Hippolyte Maury

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Hippolyte Maury
Biographie
Naissance
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Saint-MihielVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
Saint-MauriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Professeur de musique, chef d'orchestre, compositeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie Renaud-MauryVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument

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Hippolyte Maury, ou Jacques-Hippolytte Maury, né le à Saint-Mihiel et mort le à Saint-Maurice, est un compositeur, chef d'orchestre et professeur de cornet à pistons au Conservatoire national de Paris de 1874 à 1880.

Biographie

Jacques-Hippolyte Maury naît le à Saint-Mihiel, dans la Meuse[1],[2].

Il devient, très jeune, élève de l'école de la cavalerie où le fait entrer le mari de sa sœur aînée, maréchal des logis[3],[4]. Il joue de la trompette dès l'âge de cinq ans, prenant en parallèle des cours de cor d'harmonie et de violon ; il joue des solos de violon et il est très demandé pour donner des valses lors des mariages dès l'âge de dix ans[3]. En 1845, il est admis au Conservatoire de Paris dans la classe de cor à pistons de Joseph Meifred et obtient un premier accessit au concours à douze ans puis un premier prix à quinze ans[3].

Maury est membre de l'orchestre de l'Opéra de Paris entre 1855 et 1880[1],[5], entré comme cornet à pistons solo[3]. En 1856, il est nommé sous-chef de la Garde de Paris où il a donné de nombreux concerts depuis sa formation[3]. Puis il devient professeur de cornet à pistons au Conservatoire national de Paris de 1874 à 1880[6]. Par ailleurs, il introduit Mel Bonis auprès de César Franck[7].

Il épouse le la compositrice Marie Renaud-Maury[8].

Hippolyte Maury meurt à Saint-Maurice (Val-de-Marne) le 14 octobre 1881[9]. Il est inhumé au cimetière parisien d'Ivry le [10].

Références

  1. a et b Pierre 1900, p. 810.
  2. « Archives départementales de la Meuse, cote 2 E 474 (25), Saint-Mihiel, 1834, acte de naissance n° 1, vue 125/239 », sur archives.meuse.fr
  3. a b c d et e Comettant 1894, p. 88-92.
  4. Oscar Comettant, La Musique de la garde républicaine en Amérique : Histoire complète et authentique, , 297 p. (ISBN 978-2-346-08402-9, lire en ligne), p. 85.
  5. « Orchestres de l'Opéra et de l'Opéra-Comique », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
  6. Constant Pierre 1900, p. 451.
  7. Jardin 2020, p. 128.
  8. Pierre 1900, p. 839.
  9. Archives départementales du Val-de-Marne Acte de décès no 193 dressé à Saint-Maurice le 14/10/1881, vue 115 / 165
  10. [1]

Bibliographie

  • Étienne Jardin, Mel Bonis (1858-1937) : parcours d'une compositrice de la Belle Époque, (ISBN 978-2-330-13313-9 et 2-330-13313-8, OCLC 1153996478, lire en ligne)
  • Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
  • Oscar Comettant, La Musique de la garde républicaine en Amérique : Histoire complète et authentique, Paris, Imprimerie Boullay, (lire en ligne).

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
    • Discogs
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