Hugo Junkers

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Hugo Junkers
Biographie
Naissance
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Rheydt (royaume de Prusse)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Gauting (Troisième Reich)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Waldfriedhof de MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Ingénieur aéronautique, professeur d'université, inventeur, ingénieurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Grashof Commemorative Medal (d) ()
Médaille Wilhelm-Exner ()
Anneau Werner von Siemens (en) ()
International Air & Space Hall of Fame ()
Croix de fer sur ruban blancVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Hugo Junkers, né le à Rheydt en Province de Rhénanie et mort le à Gauting, près de Munich, est un ingénieur allemand, pionnier de la construction aéronautique. En 1895, il fonde la société Junkers & Co.

Biographie

Après ses études aux universités de Berlin, Karlsruhe et Aix-la-Chapelle, il collabore avec Wilhelm von Oechelhauser, le directeur de la société Continental-Gasgesellschaft de Dessau, à la conception d'un moteur destiné aux hauts fourneaux de Hörde (Forges Phoenix) à Dortmund pour une génératrice de type dynamo. Junkers conçoit un moteur deux-temps à pistons opposés, carburant au gaz de haut fourneau[1], livré en 1896 et développant une puissance de 220 ch.

Junkers développa l'idée. Avec l'appui de von Oechelhauser, il fonde un institut de recherche pour les moteurs à gaz, et conçoit sur le principe des pistons en opposition, des moteurs à essence, puis des moteurs diesel stationnaires et pour véhicules à très faible consommation. Ceci lui permet de financer par la suite ses autres travaux de recherche.

Les résultats des essais effectués dans sa propre soufflerie le poussent à réaliser des avions autour de structures métalliques, en remplacement de tout autre matériau. Il construit dans les années 1914-1915 le premier avion entièrement métallique au monde, le Junkers J 1. Après la Première Guerre mondiale, il fabrique le Junkers F 13, premier avion de transport commercial entièrement métallique. Cet avion peut être considéré comme le prototype de tous ceux qui suivirent jusqu'au Ju 52 qui connut un immense succès tant dans ses utilisations civiles que militaires. Beaucoup de blessés durent leur salut à leur évacuation rapide par celui qu'ils appelaient affectueusement la Tante Ju (prononcer 'you') car, tout comme les navires en anglais, la plupart des avions sont féminins en allemand.

Afin d'obtenir des revêtements d'ailes et de fuselage à la fois légers et rigides il utilisa abondamment le procédé de la tôle ondulée , relativement peu pénalisant aux basses vitesses sur le plan aérodynamique, un procédé également utilisé en automobile par Citroën pour la 2CV et le fourgon Type H ainsi que pour les bâtiments à construction rapide de l'architecte Jean Prouvé.

Ses recherches pionnières en aérodynamique attirèrent également l'attention de Manfred Curry, multiple champion de régates à la voile qui utilisa les souffleries de Göttingen et de Dessau pour perfectionner les gréements et les voiles des yachts de course (le fonctionnement d'une aile d'avion et d'une voile de bateau sont basés sur des principes très similaires).

Dès 1933 cependant, Hugo Junkers avait été dépossédé de son usine par le pouvoir national-socialiste et s'était retiré à Garmisch-Partenkirchen.

Notes et références

  1. Cf. (de) Stefan Zima et Reinhold Ficht, Ungewöhnlische Motoren, Vogel Communications Group GmbH, (réimpr. 3, avril 2010), 608 p. (ISBN 978-3-8343-3140-3), p. 122.

Bibliographie

  • Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 550.
  • Hugo Junkers: Abgasleitungen nach Junkers. Anleitung zur richtigen Ausführung der Abgasleitung für Gasgeräte – Zum Gebrauch für Gasfachleute, Installateure und Architekten. 3. Auflage. Selbstverlag, Dessau 1931, (de) « Publications de et sur Hugo Junkers », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)..
  • (de) Gert Behrsing, « Junkers, Hugo », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 10, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 695–697 (original numérisé).
  • Olaf Groehler: Hugo Junkers – Legende und Wirklichkeit. In: Wolfgang Sellenthin (Hrsg.): Fliegerkalender der DDR 1985. Militärverlag der DDR, Berlin 1984, S. 88–99.
  • Olaf Groehler, Helmut Erfurth: Hugo Junkers. Ein politisches Essay. (= Militärgeschichtliche Skizzen). Militärverlag der DDR, Berlin 1989, (ISBN 3-327-00677-6).
  • Rainer Haus, Hans Sarkowicz: Energie effizienter nutzen. 75 Jahre Thermotechnik von Bosch. Produktinformation. Piper Verlag, München/ Zürich 2007, (ISBN 978-3-492-05084-5).
  • Hans Georg Hiller von Gaertringen (Hrsg.): Junkers Dessau. Fotografie und Werbegrafik 1892–1933. Steidl Verlag, Göttingen 2010, (ISBN 978-3-86521-887-2).
  • Günter Schmitt, Thomas Hofmann, Angelika Hofmann: Junkers und seine Flugzeuge. 2. Auflage. Transpress VEB Verlag für Verkehrswesen, Berlin 1986, (ISBN 3-344-00192-2). (westdeutsche Ausgabe: Hugo Junkers und seine Flugzeuge. Motorbuch Verlag, Stuttgart 1986, (ISBN 3-613-01111-5))
  • Günter Schmitt, Werner Schwipps: Pioniere der frühen Luftfahrt. Gondrom Verlag, Bindlach 1995, (ISBN 3-8112-1189-7).
  • Manfred Sundermann (Hrsg.): Junkers. Dessau – Mechanische Stadt? Anhalt Edition, Dessau 2002, (ISBN 3-936383-06-5).
  • Wolfgang Wagner: Hugo Junkers Pionier der Luftfahrt – seine Flugzeuge. (= Die deutsche Luftfahrt. Band 24). Bernard & Graefe Verlag, Bonn 1996, (ISBN 3-7637-6112-8).
  • Brian Walters (Hrsg.): Junkers: ein Pionier der Luftfahrt. (= Bilder der Luftfahrt). Sutton, Erfurt 2000, (ISBN 3-89702-235-4).
  • Junkers, Hugo. In: Robert Volz: Reichshandbuch der deutschen Gesellschaft. Das Handbuch der Persönlichkeiten in Wort und Bild. Band 1: A–K. Deutscher Wirtschaftsverlag, Berlin 1930, (de) « Publications de et sur Hugo Junkers », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)., S. 863.
  • Walter Scheiffele: Das leichte Haus. Utopie und Realität der Membranarchitektur. Leipzig 2016, (ISBN 978-3-944669-45-8).

Annexes

Article connexe

Liens externes

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