Jacques Favre de Thierrens

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Jean-Paul Jacques Favre de Thierrens
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Biographie
Naissance
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NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Jean Paul Jacques Favre de ThierrensVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, militaire, aviateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Charles Favre de Thierrens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Maurice Favre de Thierrens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Aéronautique militaire
Conflit
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Grade
Sous-lieutenant
Distinction
Légion d'honneur
Croix de Guerre

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Jean-Paul Jacques Favre de Thierrens, né le à Nîmes et mort le à Paris, est un aviateur, as de la Première Guerre mondiale, et peintre français.

Biographie

Fils de Charles Favre de Thierrens, président de la Société sportive des courses du Gard[1], et frère de l'officier d'artillerie Maurice Favre de Thierrens, Jacques Favre de Thierrens est issu d'une vieille famille protestante. Il naît le à Nîmes.

Il est reçu aux Beaux-arts de Paris mais y reste peu puisqu'il est appelé sous les drapeaux dès que la Première Guerre mondiale éclate. Il sert dans l’armée de l'air d'abord au sein de l'escadrille 215 puis dans l'escadrille 62 où il accomplit 104 reconnaissances. C'est un des as français de la Première Guerre mondiale, crédité de six victoires homologuées (une victoire restant non homologuée), terminant la guerre avec le grade de sous-lieutenant. Après l'Armistice de 1918, il rentre dans les services spéciaux de l’armée.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est officier des renseignements dans les services du Gouvernement de Vichy. Il travaille à la Légion française des combattants et des volontaires de la Révolution nationale d'où il renseigne les services secrets britanniques[réf. nécessaire]. Il est de janvier à le supérieur de François Mitterrand, auquel il recommande à ce dernier de rédiger de fausses fiches[2],[3]. Lors de l'invasion de la Zone libre, il cache dans sa maison de Lédenon des documents des services secrets français[3].

Après la guerre, il regagne le Gard où il commence à peindre en 1953 à l'âge de 59 ans dans sa propriété de Saint-Bonnet-du-Gard. Jacques Favre de Thierrens expose pour la première fois en 1955 puis de nouveau deux ans plus tard. Il expose tous les deux ans à la galerie Paul Petrides. Il est aussi exposé dans d'autres villes en France, ainsi qu'en Suisse et aux États-Unis. Sa vue se dégradant, il arrête de peindre en 1971.

Il meurt le 16 octobre 1973 dans le 15e arrondissement de Paris[4] et est inhumé au cimetière protestant de Nîmes.

Œuvres artistiques

Jacques Favre de Thierrens est d'abord et avant tout un peintre de la femme. Il se distingue aussi par ses paysages de Provence et de Saint-Bonnet-du-Gard (dont sa propriété). Il a aussi peint des natures mortes, des fleurs ou des fruits. Il aborde aussi des thèmes japonisants.

Une rétrospective de son œuvre a lieu à Nîmes en lors du salon des antiquaires. En , une nouvelle rétrospective est organisée à la mairie du 5e arrondissement de Paris à l'initiative du maire d'alors, Jean Tiberi.

Décorations

Notes et références

  1. https://communication.academiedenimes.org/wp-content/uploads/2017/06/Memoires-1992.pdf.
  2. Mémoires interrompus (recueil d'entretiens), Georges-Marc Benamou, Éditions Odile Jacob, 1996, p. 70
  3. a et b Pierre Péan, Une jeunesse française : François Mitterrand, 1934-1947, Paris, éditions Fayard, , 615 p. (ISBN 978-2-213-59300-5), p. 175-177
  4. Archives en ligne de Paris, 15e arrondissement, année 1973, acte de décès no 2522, cote 15D 531, vue 18/31
  5. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°20 du 16/10/1963 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Marthe Issoire, Jacques Favre de Thierrens : Plume et Palette, Nîmes, C. Lacour, coll. « Colporteur », , 105 p. (ISBN 978-2-84149-671-6, OCLC 464012945)

Articles connexes

Liens externes

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  • Interview de François Mitterrand par Jean-Pierre Elkabbach le (à partir de la cinquième minute, François Mitterrand parle de Jacques Favre de Thierrens, "personnage haut en couleur")
  • Notice biographique rédigée par l’Académie de Nîmes
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