Jaan Tallinn

Jaan Tallinn
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (52 ans)
TallinnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
estonienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Ingénieur, informaticien, investisseurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
SkypeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jaan Tallinn (né le ) est un programmeur et investisseur estonien[1] devenu milliardaire[2] qui a participé au développement du logiciel Skype, de l'application de partage de fichiers Kazaa et du protocole FastTrack[3]. Jaan Tallin est une personnalité influente sur le sujet des risques existentiels, ayant cofondé le Centre for the Study of Existential risk et le Future of Life Institute. Talliin a investit tôt dans DeepMind et dans diverses autres entreprises d'intelligence artificielle[3].

Biographie

Jaan Tallinn est diplômé de l'université de Tartu, en Estonie, avec un BSc en physique théorique et une thèse traitant de voyages interstellaires utilisant des distorsions de l'espace-temps.

Tallinn a cofondé Bluemoon en Estonie avec ses camarades de classe Ahti Heinla et Priit Kasesalu. Le jeu Kosmonaut de Bluemoon est devenu en 1989 le premier jeu estonien à être vendu à l'étranger, rapportant 5000 dollars (en 1993, un remake nommé SkyRoads est fait). Bluemoon fait faillite en 1999, et ses cofondateurs prennent un travail à distance pour l'entreprise suédoise Tele2, pour un salaire de 330 dollars par jour. Le projet « Everyday.com » de Tele2 est un échec commercial. Par la suite, en tant que père au foyer, Tallinn a dévelopé FastTrack et Kazaa pour Niklas Zennström et Janus Friis (qui travaillaient avant à Tele2). La technologie P2P de Kazaa est ensuite réutilisée dans Skype aux alentours de 2003. Tallinn a vendu ses parts de Skype en 2005 quand Skype est rachetée par eBay[4],[5].

En 2014, il investit dans le débogage réversible pour le développement de l'application Undo[6]. Il a aussi fait des investissements précoces dans DeepMind, rachetée en 2014 par Google pour environ 650 millions de dollars[3]. Il a aussi investi dans Faculty, une startup britannique axée sur la traque des terroristes[7], ainsi que dans Pactum, une startup de « négociation autonome » basée en Californie et en Estonie[8].

Selon des sources liées au Wall Street Journal, Tallinn a prêté 100 millions de dollars à Sam Bankman-Fried, qu'il a ensuite récupérés en 2018[9].

Il est marié et a des enfants.

Autres rôles

  • Membre du comité des sponsors du Bulletin of the Atomic Scientists.
  • Ancien membre du conseil académique consultatif du président estonien[10].
  • Co-fondateur de la société de recherche médicale personnalisée MetaMed Research[11].

Tallinn est un participant et donateur du mouvement altruisme efficace[12],[13]. Il a donné plus d'un million de dollats au Machine Intelligence Research Institute depuis 2015[14], et a fait un don initial d'environ 200 000 dollars en 2012 au Centre for the Study of Existential Risk[5].

Prises de position

Tallinn met fortement en avant l'étude des risques existentiels, et a participé à de nombreuses prises de parole sur le sujet. Ses principales préoccupations sont liées à l'intelligence artificielle, les inconnues liées au développement technologiques, et la biologie de synthèse et les nanotechnologies[15],[16]. Il considère que l'humanité ne dépense pas suffisamment de ressources pour planifier le long-terme et réduire les risques associés dont le risque d'extinction de l'humanité[17].

Notes et réferences

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jaan Tallinn » (voir la liste des auteurs).
  1. « Mr Jaan Tallinn - Networks of evidence and expertise for public policy », sur www.csap.cam.ac.uk (consulté le )
  2. (en) « Billionaires bet on Brussels to save them from AI singularity », sur POLITICO, (consulté le )
  3. a b et c (en) « 'Building AI is like launching a rocket': Meet the man fighting to stop artificial intelligence destroying humanity », sur ZDNET (consulté le )
  4. (en) Ars Staff, « “How can they be so good?”: The strange story of Skype », sur Ars Technica, (consulté le )
  5. a et b (en) Mara Hvistendahl, « Can we stop AI outsmarting humanity? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Steve O'Hear, « Skype Co-Founder Jaan Tallinn Backs Reversible Debugging Startup Undo Software », sur TechCrunch, (consulté le )
  7. (en) Matthew Field et Hannah Boland, « Guardian venture arm invests millions in terrorist tracking AI start-up », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Joe Williams, « Walmart is about to let machines negotiate contracts with some suppliers, and it's a glimpse into the future of supply chains in a post-coronavirus world », sur Business Insider (consulté le )
  9. (en) Patricia Kowsmann, Vicky Ge Huang, Caitlin Ostroff et Gregory Zuckerman, « Troubles at Sam Bankman-Fried’s Alameda Began Well Before Crypto Crash », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « The President’s Academic Advisory Board held its opening meeting », sur president.ee,
  11. (en) Harrison Weber, « MetaMed Thinks You Should Have An On-Demand Medical Research Team », sur TNW | Insider, (consulté le )
  12. (en) Rebecca Burn-Callander, « Skype inventor Jaan Tallinn wants to use Bitcoin technology to save the world », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) « Jaan Tallinn », sur Effective altruism
  14. (en) « Top Contributors », sur Machine Intelligence Research Institute (consulté le )
  15. (en) Alexandra Wolfe, « Skype Co-Founder Jaan Tallinn | Weekend Confidential », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « Existential Risk | Edge.org », sur www.edge.org (consulté le )
  17. (en) Molly Wood, « Skype co-founder Jaan Tallinn on surviving the rise of the machines », sur Marketplace, (consulté le )
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