Huang Yong Ping

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Huang Yong Ping
Huang Yong Ping au Monumenta 2016 du Grand Palais.
Naissance
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XiamenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 65 ans)
13e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir de )
chinoise
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, dessinateur, artiste interprète, peintre, artiste d'installationVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Représenté par
Gladstone Gallery (d), Galerie Kamel MennourVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
Serpent d'océanVoir et modifier les données sur Wikidata

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Vue de la sépulture au cimetière du Père-Lachaise.

Huang Yong Ping (chinois simplifié : 黄永砅 ; pinyin : Huang Yongping), né le à Xiamen dans la province du Fujian et mort le [1],[2] dans le 13e arrondissement de Paris[3],[4], est un artiste contemporain d'origine chinoise naturalisé français.

Il vit et travaille en France à partir de 1989 et s'installe à Ivry-sur-Seine à la fin des années 2000[5]. Il a fondé le mouvement « Xiamen Dada » en 1986 à Xiamen.

Biographie

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Huang Yong Ping présente sa première exposition de groupe à Xiamen en 1983. Il s'installe en France en 1989 à l’occasion de l’exposition « Magiciens de la terre » au Centre Pompidou.

Il représente la France avec Jean-Pierre Bertrand à la 48e Exposition internationale d'art visuel de Venise en 1999.

Figure majeure de l’art d’avant-garde chinois des années 1980, il vit nombre de ses œuvres interdites par le gouvernement. Le mouvement « Xiamen Dada », dont il est le fondateur, et qui a pour mot d’ordre « Le zen est Dada, Dada est le zen », manifeste son goût du paradoxe et de la déconstruction, produite par l’assemblage de significations hétérogènes. Un texte du , intitulé Statement on burning (Déclaration sur le fait de brûler) et signé Huang Yong Ping commente l'œuvre, dans la série des Burning Works, qui a été réalisée le soir du sur la place du nouveau Xiamen Art Museum.

« […] Nous ne pouvions décider si les œuvres exposées étaient dans leur forme finale, elles auraient pu être améliorées ou rendues plus mauvaises. Nous ne pouvions décider si ces œuvres devaient être entreposées pour être conservées dans leur état. C'est pourquoi nous avons décidé de mettre à exécution le projet de déconstruire, détruire et brûler les éléments exposés. Tout a été photographié et filmé en vidéo. […] L'attitude qu'un artiste a à l'égard de ce qu’il réalise indique l'importance avec laquelle il peut se libérer. […]
L'œuvre d'art est à l'artiste ce que l'opium est à l'homme.
Avant que l'art soit détruit, la vie n'est jamais paisible.
Dada est mort. Attention au feu[6]. »

Wu Hung[7] situe le mouvement « Xiamen Dada » (厦门达达) comme l'un des six groupes de l'avant-garde chinoise dans la « Nouvelle vague de 1985 ». « Xiamen Dada » étant localisé dans le sud est le plus au sud, le « Salon des Artistes du Sud » (南方艺术家沙龙, Nánfāng yìshùjiā shālóng), dans le sud, les « Brigades Rouges » (红色旅, Hóngsè lǚ) dans le sud moyen, la « Pond Society » dans le sud-est, le « Groupe de Recherches Artistiques du Sud-Ouest » (西南艺术研究群体 Xī‘nán yìshù yánjiū qúntǐ) dans le sud-ouest, et le « Groupe du Nord-Ouest » dans le nord-ouest de la Chine.

