre en mars 2013, au moment il est entré en soins palliatifs. Dans cette lettre non envoyée, mais publiée plus tard, elle évoque son « apprentissage littéraire » et leur séparation survenue trois ans plus tôt[10].

Publications

  • Samedi, dimanche et fêtes, Le Seuil, 1972
  • Les Petits Verlaine, Le Seuil, 1973
  • Baudelaire et les Voleurs, Julliard, 1973
  • La Partie belle, Le Seuil, 1974
  • La Comédie légère, Le Seuil, 1975
  • Le Sommeil agité, Le Seuil, 1977
  • Les Enfants de fortune, Le Seuil, 1978
  • Affaires étrangères, Le Seuil, 1979
  • L'Ami de Vincent, Le Seuil, 1982
  • Portrait craché, Le Seuil, 1983
  • Méchant, Le Seuil, 1985
  • Mon père américain, Le Seuil, 1988
  • L'Angoisse du tigre, Le Seuil, 1990
  • Les Seins de Blanche Neige, Grasset, 1993
  • Affaires personnelles, Grasset, 1996
  • Monsieur Pinocchio, Julliard, 1998
  • Un début d'explication, Le Seuil, 2000, (ISBN 2-02-040908-9)
  • Une petite femme, Grasset, 2000
  • Toilette de chat, Le Seuil, 2003
  • Les Bêtes curieuses, réédition, Balland, 2003
  • Je te laisse, Le Seuil, 2004
  • Cinquante ans passés, Grasset, 2006
  • La Prière, Flammarion, 2008
  • François-Marie (plaidoyer pour François-Marie Banier[8]), Gallimard, 2011
  • Deux vies valent mieux qu'une, Flammarion, 2013

Prix

Cinéma

Scénarios

Autres

Il apparaît dans le film Pourquoi (pas) le Brésil ? (2004) de Laetitia Masson, dans son propre rôle d'éditeur.

Hommages

Jean-Marc Roberts fait l'objet d'un tombeau littéraire en étant au centre des romans-hommage La Clarinette (2015), L'Arbre du pays Toraja (2015) et L’Éditeur (2023), respectivement de Vassilis Alexakis, Philippe Claudel et Capucine Ruat.

Jean-Marc Parisis a publié en 2013 La mort de Jean-Marc Roberts.

Notes et références

  1. a et b Les sources « officielles » et, notamment, le catalogue général de la BnF donnent comme date le .
  2. Jean-Marc Roberts ou le goût du contre-courant
  3. Relevé des fichiers de l'Insee
  4. Savemybrain.net
  5. Émission « Les Sentiments » dans Apostrophes, sur Dailymotion.
  6. Article de Libération du 25-03-2013.
  7. G. Champeau, « Le patron des éditions Stock veut bannir la vente de livres sur Internet » dans Numerama, 17 août 2011.
  8. a et b « Plaidoyer pour François-Marie Banier », Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur du 16 mai 2011.
  9. Réactions au décès de Jean Marc Roberts, sur lefigaro.fr.
  10. Dimanche 29 mai 2022, Lettre, Jean-Marc, par Colombe Schneck, https://aoc.media/fiction/2022/05/28/jean-marc-jean-marc/

Liens externes

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  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
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