Jacob Meyer

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Jacob Meyer
Fonctions
Président
Consistoire de Strasbourg (d)
jusqu'en
Auguste Ratisbonne
Grand-rabbin de Strasbourg
-
David Sintzheim
Seligmann Goudchaux (d)
Biographie
Naissance
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RibeauvilléVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
RabbinVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Assemblée des notables (d)
Grand SanhédrinVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jacob Meyer (1739, Ribeauvillé, Haut-Rhin-, Strasbourg, Bas-Rhin) est un grand-rabbin français et président du Consistoire israélite du département du Bas-Rhin, député à l'Assemblée générale, convoquée à Paris par décret du , et membre du Grand Sanhédrin.

Biographie

Jacob Meyer est né en 1739 à Ribeauvillé, Haut-Rhin[1],[2]. Il est le fils d'Isaac Sekel de Mutzig, Bas-Rhin, chef de cette communauté juive. Son grand-père paternel est Aron Meyer (i.e. Aron fils de Méir). Sa mère, Gelche, est la fille du grand-rabbin d'Alsace, Samuel Sanwil Weil (1711-1753).

Jacob Meyer étudie à Karlsruhe (Bade-Wurtemberg), Allemagne et à Francfort-sur-le-Main (Hesse), en Allemagne. A Francfort il étudie avec les rabbins David Tewele Scheuer (plus tard rabbin de Mayence, Saint-Empire romain germanique) et Salomon Salmann de Berlin, en Allemagne.

En 1762, il vit à Hagenthal-le-Bas (Niederhagenthal en alsacien), dans le Haut-Rhin, où il compose un calendrier (Yodéé Ha-Itim, Les Connaisseurs des temps). Il devient ensuite Dayan à Rixheim, dans le Haut-Rhin. Il devient ensuite rabbin de Niedernai, dans le Bas-Rhin. Il succède au rabbin Benjamin Hemmendinger.

En tant que rabbin de Niedernai, il siège à l'Assemblée des notables en 1806[3],[4] et au Grand Sanhédrin de Paris en 1807.

Lorsque David Sintzheim devient le Grand-rabbin du Consistoire central, Jacob Meyer lui succède, d'abord par intérim, puis en titre comme grand-rabbin du Bas-Rhin, en 1813.

Jacob Meyer décède à Strasbourg , dans la pauvreté. Il est inhumé au Cimetière juif de Koenigshoffen[5].

Œuvres

  • Yodéé Ha-Itim (Les Connaisseurs des temps). Calendrier. Non imprimé. Conservé à la Bibliothèque ntionale et universitaire de Strasbourg; manuscrit hébraïque no 4 (Catalogue: n° 3930 du catalogue général du Dr E. Wickersheimer). Niederhagenthal, 1762?
  • Emet Le-Yaakov (Responsa). Éditions Morasha-Ma'hone Aarone Veyisraël. Préface historique du rabbin Yoel Catane. Préambule du grand-rabbin Max Warschawski

Notes et références

  1. Voir, Moché Catane. Jacob Meyer (173-1830). judaisme.sdv.fr.
  2. Voir, Grand-rabbin Max Warschawski. Les Juifs de Strasbourg A Partir de la Révolution. judaisme.sdv.fr.
  3. Le 23 juin 1806, le sous-préfét de Sélestat, Cunier, le place en tête de liste des candidats qu'il propose pour l'Assemblée des Notables.
  4. Jacob Meyer préfère s'exprimer en allemand.
  5. Henri Hochner : Le cimetière israélite de Koenigshoffen, 11 février 2001

Articles connexes

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