Œuvres

En France

À l'étranger

Expositions personnelles

  • 2016
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2009
  • 2008
    • House of Oracles, Ullens center for Contemporary Art, Pékin
    • Ping Pong, Astrup Fearnley Museum of Modern Art, Oslo
    • Ping Pong, Kunsthallen Brandts, Odense, Danemark
    • Frolic, Barbican Art Gallery, Londres
  • 2007
    • From C to P, Gladstone Gallery, New York
    • House of Oracles, Vancouver Art Gallery, Canada
  • 2006
    • Panthéon, île de Vassivière, France
    • Les Mains de Bouddha, Galerie Anne de Villepoix, Paris
    • House of Oracles, MASS MOCA, North Adams, Massachusetts
  • 2005
  • 2003
    • Un cane italiano, Galerie Beaumont, Luxembourg
  • 2002
    • Xian Wu, Art & Public, Genève
    • Om Mani Padme Hum, Barbara Gladstone Gallery, New York
  • 2000
    • Taigong fishing, Willing to Bite the Bait, Galerie Jack Tilton, New York
  • 1999
    • Crane's legs, Deer's tracks. Project Galerie à CCA Kitakyushu, Japon
  • 1997
    • Galerie Jack Tilton, New York
    • De Appel, Amsterdam
    • Da Xian-The Doomsday, Art & Public, Genève
    • Le sage suivant l'exemple de l'araignée qui tisse sa toile, Galerie Beaumont, Luxembourg
    • Péril de mouton, Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris
  • 1996
    • Trois pas, Neuf traces, Atelier d'artistes de la ville de Marseille
  • 1995
    • Pharmacie, Galerie Fromen & Putman, Paris
  • 1994
    • Kearny Street, Capp street Project, San Francisco
    • Chinese Hand-Laundry, New Museum of Contemporary Art, New York
  • 1993
    • 1 & 108, Akademie Schloss Solitude, Stuttgart
  • 1992
    • La maison d'augure, Galerie Fromen & Putman, Paris
  • 1991
    • Réapparition de la Croix-Rouge, Hôpital Éphémère, Paris
    • Nous devons encore construire une grande cathédrale, Galerie Fenster, Francfort
  • 1990

Références

  1. Valérie Duponchelle, « Huang Yong Ping, l’art contemporain chinois perd son tigre », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  2. « kamel mennour sur Instagram : In loving memory of our beloved artist Huang Yong Ping 1954-2019 Huang Yong Ping, was an exceptional French artist originally from China.… », sur Instagram (consulté le )
  3. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  4. Philippe Dagen, « La mort de l’artiste contemporain Huang Yong Ping », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Présentation de Monumenta 2016 sur le site de la ville d'Ivry.
  6. Wu Hong (sous la direction de) 2010, p. 95-96
  7. Wu Hong (sous la direction de) 2010, p. 51
  8. Dawei Fei (commissaire), Musée d'art contemporain (Lyon) 2004, p. 16 sqq.
  9. « Huang Yong Ping, One man, nine animals, 1999 ».

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Huang Yong Ping, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Jean de Loisy, avec la participation de : Gilles-A Tiberghien, Richard Leydier, Yong Ping Huang (Personne interviewée), Huang Yong Ping. Myths, Paris, Kamel Mennour, , 192 p. (ISBN 978-2-914171-33-5)
  • Chiara Parisi, Panthéon Huang Yong Ping, Milan, Silvana Editoriale, , 36 p. (ISBN 978-88-366-1123-2)
  • Jean-Hubert Martin (conservateur), Musée national d'art moderne (Paris). Grande Halle de La Villette (Paris), Magiciens de la terre : [exposition, 18 mai-14 août 1989], Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, La Villette, la Grande halle..., Paris, Centre Georges Pompidou, , 271 p. (ISBN 2-85850-498-9)
  • Dawei Fei (commissaire), Musée d'art contemporain (Lyon) (trad. du chinois), Le moine et le démon : art contemporain chinois, Lyon, 5 Continents Editions (Milan)/Musée d'art contemporain (Lyon), , 265 p. (ISBN 2-906461-67-9) Catalogue d'expo, excellents articles, plusieurs auteurs chinois ou d'origine chinoise.
  • (en) Wu Hong (sous la direction de), Contemporary Chinese Art. Primary documents, New York, MoMA, , 452 p. (ISBN 978-0-8223-4943-3) Une « somme » incontournable, des textes essentiels, de très nombreux auteurs dont les artistes, les conservateurs et les critiques chinois.
  • Shiyan Li, « Huang Yong Ping : de “couper la langue” à “nourrir la langue” » dans l'ouvrage Le Vide dans l’art du XXe siècle : Occident/Extrême-Orient, Presses universitaires de Provence, coll. « Histoire, théorie et pratique des arts », 2014 (ISBN 978-2-85399-917-5)

Articles connexes

Liens externes

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  • Entretien avec l'artiste à l'occasion de l'exposition Traces du sacré, - au Centre Georges-Pompidou Il parle de sa sculpture Ehi ehi Sina Sina, 2006, dont le titre est un extrait du mantra de la compassion et synthétise l'enseignement du Bouddha. La sculpture représentait un moulin à prière monumental.


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